Le mondialisme a jeté son dévolu sur les enfants. Cela ne date pas d’hier, semble-t-il. Ils veulent démanteler les fondements de ce qui fait un homme. Pour cela, ils s’y prennent dès la naissance. Ils déstructurent les bases sur lesquelles repose l’équilibre psychique de l’être humain en formation. S’ils voulaient dissoudre la part fondamentale de l’humain, ils ne s’y prendraient pas autrement qu’avec l’acide de leur idéologie. Brouiller chez l’enfant l’assurance même de savoir s’il est un garçon ou une fille représente une atteinte à la solidité de l’identité, une atteinte à l’intégrité humaine telle qu’il faut être décérébré pour ne pas s’en rendre compte. Les initiateurs de cette folie savent pertinemment ce qu’ils font, sous prétexte de générosité envers les minorités, quand personne ne leur a rien demandé. Que des parents puissent marcher dans cette arnaque, destructrice pour leur progéniture, indique à quel point de dégénérescence la civilisation occidentale en est rendue. Je pense que dans bien des sociétés technologiquement moins avancées cette horreur ne passerait pas. En tout cas, je veux le croire.
Mais Disney ne s’est pas arrêté là. Disney a fait également la promotion de l’agenda gay auprès des jeunes enfants qui fréquentent ses parcs. Probablement la société est-elle allée trop loin. D’aucuns diraient de quoi se mêlent-ils ? Le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Si les employés avaient voulu exprimer leur mécontentement de la politique intérieure de l’entreprise, ils auraient été séance tenante sous l’épée de Damoclès d’un licenciement. En revanche, pour les visiteurs, il n’en va pas de même. Eux ont le pouvoir de mettre Disney à l’index sans craindre de représailles, en la boycottant.
De nombreux fidèles de la firme du spectacle ont ainsi annulé leur visite à Disneyland et mis fin à leurs abonnements au service de streaming. En cinq jours, Disney a enregistré pas moins de 350 000 annulations ! La réaction massive du public pour boycotter Disney souffle comme un vent de fraîcheur et un motif d’espérer. Espérer barrer la route au wokisme, car le wokisme participe d’une volonté plus large de saper notre société toute entière et ses valeurs.
Interrogé par le Daily Wire, un père de famille a déclaré : « Nous savons tous depuis des années que Disney est de gauche, mais beaucoup d’entre nous l’ont quelque peu toléré parce que leurs produits procurent de la joie à nos enfants. Mais cet appel Zoom que nous avons tous entendu cette semaine est complètement fou… un groupe d’activistes gays woke parlent d’un programme à imposer à nos enfants sur l’idéologie trans et LGBT. C’est de l’abus flagrant d’enfant et du grooming. On a dépassé les bornes. »
Le grooming consiste à faire, pour un majeur, des propositions sexuelles à un mineur de quinze ans ou à une personne se présentant comme telle en utilisant un moyen de communication électronique. Inutile de le préciser, cet acte tombe sous le coup de la loi.
Un autre parent a protesté dans le même média : « Les événements de ces dernières semaines nous ont convaincus que nous ne donnerons plus jamais notre argent à Disney. Nous sommes dégoutés par eux ! Je serais triste si je n’étais pas aussi révolté par leurs actions de ces derniers temps. »
On a également eu des échos dénonçant Disney pour avoir couvert une agression sexuelle, commise par l’un de ses employés sur une enfant de onze ans, en interdisant à son agent de sécurité d’enquêter et en s’empressant de recaser l’agresseur sur un autre continent. Les pratiques de la boîte à rêves sont décidément des plus immorales.
Le matraquage idéologique pour abolir toute distinction de sexe est odieux. Il semble toutefois avoir franchi les limites de la fenêtre d’Overtone, c’est-à-dire la limite de l’acceptable par la société actuelle. Voilà ce qu’il en coûte de précipiter son agenda. Prononcer le mot Disney, c’était pour les âmes innocentes un passeport pour le pays des rêves. Mais Disney est sorti de son rôle. Mickey s’est dépravé au point que ses amis ne le reconnaissent plus. Ce personnage woke est devenu malsain et vicieux. Qu’il ne s’étonne pas que son public en vienne à se détourner de lui. On ne s’en prend pas impunément à l’innocence des petits enfants.