Les jours avec nos ennemis les mainstream

Le 17/01/2023

Dans Actualités

Un résistant a posté sur Telegram : « L’âge des médias mainstream est fini. Nous sommes les médias maintenant. » Bien qu’il anticipe un peu vite, ses paroles résonnent au moins comme une prophétie à laquelle nous voulons croire. Le fait qu’un nombre croissant de personnes s’informe sur les réseaux alternatifs représente assurément une menace pour les médias, qui ont renoncé à toute déontologie. Les médias sont aujourd’hui une arme de guerre dirigée contre le peuple. Après avoir fait le jeu des faucons de l’Etat profond au cours de leurs guerres, ils se retournent maintenant contre les peuples qui sont ouvertement désignés comme l’ennemi à abattre depuis 2020. Julian Assange ne s’était pas trompé en affirmant que les « journalistes sont des criminels de guerre ». D’avoir osé dire la vérité, il en paie encore le prix fort.

Les Twitter Files ont révélé au monde entier l’implication de la CIA et du FBI dans la censure sur les médias sociaux. A quelques exceptions près, les médias traditionnels étaient déjà sous leur coupe. Rappelons-nous que les responsables du New York Times ou du Washington Post étaient dès le début les invités de marque de Bilderberg ou de Davos. Parlant au nom de sa caste, David Rockefeller l’a reconnu et a rendu hommage à la participation de ces médias à leur programme de domination planétaire. Sans eux, elle n’aurait pas pu agir dans l’ombre. Si ce n’est pas un complot vis-à-vis des peuples, qu’est-ce que c’est ? Et cet aveu est signé par l’un de ses organisateurs.

Certaines plateformes comme Telegram sont devenues un refuge pour la liberté d’expression et pour une information éloignée de toute manipulation mentale. Pendant que les mainstream distraient les masses avec des faits divers sans enjeu ou avec un enjeu qui les sert, pendant qu’ils s’attardent sur des affaires de football, de show-biz, de galette des rois ou qu’ils tentent de faire passer la pilule des retraites en douceur comme lorsqu’ils présentaient des reportages sur la dernière mode des masques du temps du covid, pendant ce temps-là des journalistes improvisés cherchent à répondre aux questions existentielles de leurs semblables et leur dévoilent des vérités.

Comment les mainstream parviennent-ils encore, après tant de bobards, à hypnotiser une frange non négligeable de la population ? Grave question. Et comment ces gens accordent-ils encore la moindre crédibilité à ce que leur déverse leur poste de télévision ? Car ce sont essentiellement les chaînes mainstream qui captent encore leur attention. Elles ont tellement menti depuis trois ans, elles ont tellement été démenties par les faits, et cela continue, qu’on se pose toujours ces questions. L’hypnose est justement le mot approprié quand on touche au phénomène de formation de masse, nous dit Mattias Desmet. Celui-ci développe la thèse selon laquelle, en concentrant l’attention du public sur une zone étroite de son champ psychologique, les médias lui imposent de ne voir que la partie de la réalité mise en avant. Même si le monde s’écroule autour de lui, le public n’en sera pas conscient. Ce phénomène a tout de l’hypnose. C’est exactement de cette manière que procède l’hypnotiseur en concentrant l’attention de son patient sur une partie restreinte de son champ de perception, un petit objet le plus souvent. Les mainstream font de même. Ils subjuguent les masses en concentrant leur attention sur un aspect, si possible, positif de la réalité. En la circonstance, le vaccin. Un vaccin qui était censé être l’aspect positif du scénario médiatique covid. Au milieu de la peur infligée, une solution qu’on réclamerait à corps et à cris ensuite. Sous cette emprise, en dehors de ce point d’ancrage, les gens furent dans l’incapacité de distinguer le reste de la réalité, quand bien même les autres aspects les tuaient à petit feu. Et beaucoup sont encore dans cette incapacité. Voilà pourquoi les effets délétères des injections demeurent oblitérés dans l’esprit d’une partie de la population. « Leur richesse, leur santé, l’avenir de leurs enfants, ils ne le remarquent plus », soupire Desmet. Tout ça ne compte plus. Ils ne considèrent plus que le point de fixation que les magiciens du paysage audiovisuel agitent devant leurs yeux. Allez ensuite les réveiller en douceur. On a été plus d’un à s’y risquer en pure perte. Ce que vous pourriez leur dispenser comme informations objectives n’investit aucun champ psychologique chez eux. Vos propos resteront lettre morte. C’est une indéniable réussite que les mainstream ont à leur actif. Mais cette réussite au service des ploutocrates n’a pas été obtenue par l’opération du Saint Esprit. Elle a été le résultat de la ferme entremise d’un organisme connaisseur en la matière, la CIA.

Depuis cinquante ans, on s’est illusionné. On a tous voulu croire que les médias n’étaient pas si corrompus, qu’ils étaient impartiaux dans l’ensemble et intègres. Au fil du temps toutefois, on s’est aperçu du contraire. On leur a fait crédit à tort et à travers. On avait beau être atterré par les émissions politiques indigentes comme celles de la 5 (ne leur faisons pas de pub, même négative, en les citant), les shows politiques qui n’avaient qu’un but, la distraction, les biais gauchistes de plus en plus prégnants sur toutes les chaînes et les radios, à commencer par celles du service public. Et surtout au fur et à mesure par l’étroitesse du débat autorisé. On avait beau être atterré, dis-je, on n’y voyait qu’une vilaine dérive, une mauvaise foi idéologique, et rien d’autre. En douce, le champ des débats s’est lentement réduit. Il y a loin des empoignades de chez Polac (et pourtant le personnage m’était assez odieux) aux face-à-face insipides que sont devenus les débats politiques. C’est que les véritables opposants ne sont jamais conviés à s’exprimer, n’ayant pas l’aval du système. Ainsi, ce qu’affirme Mattias Desmet s’applique ici stricto sensu. Aux mainstream, hypnotiseurs des foules, la mission a été confiée de limiter le plus étroitement possible le champ réflexif de leur auditoire, afin de museler la libre pensée, sans que cela se voie.

Rima abdul malak attaque c8 et cnews

Comme si les autres chaînes respectaient la diversité d'opinions ! De qui se moque-t-elle ?

Abordons maintenant le degré de complicité de ceux qu’on a appelés longtemps à tort des journalistes, ce qui supposait de leur part un minimum d’honnêteté qu’ils n’ont pas. Comment donc les médias dominants nous ont trompés et nous trompent encore ? Diverses sources l’expliquent. D’abord un documentaire du site Stop World Control a révélé les crimes à travers le monde qui proviennent de mensonges médiatiques. Il accrédite l’idée que les médias entretiennent l’ignorance et la peur. Les journalistes suivent en fait une même feuille de route qui va dans ce sens. Ils sont payés, non pour relater les événements et les préoccupations des peuples avec une certaine éthique, mais au contraire pour mentir et vendre la guerre.

La confession d’un ex-journaliste du Frankfurter Allgemeine Zeitung, Udo Ulfkotte, est encore plus saisissante et doit nous ouvrir les yeux. Son repentir date de 2014 : « Je suis journaliste depuis environ 25 ans et j’ai été éduqué à mentir, à tricher et à ne pas dire la vérité au public. Mais quand je vois maintenant, ces derniers mois, comment les médias allemands et américains essaient d’apporter la guerre en Europe, d’amener la Russie à la guerre, c’est un point de non-retour. Ce n’est pas bien ce que j’ai fait dans le passé pour manipuler les gens, pour faire de la propagande contre la Russie et ce n’est pas bien ce que mes collègues font et ont fait dans le passé parce qu’ils sont soudoyés pour trahir les gens. […] la guerre n’arrive jamais spontanément. Il y a toujours des gens qui sont derrière et qui poussent à la guerre. Ce ne sont pas seulement des hommes politiques, ce sont aussi des journalistes […] nous avons trompé nos lecteurs par le passé uniquement pour pousser à la guerre. » Ulfkotte évoque ensuite les lobbys pro-américains qui contrôlent le narratif en faveur des Etats-Unis. Il avoue même qu’il a bénéficié du soutien de la CIA. Ce journaliste dégoûté par tant de fourberies est passé aux aveux en écrivant un livre. Il est à noter qu’il y est déjà question de l’agressivité des atlantistes envers la Russie. Cette dernière ne passera à l’offensive que huit ans plus tard. Poutine aura fait preuve de patience. Peut-être n’était-il pas prêt lui aussi. Parce que, de leur côté, Merckel et Hollande ont admis que les occidentaux avaient accepté les accords de Minsk sans avoir l’intention de les respecter mais pour gagner du temps seulement. Vous avez là toute la duplicité occidentale, et les impudents s’en vantent en toute impunité. Mais il y a fort à parier que Poutine les avait vus venir. Ulfkotte, quant à lui, savait que son livre lui attirerait beaucoup d’ennuis. Moins de trois ans plus tard, le téméraire rédacteur mourait d’une crise cardiaque, fort opportune pour tous ceux qu’il blâmait. C’est fou combien de personnes meurent de crise cardiaque depuis quelques années !

Une autre révélation, cette fois en caméra cachée, celle de Project Veritas, est venue du directeur technique de CNN, Charlie Chester. Un garçon arrogant, sans scrupule et un sacré manipulateur. Il va admettre avoir abusé volontairement son public et n’en éprouve apparemment aucun remords. Et tout ça pour quoi ? Pour complaire à sa direction. Uniquement dans ce but ! Nulle part, il ne montrera qu’il s’agit pour lui d’un combat pour des idées. Rien que de l’opportunisme. Quelle est donc cette espèce de journaliste qui a renoncé à la moindre éthique ?

Alors quels sont les faits ? Eh bien, Il a admis que sa chaîne avait sciemment surfé sur la peur du covid en l’amplifiant au besoin. Il a ainsi gonflé les taux de mortalité, quand ils ne lui semblaient pas assez élevés, car les taux d’audience montent avec la peur. Et ils ont battu des records pendant le covid. Les patrons de CNN et les patrons des patrons ont dû apprécier. Le covid, pour certains une aubaine !

Chester poursuit avec le même cynisme. Les journalistes d’information sont briffés, avoue-t-il, pour diffuser de la propagande. La direction leur dit ce qu’ils doivent dire sur le plateau. « Les seules personnes qu’on laisse à l’antenne sont pour la plupart des personnes dont il est prouvé qu’elles ont mordu à l’hameçon ». Une chaîne de réinformation a ainsi recensé dans des dizaines de journaux télévisés, sur différents mainstream, la même phrase de propagande prononcée mot pour mot. Les journalistes ne sont même plus des propagandistes, mais des prompteurs à visage humain. En fait, ce ne sont plus que des robots.

Revenons à CNN. Ordre a donc été donné à ses journalistes de parler sans cesse du covid pour ne pas laisser retomber la frayeur. Passés le covid et l’éviction de Trump, laisse échapper Chester, on a mis la chaîne en ordre de marche sur l’arnaque climatique. Mission : reproduire une mise en scène anxiogène. A la demande de savoir comment se déroulera la mise en scène, le charlatan reste évasif et fait quelques suppositions, ce qui montre que lui-même n’est qu’un pâle exécutant qui ne connait pas à l’avance la feuille de route que le chef de la chaîne, Jeff Zucker, lui présentera. Zucker a démissionné entre temps, il y a presqu’un an. Une démission dont s’est réjoui Trump. Après une chute des audiences, comme quoi leur politique d’audimat ne marche pas si bien que ça, la reprise de WarnerMedia, propriétaire de CNN, par un donateur de Trump, John Malone, n’est peut-être pas pour rien dans la démission de Zucker. Une plus grande impartialité est toujours attendue dans la ligne éditoriale. Elle est peut-être arrivée, ces jours-ci, avec la reconnaissance par CNN que l’Ukraine est devenue un laboratoire pour tester les armes occidentales.

Le Washington Post est-il aussi atteint du syndrome CNN ?

En résumé, il y a trois spécimens de journalistes mainstream. Il y a d’abord le journaliste complice et fier de l’être, dont on n’a rien à attendre sinon qu’il se prête aux pires manipulations, puis il y a le journaliste que sa conscience travaille, qui le fait savoir et se voit éjecter, et enfin il y a le reste de la meute, veule et pusillanime, qui se terre par crainte et par intérêt. Parmi ces journalistes falots et serviteurs dévoués de la machine totalitaire, prenons un cas au milieu de tant d’autres, celui de la présentatrice de la BBC, Jennie Gow. A 45 ans, elle a subi, il y a deux semaines, une grave attaque cérébrale qui lui a ôté la parole et la faculté d’écrire. Elle désespère de se rétablir complètement. Comme toujours, personne ne semble étonné de ce genre de pathologie subite chez des personnes jeunes et en bonne santé. Elle, la première. Sa famille et ses confrères ensuite. Attendra-t-elle une nouvelle attaque pour sortir du déni ou du mutisme ? Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas eu l’antécédent de sa collègue Lisa Shaw, morte à 44 ans d’un AVC foudroyant provoqué par la vaccination. Faudra-t-il plutôt attendre que les effectifs des médias soient décimés pour qu’enfin la parole afflue et submerge le mur du silence qu’eux-mêmes ont érigé ? Tel un nouveau metoo ! Si la digue rompt, alors ce sera un tsunami de colères. Des mainstream, il ne restera qu’un amas de décombres et des millions de gens hébétés d’avoir vu déferler un raz de marée sans rien y comprendre.¾

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