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Mondialistes vous n’aurez plus rien et nous serons heureux

Le 15/04/2025

Dans Actualités

Devant le déferlement médiatique contre la politique de droits de douane prônée par Donald Trump et devant le culot dont ses détracteurs, politiciens véreux et économistes de bazar, font preuve après nous avoir ruinés nous occidentaux, ses dernières paroles ont recadré son action de manière plus générale. Elles démontrent les besoins de ce bouleversement si nous voulons sortir du marasme. « Je suis fier, a-t-il dit, d’être le président des travailleurs, pas des délocalisateurs ; le président qui défend Main Street, pas Wall Street ; qui protège la classe moyenne, pas la classe politique ; et qui défend l’Amérique, pas les tricheurs commerciaux du monde entier. » Or les contempteurs de Trump pérorent à propos des conséquences néfastes de sa politique économique, mais ce qu’ils ne disent pas évidemment, c’est qu’elles sont néfastes, oui, mais pour eux ! Néfastes pour les mondialistes de cette caste transnationale qui a fait le choix de son bien propre et non du bien commun, de cette engeance qui a détruit nos économies, nos industries, nos agricultures, nos nations, nos peuples… pour récupérer à son profit les dividendes.

Mais Trump n’en est pas arrivé là sans savoir parfaitement ce qu’il fait. Certains veulent croire que c’est un apprenti sorcier, enclin à déclencher des séismes. C’est ne pas comprendre une fois de plus la dimension du personnage. C’est ignorer sa force de caractère et surtout sa mission de s’attaquer à l’Etat profond, responsable du carnage, jusque dans ses moindres ramifications. Aussi ce ne sont pas quelques soubresauts à la Bourse de New York, à celle de Paris ou de Londres qui changeront foncièrement notre avenir. Ce qui décidera de notre avenir, ce seront les décisions de rupture, comme celles préconisées par Trump, pour en finir avec la spirale infernale dans laquelle nous ont entraînés les mondialistes : appauvrissement, guerre et dégénérescence pour les peuples versus enrichissement insolent et jeux de guerre pour l’oligarchie.

Plutôt que d’aligner des banalités et des truismes dans le domaine économique, ce dont sont coutumiers les économistes de plateau tv, ceux-ci feraient mieux d’analyser la stratégie trumpiste en la matière. Cela concerne même certains économistes de la dissidence comme Philippe Herlin. A notre grande déception, on l’a surpris en effet en train de vanter la mondialisation. Le moins qu’on puisse dire est que sa volte-face est en complet décalage avec la tournure des événements.

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La forte hausse des tarifs douaniers a résonné comme un coup de tonnerre, c’est peu que de le dire. Mais comment ce pavé dans la mare, que personne n’a vu venir, est-il justifié par Trump ? Tout d’abord il a tenu à appeler le jour où il a annoncé cette mesure, soit le 1er avril 2025, le jour de la Libération ! Ce terme en dit long. Voilà pourquoi : négocier de gré à gré des droits de douane va faire vaciller l’édifice du libre échangisme comme jamais. Plus de retour possible après ça. Le jour de la Libération signifie que nous étions esclaves de ce système et que désormais nous allons vers la libération de notre joug. Il faut toujours soupeser le sens des mots chez Trump. Ses mesures vont ramener de la raison et de la souveraineté dans et entre les nations. Au grand regret des profiteurs de la mondialisation.

Tous les économistes ne jugent pas la politique américaine suicidaire. Au contraire, certains en l’analysant avec sang froid soulignent les bienfaits qu’elle engendrera. Parmi eux on compte l’analyste économique Charles Sannat. Il est de ceux qui ont le mieux cerné ses retombées. Je ne conseille que trop d’aller l’écouter. Il est clair, pédagogue et fait preuve d’une rare honnêteté. Le tableau qu’il dresse présage de grandes améliorations pour le peuple américain. Hélas pour lui seul, car en France le peuple est anesthésié, et se laisse dicter les plus grandes absurdités sans broncher. Les autorités lui disent que ses enfants iront peut-être sur le front russe, il ne s’émeut pas. Ces mêmes autorités lui disent que ses enfants vont devoir choisir leur voie professionnelle dès la maternelle (sic), il ne trouve rien à y redire. Alors on ne s’étonnera pas qu’il gobe encore et toujours les âneries des économistes de plateau, autant de charlatans qui émargent au même bureau.

Alors que dit explicitement Sannat ? Que nous sommes dans « une phase de démondialisation, un processus plus rapide et plus violent que la mondialisation ». Il s’agit d’une révolution économique. Ce sera difficile, mais c’est ça ou la faillite en définitive. Les déséquilibres dus à la désindustrialisation (1 million d’emplois dans l’industrie détruits sous Macron) et à l’endettement, auxquels nous a conduit la mondialisation, ne nous laissent pas le choix. La mondialisation a été le fruit pourri du mondialisme de prédation qui n’est pas du capitalisme mais un totalitarisme marchand illibéral et anti-démocratique.

Mais Sannat met l’accent avant tout sur les effets positifs de la réintroduction des droits de douane dans les échanges commerciaux : finis les délocalisations sauvages et le chômage systémique qui s’ensuit, fini le déficit commercial chronique, fini l’endettement croissant qui rend esclave le citoyen, fini l’impôt sur le revenu qui le spolie (du moins jusqu’à concurrence de 150 000 $ aux Etats-Unis)... Je vous laisse consulter la liste des effets attendus :

Le coup de poker de Trump a fait l’effet d’un électrochoc. Si le but final ne laisse guère de place au doute, à savoir la grande réinitialisation du monde financier et économique sur des bases plus saines, personne n’est en mesure de prédire le chemin que prendront les événements. Mais peu importent les aléas. Des ajustements seront sûrement nécessaires. Mais, qu’on le veuille ou non, nous sommes entrés dans une phase transitoire. Nous ne sommes déjà plus dans la mondialisation « triomphante ». Cette méchante aberration a vécu.

Au final, voyez ! Ursula Von der Leyen, qui bluffait en surenchérissant aux tarifs douaniers de Trump, a fini par annoncer que l’UE était «prête à négocier avec les Etats-Unis ». Le cas de la Chine est plus spécifique, car l’Empire du Milieu demeure le principal concurrent des Etats-Unis. Trump veut l’isoler, d’où la différence de tarifs douaniers. Seule la Chine, en effet, a écopé d’un taux de 125%. Avec les autres pays, c’est l’heure des négociations et tous d’aller à Washington parlementer.

En attendant, les petits experts du système mondialiste viennent pleurnicher dans les médias, parlant d’appauvrissement mais c’est de leur appauvrissement dont ils parlent. Ils parlent d’inflation comme si nous n’avions-nous pas connu ces dernières années de l’inflation voire de l’hyperinflation ? Aviez-vous alors entendu ces messieurs se récrier ? Ils parlent de ces « odieuses » barrières douanières qui entraveraient le commerce, mais pendant les trente glorieuses n’y avait-il pas de barrières douanières ? Cela n’a pourtant pas empêché la prospérité d’être au rendez-vous.

Et les Bourses ? Ils ont l’air de se préoccuper de leur chute suite à la thérapie de choc de Trump. Mais est-ce que leur bonne santé reflète celle des nations ? Certainement pas. Elle ne reflète que la leur. Si c’était le cas, ça se saurait ! Les bourses ne se sont pas aussi bien portées que depuis le covid. La mise à l’arrêt des économies, la guerre en Ukraine et les coûts énergétiques prohibitifs ont bien détérioré notre situation mais n’ont en rien affecté le Dow Jones ou le CAC 40. Tant s’en faut, ces indices affichent une progression indécente. Regardez le graphique du CAC 40 sur les dix dernières années : de 2020 à nos jours, non seulement son cours n’a pas chuté ni même stagné mais il a encore plus progressé qu’entre 2015 et 2020. On se serait attendu à une réaction opposée après tant de circonstances alarmantes, si le CAC 40 avait traduit l’état de la France et des français ! Alors, que les peuples ne se formalisent pas si les Bourses tremblent maintenant. C’est que les mondialistes tremblent aussi.

La plupart des économistes invités à s’exprimer dans les mainstream ne vivent que des subsides des organismes financiers qui emploient leurs services. Autant dire qu’ils n’iront pas à l’encontre des intérêts de ceux qui les appointent. L’agitation médiatique plus encore que boursière est en fait alimentée depuis les Etats-Unis par les Démocrates, les réseaux Obama et tous ceux qui en Europe agissent encore pour leur compte et celui de la CIA, autrement dit la queue de comète du Deep State.

Dans un tweet plutôt énigmatique, deux jours seulement après le jour de la Libération, Donald Trump écrivait : « L’opération est terminée. Le patient a survécu. Il est en voie de guérison. Le pronostic : il en sortira plus fort, plus grand, meilleur et bien plus résilient que jamais. Make America Great Again. » C’est un message très encourageant que délivrait là le docteur Trump au chevet d’une Amérique malade. Puisse la France, elle aussi agonisante, dénicher un médecin de cet acabit, avant qu’il ne soit trop tard !¾

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