Un des buts de leur opération covid était de tester le contrôle de la population, tout en escomptant une marge de réfractaires. Cela faisait partie du plan. Et ce fut l’objectif du passe sanitaire. Or cette marge de contestataires s’est soudée non pas sur des principes politiques, sur des réflexes communautaires ou même autour d’une déontologie scientifique. Ces résistants-là se sont retrouvés autour d’une certaine façon de penser, autour de principes fondamentaux, bref autour de valeurs morales sans couleur partisane. Le ciment, qui a rapproché ces personnes et les a unies, a été leur amour de la vérité, l’acceptation du débat, une aversion pour le mensonge délibéré, une exécration de la corruption, de l’inversion accusatoire, de la manipulation mentale, de la censure et de toutes les agressions dont elles ont fait l’objet. La liste pourrait s’allonger à souhait.
L’interdiction du débat scientifique pendant le covid en est un bel exemple. Il fallait appeler science leur dogme covidiste. Mais, rappelle Didier Raoult, « toute la base de la pensée scientifique moderne est fondée sur le doute ; l’interdire ou le remettre en cause est une attitude anti-scientifique ». Aucun épistémologue ne renierait l’assertion.
Dans ce bon tiers de la population française qui a renâclé, on a rencontré par exemple des gens de gauche et des gens de droite. On a vu s’entretenir en bonne intelligence Alexis Poulain, Greg Tabibian ou Didier Maïsto avec Nicolas Vidal, Charles Gave ou Philippe Herlin. On a vu encore côte à côte des juifs et des arabes, comme Laurent Toubiana et Amine Umlil ou Salim Laïbi. On a entendu des scientifiques renommés, venus de toutes les disciplines, dire qu’ils ne reconnaissaient plus dans l’hystérie sanitaire la bonne pratique de la science qui fut jadis celle qu’on leur avait inculquée et qu’ils en étaient outrés. Et puis on a vu des hommes et des femmes, simples citoyens, se révolter du triomphe du mal, tout simplement.
Mais si ce n’est pas la peur qui leur a été instillée ou le conformisme, pourquoi tant de gens n’ont pas été aussi attachés à rechercher la vérité sur le covid et les vaccins ? Cela tient en quelques mots pour Yuri Bezmenov qui a bien décortiqué jadis les méthodes subversives du totalitarisme soviétique. En substance, il dit que les gens ne se révolteront jamais contre un pouvoir qui prétend que 2+2 ne font pas 4. Le besoin de vérité n’est pas suffisant. Il ne soulève pas les foules à lui seul. Seule une atteinte à leurs croyances est susceptible de les faire se révolter. On fait don de soi pour sa foi, rarement pour une vérité fut-elle scientifique. En 2020, les gens ne se sont pas révoltés contre les impostures des covidistes, ni d’ailleurs contre leur corruption. A la vérité ils ont préféré l’obéissance et une fausse sécurité. L’enjeu ne valait pas la peine pour eux de ruer dans les brancards. Mais revenons à nous autres qui avons rué dans les brancards en voyant qu’on violait impunément la vérité.
Qu’est-ce qui a rassemblé tous ces gens d’horizons divers, sinon un ensemble de valeurs communes qui transcendent les oppositions naturelles ? Et ces valeurs sont des valeurs morales (contre toute forme de corruption), des valeurs éthiques (contre l’obligation vaccinale), des principes scientifiques (contre le scientisme et le dogme revendiqué par des scientifiques perclus de conflits d’intérêts). Des valeurs de justice par-dessus tout basées sur l’incontournable recherche de la vérité qui a tant fait défaut à nombre de nos contemporains. Voilà bien ce qui nous a rassemblés les uns et les autres, les pontes comme les petits, les grandes voix comme les sans-grades. Et ceci, nous dit Péonia, ce n’est pas bon pour eux, les mondialistes, pas bon du tout, sous entendu parce que c’est ce qui fait notre force à tous. Force, qui le jour venu pourra soulever des montagnes.
La vérité finit au moins par être admise, du bout des lèvres, même par les corrompus et les menteurs invétérés. D’abord, évoquons le cas du Dr Drew Pinsky, incidemment animateur télé et à qui RFK Jr aurait ouvert les yeux. « J’ai réalisé que tout ce qui est dit dans les journaux est de la foutaise. Tout. Il n’y a rien que je puisse consommer en toute confiance sur les médias traditionnels et c’est choquant… On se demande depuis combien de temps cela dure… Je n’avais pas réalisé à quel point la parole était étouffée. » En voilà un qui a basculé de notre côté, un qui connaissait pourtant bien les médias de l’intérieur. Même lui a dû se rendre à l’évidence.