Abordons maintenant le degré de complicité de ceux qu’on a appelés longtemps à tort des journalistes, ce qui supposait de leur part un minimum d’honnêteté qu’ils n’ont pas. Comment donc les médias dominants nous ont trompés et nous trompent encore ? Diverses sources l’expliquent. D’abord un documentaire du site Stop World Control a révélé les crimes à travers le monde qui proviennent de mensonges médiatiques. Il accrédite l’idée que les médias entretiennent l’ignorance et la peur. Les journalistes suivent en fait une même feuille de route qui va dans ce sens. Ils sont payés, non pour relater les événements et les préoccupations des peuples avec une certaine éthique, mais au contraire pour mentir et vendre la guerre.
La confession d’un ex-journaliste du Frankfurter Allgemeine Zeitung, Udo Ulfkotte, est encore plus saisissante et doit nous ouvrir les yeux. Son repentir date de 2014 : « Je suis journaliste depuis environ 25 ans et j’ai été éduqué à mentir, à tricher et à ne pas dire la vérité au public. Mais quand je vois maintenant, ces derniers mois, comment les médias allemands et américains essaient d’apporter la guerre en Europe, d’amener la Russie à la guerre, c’est un point de non-retour. Ce n’est pas bien ce que j’ai fait dans le passé pour manipuler les gens, pour faire de la propagande contre la Russie et ce n’est pas bien ce que mes collègues font et ont fait dans le passé parce qu’ils sont soudoyés pour trahir les gens. […] la guerre n’arrive jamais spontanément. Il y a toujours des gens qui sont derrière et qui poussent à la guerre. Ce ne sont pas seulement des hommes politiques, ce sont aussi des journalistes […] nous avons trompé nos lecteurs par le passé uniquement pour pousser à la guerre. » Ulfkotte évoque ensuite les lobbys pro-américains qui contrôlent le narratif en faveur des Etats-Unis. Il avoue même qu’il a bénéficié du soutien de la CIA. Ce journaliste dégoûté par tant de fourberies est passé aux aveux en écrivant un livre. Il est à noter qu’il y est déjà question de l’agressivité des atlantistes envers la Russie. Cette dernière ne passera à l’offensive que huit ans plus tard. Poutine aura fait preuve de patience. Peut-être n’était-il pas prêt lui aussi. Parce que, de leur côté, Merckel et Hollande ont admis que les occidentaux avaient accepté les accords de Minsk sans avoir l’intention de les respecter mais pour gagner du temps seulement. Vous avez là toute la duplicité occidentale, et les impudents s’en vantent en toute impunité. Mais il y a fort à parier que Poutine les avait vus venir. Ulfkotte, quant à lui, savait que son livre lui attirerait beaucoup d’ennuis. Moins de trois ans plus tard, le téméraire rédacteur mourait d’une crise cardiaque, fort opportune pour tous ceux qu’il blâmait. C’est fou combien de personnes meurent de crise cardiaque depuis quelques années !
Une autre révélation, cette fois en caméra cachée, celle de Project Veritas, est venue du directeur technique de CNN, Charlie Chester. Un garçon arrogant, sans scrupule et un sacré manipulateur. Il va admettre avoir abusé volontairement son public et n’en éprouve apparemment aucun remords. Et tout ça pour quoi ? Pour complaire à sa direction. Uniquement dans ce but ! Nulle part, il ne montrera qu’il s’agit pour lui d’un combat pour des idées. Rien que de l’opportunisme. Quelle est donc cette espèce de journaliste qui a renoncé à la moindre éthique ?
Alors quels sont les faits ? Eh bien, Il a admis que sa chaîne avait sciemment surfé sur la peur du covid en l’amplifiant au besoin. Il a ainsi gonflé les taux de mortalité, quand ils ne lui semblaient pas assez élevés, car les taux d’audience montent avec la peur. Et ils ont battu des records pendant le covid. Les patrons de CNN et les patrons des patrons ont dû apprécier. Le covid, pour certains une aubaine !
Chester poursuit avec le même cynisme. Les journalistes d’information sont briffés, avoue-t-il, pour diffuser de la propagande. La direction leur dit ce qu’ils doivent dire sur le plateau. « Les seules personnes qu’on laisse à l’antenne sont pour la plupart des personnes dont il est prouvé qu’elles ont mordu à l’hameçon ». Une chaîne de réinformation a ainsi recensé dans des dizaines de journaux télévisés, sur différents mainstream, la même phrase de propagande prononcée mot pour mot. Les journalistes ne sont même plus des propagandistes, mais des prompteurs à visage humain. En fait, ce ne sont plus que des robots.
Revenons à CNN. Ordre a donc été donné à ses journalistes de parler sans cesse du covid pour ne pas laisser retomber la frayeur. Passés le covid et l’éviction de Trump, laisse échapper Chester, on a mis la chaîne en ordre de marche sur l’arnaque climatique. Mission : reproduire une mise en scène anxiogène. A la demande de savoir comment se déroulera la mise en scène, le charlatan reste évasif et fait quelques suppositions, ce qui montre que lui-même n’est qu’un pâle exécutant qui ne connait pas à l’avance la feuille de route que le chef de la chaîne, Jeff Zucker, lui présentera. Zucker a démissionné entre temps, il y a presqu’un an. Une démission dont s’est réjoui Trump. Après une chute des audiences, comme quoi leur politique d’audimat ne marche pas si bien que ça, la reprise de WarnerMedia, propriétaire de CNN, par un donateur de Trump, John Malone, n’est peut-être pas pour rien dans la démission de Zucker. Une plus grande impartialité est toujours attendue dans la ligne éditoriale. Elle est peut-être arrivée, ces jours-ci, avec la reconnaissance par CNN que l’Ukraine est devenue un laboratoire pour tester les armes occidentales.