Les attaques anthropologiques se déchaînent aujourd’hui tous azimuts. Ainsi, après avoir inventé le genrisme et ses fadaises, le wokisme fait appel au cannibalisme pour détruire ce qui reste de l’homme. Vous avez bien lu, au cannibalisme. Eh oui, si votre but était de détruire l’homme, le mieux serait de faire en sorte qu’il se dévore lui-même, n’est-ce pas ? Le sieur Magnus Soderlund dont vous oublierez comme moi le nom dès la fin de ce billet, scientifique suédois de son état, enfin c’est ce qu’il prétend, avança ce moyen de lutter contre le changement climatique lors d’un sommet en 2019, le Gastro Summit, cela ne s’invente pas ! Pour lui il faut s’habituer à manger des aliments dont on n’a pas l’habitude, tels que la chair humaine provenant des cadavres. C’est là une solution alimentaire durable, selon cet expert ! Et puis un jour ce bienfaiteur de l‘espèce humaine nous dira qu’on pourra se servir directement sur les vivants, du moins certains d’entre eux. Est-ce moi seul qui suis horrifié d’entendre de telles choses sortir de la bouche d’éminentes personnes ou bien partagez-vous mon écœurement ? Ce genre de propos devrait soulever une tempête d’indignations. Ce devrait faire scandale et son auteur devrait s’enfuir de honte. Au lieu de cela il semble satisfait de lui. C’est à cela qu’on reconnait la décadence. Un degré de plus dans l’horreur est franchi et on veut l’ignorer. Je n’ai que mépris pour tous ceux que cela ne révulse pas. Car on sait que ces gens-là, pour fous qu’ils soient, sont envoyés par la caste pour nous habituer à l’idée de vivre dans un tel capharnaüm. Toutes les digues de la barbarie sont rompues si on accoutume la masse à ce genre d’idées plus que nauséabondes. Cette fois, l’épithète est méritée.
Il y aura toujours des intellectuels pour être fascinés par cette perspective, surtout quand elle est transgressive. Des transgressions, j’aurais pu en citer tant et tant qui émaillent les nouvelles, tous les jours. Il a bien fallu en limiter les exemples ici. On trouvera parmi ces intellectuels, qui sait, des sociologues, des philosophes et… des médecins ! Pourquoi pas. La dystopie dans laquelle nous pénétrons ne s’est donné aucune limite. Elle s’apparente de plus en plus à l’Enfer de Jérôme Bosch.¾
Photo d'illustration : L'Enfer, extrait d'un panneau du triptyque Le Jardin des Délices, Jérôme Bosch