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Les antécédents despotiques de l’Union Européenne

Le 25/03/2023

Dans Actualités

Résoudre une enquête nécessite fréquemment de remonter le temps pour comprendre les raisons d’un acte criminel et par la même occasion l’identité de son auteur. Aussi, pour savoir pourquoi nous en sommes arrivés à la situation dramatique actuelle, pourquoi nous nous dirigeons comme des moutons vers le précipice, la meute mondialiste à nos trousses, nous autres européens devons nous demander quel carcan avons-nous laissé se construire autour de nous. Quels sont ceux qui ont prémédité l’enfer qu’est devenue l’Union Européenne ? Quels furent leurs mobiles ? A qui ils obéirent ? Et comment nous ont-ils fait miroiter le paradis quand ils se promettaient entre eux de nous claquemurer dans cette prison à ciel ouvert ?

Voyez le chemin parcouru, des origines de la construction européenne où l’on nous prédisait un avenir radieux jusqu’à ce chaos délibéré dans lequel se débat l’UE. Les fondateurs promettaient aux peuples d’Europe un avenir sans guerre ni crise économique s’ils consentaient à s’unir sous la bannière bleue constellée d’étoiles. A contrario, dans un futur proche, nous devrons montrer des passes à tous les coins de rue, user de  monnaie numérique contrôlée par une autorité sourcilleuse, nous ne nous régalerons plus de viandes mijotées mais d’insectes, nous regarderons une télé au message unique, déclinée en une trentaine de chaines identiques, nous vivrons dans une démocratie en trompe l’œil une vie au milieu de villes prisons, les fameuses villes 15 minutes. C’est loin du tableau idyllique d’il y a cinquante ans. L’Europe d’aujourd’hui est à cette vision enjôleuse ce que le goulag est au club Med. En écoutant Macron se repaitre de mettre le pays à feu et à sang et de vouloir continuer sous les ordres de ses supérieurs immédiats, à savoir l’UE, si vous n’avez pas compris que nous entrions définitivement en régime totalitaire, attendez d’être les suivants à faire l’objet de la vindicte de l’Etat policier. Le tour de chacun finit toujours par arriver avec ce genre de régime. Ce genre de régime finit toujours par rosser même les plus dociles.

Alors que s’est-il passé ? Nous savons déjà que la construction européenne fut un projet conçu après la guerre par des instances décisionnaires américaines. L’Europe ainsi construite devait s’inscrire dans un projet de vassalisation de tout le continent. Tout fut concocté à Washington, et les acteurs français comme Jean Monnet ou Robert Schuman ne furent que des supplétifs de la CIA. Ils s’en sont défendus dans les mainstream, mais les historiens ont tranché depuis longtemps pour qu’il ne soit plus question d’y revenir. L’Europe est née d’une opération de la CIA, à travers le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE), tout comme le renversement de Mossadegh en Iran et le retour du Shah à Téhéran. De même que le Shah croyait que sa restauration ne le devait qu’à sa prétendue popularité auprès de son peuple, il y en a dans ce pays qui pensent encore que l’Europe est née des souhaits candides des européens et ne doit son existence qu’à eux seuls. Quelle erreur ! Par ailleurs, nous avons ici soutenu à plus d’une reprise l’importance du recyclage de SS dans l’appareil d’Etat américain mais aussi dans les instances internationales et en particulier européennes. Nous allons maintenant découvrir à quel point cette Europe, bâtie sans les peuples mais avec le concours des VRP de l’élite, est née sur les fonts baptismaux des utopies nazies. Et cette Europe n’en a rien oublié.

Nous devons à François Asselineau d’avoir documenté à souhait une telle réalité historique. Les éléments que nous allons reprendre proviennent d’une de ses conférences données en 2015 et faisant apparaitre de nouvelles preuves des origines nazies de l’Europe contemporaine. Cela tient non seulement aux hommes qui ont mené l’Europe là où elle est, mais encore à la philosophie morbide qui la sous-tend depuis son avènement. Si l’Europe était née sous des auspices de générosité et d’altruisme aux antipodes du nazisme, pourquoi alors se termine-t-elle dans le bellicisme, le soutien aux ukronazis, l’arbitraire, le fichage, le matraquage, l’idéologie et que sais-je encore ?

Une nouvelle Europe, caractérisée par la solidarité et la coopération entre ses peuples, une Europe sans chômage ni crises économiques et monétaires, voilà bien le genre de formule qu’un européiste ne renierait pas aujourd’hui. Eh bien ces mots si humanistes, sachez-le, sont ceux du SS Seyss-Inquart en 1940. Hitler lui emboitera le pas l’année suivante en déclarant 1941 l’année historique du grand regroupement de l’Europe. Les fondements juridiques vont ensuite être élaborés par Roland Freisler, le concepteur même de communauté européenne. Pour donner une idée du personnage et de ses qualités intrinsèques, il fut de ceux qui participèrent à la conférence de Wannsee de sinistre mémoire, où se joua le sort des juifs et où se mit en place la solution finale. Freisler présida aussi le tribunal qui jugea les conspirateurs de l’opération Walkyrie visant à assassiner Hitler en 1944. La communauté européenne pouvait-elle avoir un père fondateur aux mains plus ensanglantées ?

Roland freisler

Roland Freisler

Afin de convaincre la France de participer à la nouvelle Europe, une exposition se tint à Paris en juin 1941, l’exposition de la France européenne. Une nouvelle Europe sans frontières fut un des slogans de cette manifestation. Encore une accroche publicitaire dont les européistes auront usé et abusé. En France, pendant l’occupation, nombreuses furent les oreilles attentives à ce battage, à commencer par celles de Pierre Laval qui affirma en juin 42, au plus sombre du conflit, que de cette guerre surgira inévitablement une nouvelle Europe. Même si l’Allemagne la perdit, l’Europe baptisée par les fées nazies allait tout de même survivre et donner raison à Laval. Et regardez bien l’argument final employé par l’ancien socialiste. Nous voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer […] dans une Europe nouvelle et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre civilisation. C’est le même genre de chantage que nous ont fait les européistes depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ou nous prenons le train de l’Europe réclamée par Jean Monnet… et l’establishment américain, ou bien c’est notre déclin pur et simple.

Exposition france europeenne

En réalité, l’Europe fantasmée par les nazis était censée devenir le quatrième Reich. Un rapport tenu secret l’a révélé sur le MailOnline. Et c’est à ce stade que l’on va voir le passage de témoin, ou comment ce projet de communauté européenne va survivre au régime nazi pour se poursuivre dans toute l’Europe avec l’Union européenne. Pas à pas. Avec autant d’obstination que de machiavélisme. Ainsi avant même la fin de la guerre, Paris n’était même pas encore reprise qu’une réunion secrète se tenait à l’Hôtel Maison Rouge de Strasbourg au cours de laquelle de hauts fonctionnaires américains de la Navy et du ministère de l’armement décidèrent que le quatrième Reich serait un empire économique et non militaire d’une part et d’autre part pas uniquement allemand. Les entreprises allemandes et leur réseau de sociétés écrans à l’étranger ainsi que les importants capitaux conservés par l’Allemagne dans les pays neutres seraient mis à contribution. La banque, l’industrie et la finance s’étant vite rétablies dans l’Allemagne d’après guerre, elles le firent en collaboration étroite avec leurs nouveaux alliés américains. Moins de dix ans plus tard, en 1954, lorsqu’il s’agit de créer la CED, la Communauté Européenne de Défense, on envisagea de constituer une armée européenne sous commandement américain et avec des généraux hitlériens ! Deux ans plus tard, l’embryon d’armée allemande, recréée sous l’égide du général Hans Speidel, s’adonnait à des exercices militaires avec les Etats-Unis. Et l’année suivante, en 1957, ce même Speidel accédait au poste de général des forces armées de l’OTAN pour le Centre Europe. Un autre transfuge nazi Reinhard Gehlen œuvra au plus haut niveau pour les services secrets américains, ce qui lui permit, en passant, d’échapper au tribunal de Nuremberg pour crimes de guerre. Tout comme Alexandras Lileikis, ancien officier nazi, qui exécuta pas moins de 60 000 juifs et qui, en travaillant pour la CIA, s’évita lui aussi d’être traduit devant un tribunal. Comme le dit un officiel de la CIA de l’époque : les américains ont vendu leur âme aux allemands à cause de leur désir hystérique et frénétique de déjouer l’ennemi soviétique. Et c’est cette même CIA, désormais infestée des pires criminels de guerre, qui diligentera Jean Monnet pour construire l’Europe de l’avenir à partir de la recette nazie assaisonnée à la sauce yankee.

Hans speidel

Affiche du PCF (1958)

L’ancêtre de l’UE que fut la CEE, la Communauté Economique Européenne, fut fondée en 1957 suite au traité de Rome. Là encore, les négociations préparatoires au traité accueillirent des nazis comme l’ancien juriste Karl Friedrich Ophüls. Rappelons aussi le cas emblématique de Walter Hallstein, prisonnier de guerre à Cherbourg et moins de sept ans plus tard membre du gouvernement allemand. A ce titre, il élabora les modalités de la construction européenne et cosignera avec Adenauer le Traité de Rome. Premier président de la commission européenne de 1958 à 1967, il préconisa très tôt une Europe fédérale, ce à quoi un De Gaulle clairvoyant opposa son veto. A peu près à la même époque, Washington faisait savoir ses bonnes dispositions en faveur d’une monnaie européenne, quarante ans avant l’euro. Malgré les changements politiques à la Maison Blanche, la CIA n’a cessé de promouvoir l’unification européenne, rapporte en 2000 le Daily Telegraph suite à la déclassification de certains documents. Le Deep State dans son ensemble, c’est-à-dire les fondations Ford et Rockefeller, jadis fascinées par Hitler, et le Département d’Etat, tous poussaient à la monnaie unique mais de façon subreptice. Sans que cela se sache, au nez et à la barbe des peuples concernés.

Le mondialiste Tommaso Padoa-Schioppa écrira dans un éclair de lucidité et sous la forme d’un aveu que l’Europe ne procède pas d’un mouvement démocratique. Elle s’est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé. Qu’en de si jolis termes ces choses-là sont dites ! Et pour que l’on ne pense pas qu’il s’agisse seulement du passé, nombre de hauts représentants actuels de l’UE ne rechignent toujours pas à se faire photographier aux côtés de néonazis notoires. Je vous en épargne la liste fastidieuse, mais ô combien consternante.

Pour avoir repris l’idée nazie d’une communauté familiale européenne, l’Europe moderne s’est construite dès sa naissance dans un moule mal dégrossi. Non seulement sa philosophie a été héritée des nazis, mais, pire encore, beaucoup de ses architectes ne furent que d’anciens SS recyclés par la CIA. Tout cela pour aboutir à ce qu’elle est aujourd’hui : le vassal des Etats-Unis ployant l’échine sous le fouet d’Ursula, en bonne descendante de la soldatesque teutonne. D’ailleurs ne brigue-t-elle pas désormais la direction de l’OTAN, cette walkyrie !

Il faut reconnaître que tout avait été bien caché jusque là et que peu de monde avait fait l’effort de dépoussiérer l’histoire en époussetant la couche de duplicité déposée par la CIA pour camoufler la construction de l’Allemagne nazie et faire qu’elle se perpétue.

Alors, je vous le demande, qu’attendons-nous pour déserter ce quatrième Reich ? Jean Moulin nous regarde.¾

Nazisme Union Européenne