Le coup de poker de Trump a fait l’effet d’un électrochoc. Si le but final ne laisse guère de place au doute, à savoir la grande réinitialisation du monde financier et économique sur des bases plus saines, personne n’est en mesure de prédire le chemin que prendront les événements. Mais peu importent les aléas. Des ajustements seront sûrement nécessaires. Mais, qu’on le veuille ou non, nous sommes entrés dans une phase transitoire. Nous ne sommes déjà plus dans la mondialisation « triomphante ». Cette méchante aberration a vécu.
Au final, voyez ! Ursula Von der Leyen, qui bluffait en surenchérissant aux tarifs douaniers de Trump, a fini par annoncer que l’UE était «prête à négocier avec les Etats-Unis ». Le cas de la Chine est plus spécifique, car l’Empire du Milieu demeure le principal concurrent des Etats-Unis. Trump veut l’isoler, d’où la différence de tarifs douaniers. Seule la Chine, en effet, a écopé d’un taux de 125%. Avec les autres pays, c’est l’heure des négociations et tous d’aller à Washington parlementer.
En attendant, les petits experts du système mondialiste viennent pleurnicher dans les médias, parlant d’appauvrissement mais c’est de leur appauvrissement dont ils parlent. Ils parlent d’inflation comme si nous n’avions-nous pas connu ces dernières années de l’inflation voire de l’hyperinflation ? Aviez-vous alors entendu ces messieurs se récrier ? Ils parlent de ces « odieuses » barrières douanières qui entraveraient le commerce, mais pendant les trente glorieuses n’y avait-il pas de barrières douanières ? Cela n’a pourtant pas empêché la prospérité d’être au rendez-vous.
Et les Bourses ? Ils ont l’air de se préoccuper de leur chute suite à la thérapie de choc de Trump. Mais est-ce que leur bonne santé reflète celle des nations ? Certainement pas. Elle ne reflète que la leur. Si c’était le cas, ça se saurait ! Les bourses ne se sont pas aussi bien portées que depuis le covid. La mise à l’arrêt des économies, la guerre en Ukraine et les coûts énergétiques prohibitifs ont bien détérioré notre situation mais n’ont en rien affecté le Dow Jones ou le CAC 40. Tant s’en faut, ces indices affichent une progression indécente. Regardez le graphique du CAC 40 sur les dix dernières années : de 2020 à nos jours, non seulement son cours n’a pas chuté ni même stagné mais il a encore plus progressé qu’entre 2015 et 2020. On se serait attendu à une réaction opposée après tant de circonstances alarmantes, si le CAC 40 avait traduit l’état de la France et des français ! Alors, que les peuples ne se formalisent pas si les Bourses tremblent maintenant. C’est que les mondialistes tremblent aussi.
La plupart des économistes invités à s’exprimer dans les mainstream ne vivent que des subsides des organismes financiers qui emploient leurs services. Autant dire qu’ils n’iront pas à l’encontre des intérêts de ceux qui les appointent. L’agitation médiatique plus encore que boursière est en fait alimentée depuis les Etats-Unis par les Démocrates, les réseaux Obama et tous ceux qui en Europe agissent encore pour leur compte et celui de la CIA, autrement dit la queue de comète du Deep State.
Dans un tweet plutôt énigmatique, deux jours seulement après le jour de la Libération, Donald Trump écrivait : « L’opération est terminée. Le patient a survécu. Il est en voie de guérison. Le pronostic : il en sortira plus fort, plus grand, meilleur et bien plus résilient que jamais. Make America Great Again. » C’est un message très encourageant que délivrait là le docteur Trump au chevet d’une Amérique malade. Puisse la France, elle aussi agonisante, dénicher un médecin de cet acabit, avant qu’il ne soit trop tard !¾