Tout cela paraît être fait pour réveiller le commun des mortels sur les réalités de notre monde. Mais tous sont-ils horrifiés de ce qu'ils découvrent ? J'ai peur que non. Certains anticovidistes, qui avaient brillé jusque-là par leurs analyses, s'avèrent sur d'autres sujets manquer totalement de discernement, dès lors que les faits heurtent leurs anciens préjugés. Ainsi l'exemple de l'affaire du boxeur algérien autorisé par le CIO à boxer chez les femmes en dit long sur les difficultés qu'ils ont à admettre les évidences. Entre autres, deux de ces figures de la dissidence pendant le covid se sont illustrées de bien étrange manière. Il s'agit de Marcel D. du média en 4-4-2 et de Salim Laïbi. Les deux, je les ai suivis avec intérêt depuis quatre ans. Seulement la diversité des événements en cours a fait ressortir des failles béantes entre leurs positions et les miennes. Et en particulier dans l'affaire du boxeur algérien qu'on nomme Imane Khelif.
Commençons par Marcel D. qui reprend la position de l'enquêteur Romain Molina qui a été plus inspiré en d'autres occasions. Ces gens s'offusquent qu'on considère Khelif comme un homme. Mais, avant toute chose, ont-ils bien regardé ledit Khelif, son ossature, sa masse musculaire, son faciès, sa pilosité ? Et après ça qu'ils osent encore nié la virilité du personnage ! Si leurs épouses sont aussi peu efféminées, je les plains sincèrement ! Ceci dit, ils ont tout de même un drôle de goût pour la gente féminine. Molina affirme que les détracteurs de Khelif sous-entendraient que l'Algérie serait le porte-étendard du lgbtisme, ce qui serait comique selon lui. Cet argument est spécieux et ne repose pas sur une analyse sérieuse. C'est un argument de comptoir, pas de journaliste d'investigation. Du reste, un autre commentateur bien plus avisé détruira cet argument, comme on va le voir plus loin. Molina oublie que pendant des années le régime communiste d'Allemagne de l'Est alignait sur les bassins des nageuses à la morphologie pareillement douteuse. Et en occident il était de bon aloi de douter d'avoir affaire à des femmes. Etait-il moins "comique" de se défier des régimes communistes que des régimes arabes ? Les uns comme les autres n'y trouvent-ils pas leur intérêt à rapporter des médailles au prix de quelque travestissement ? Qui peut être naïf au point de ne pas l'envisager ? Chacun sait l'importance de ramener des breloques des JO pour les régimes autoritaires.
Le second des "antivax" à s'indigner qu'on s'indigne que Khelif combatte chez les femmes est Salim Laïbi. Rappelons que celui-ci a pourtant fait des études médicales. Il a donc plus de notions d'anatomie que le quidam. Or, en près d'une demie-heure, il ne donne aucun argument sérieux lui aussi pour motiver son indignation. Son seul but semble de défendre bec et ongles les autorités algériennes. Se fiant à elles aveuglément, il se contente du passeport de Khelif comme le CIO. Son parti pris est si grossier qu'il interpelle, car il n'a pas eu le même vis à vis du gouvernement de son propre pays. Et heureusement. Pourquoi alors monter sur ses grands chevaux quand un pays d'Islam est sur la sellette ? Et encore pour une faute qui pourrait sembler vénielle. Il n'a pas la même pudeur envers les gouvernements occidentaux. Quand les plus grands soupçons pèsent, on ne détourne pas le regard. Plutôt que de voir les choses en face, Salim Laïbi prend la mouche dès le début de son intervention sur le sujet. Faut-il que l'atavisme chez lui prenne le dessus à la moindre occasion.
Le problème avec ces professionnels de l'indignation sélective c'est qu'ils n'ont pas écouté le dernier webjournal d'Alexis Cossette intitulé "Le tricheur". En une heure et demie, rien de moins, le chroniqueur apporte les preuves incontestables que Khelif est un tricheur. Au cours de son investigation, tout y passe : l'ADN de Khelif et ses chromosomes XY, la reine des preuves, car tout individu XY ne pourra jamais se prévaloir d'être une femme, son taux de testostérone, sa masse musculaire, son ossature... Il explique qu'au championnat du monde 2023 l'IBA (Association Internationale de Boxe) avait refusé la requête de Khelif de boxer chez les femmes pour des raisons de génétique. Du reste, suite à cette controverse, l'ancien président de son comité médical, le Dr Ionnis Filippatos, a confirmé que Khelif n'était pas une femme biologique et a critiqué le CIO pour avoir validé le contraire sur la base de son seul passeport. Passeport dont la délivrance est de la seule compétence de l’Etat algérien. "La médecine est une connaissance pas une opinion, a-t-il lancé. Un passeport peut nous donner la possibilité d'être des hommes, et demain quand je retournerai à Athènes, je pourrai aller voir mon gouvernement et changer mon nom de Ionnis en Ionnia. Cela signifie-t-il que je serai une femme demain ? Je vous en prie, la nature et le monde biologique ne changent pas. " Salim Laïbi connait-il seulement la position éminemment scientifique de l'IBA ? Il semble se contenter de la parole suspecte des autorités algériennes et des critères laxistes et peu déontologiques du CIO. Or ce dernier, en bonne organisation mondialiste, bien connue pour sa corruption, (Laïbi ne peut l'ignorer) est dans son rôle ici. Il applique à la lettre l'agenda woke sous la baguette de son directeur de communication, le britannique Mark Adams. Un idéologue des plus zélés. Tout détruit également l'argument de Molina sur un état algérien au-dessus de tout soupçon.