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Le taureau européiste est blessé

Le 08/01/2025

Dans Actualités

Etant donné que Trump arrive à la Maison Blanche dans deux semaines, la mondialiste UE manœuvre pour se passer de Washington et voler de ses propres ailes, contrainte et forcée qu’elle se trouve. Ne serait-ce que pour des raisons financières. Elle anticipe le fait que Trump réussisse à drainer le marais de DC et veut prendre le relais avant d’être mise devant le fait accompli. D’où un certain nombre de déclarations de ses petits chefs en ce sens, ces jours derniers. Mais, je le répète, ces gens sont des nains politiques qui n’ont pas la vision de leur mentors américains et qui disposent encore moins de moyens financiers. Ce ne sont que des exécutants qui sont livrés à eux-mêmes et à la férocité du monde multipolaire qui se profile. Dans de telles circonstances, on risque de les voir se crisper, se recroqueviller jalousement sur leur pouvoir et devenir, chaque jour, plus enragés.

Les hommes de l'ombre

Les Young Leaders, ces gauleiters du mondialisme, s’activent ouvertement au niveau européen. Voyez par exemple la nomination de Jens Stoltenberg au Bilderberg ; n’est-ce pas une affectation destinée à militariser la réponse de l’Etat profond, au moins de ses cercles européens, à la vague qui viendra d’Amérique ? Pris en étau par le matador Trump d’une part et par les incessantes banderilles d’Elon Musk d’autre part, le taureau européiste verse dans l’hystérie. Preuve s’il en est de son impuissance à maîtriser la cuadrilla et à rendre vaines les attaques qu’il subit. Ces gauleiters, la bave aux lèvres, traitent Musk de voyou. Les chiens ! Récemment, il a de fait apporté son soutien à l’AfD et à sa représentante Alice Weidel, la candidate à la chancellerie, qui a le vent en poupe. La crainte que l’UE tente un coup de force, si Weidel l’emportait aux législatives de février, sur le mode de ce qui s’est passé en Roumanie, l’a fait sortir du bois. Ne cessant de distribuer les coups, après l’Allemagne, Musk a fustigé le gouvernement britannique pour sa responsabilité écrasante dans le scandale des grooming gangs, en particulier le Premier ministre Keir Starmer, lorsqu’il était à la tête du Service des Poursuites de la Couronne. Le fait qu’on apprenne aujourd’hui qu’il ne s’agissait pas seulement, si je puis dire, de 1400 petites victimes mais de 250 000 voire, dit-on, d’un million de fillettes blanches, « coraniquement impures », massacrées par des bandes de violeurs pédophiles musulmans, d’origine pakistanaise, ça met en perspective la monstrueuse politique de Starmer qui voulait étouffer l’affaire pour soi-disant ne pas stigmatiser les musulmans. Sempiternelle excuse de la gauche pour justifier sa complicité dans le crime. Bref, là encore, Musk apporte son soutien à Nigel Farage et pourrait faire pencher la balance le moment venu, les travaillistes au pouvoir n’étant pas au mieux de leur forme vu la tournure que prennent les événements dans ce pays. Ajoutez à cela l’emprisonnement arbitraire du lanceur d’alerte Tommy Robinson, et la coupe est pleine. Cela aussi a été dénoncé par Musk. Combien de Julian Assange vont-ils mettre sous les verrous pour museler la terrible vérité ? On remarquera au passage qu’en ce qui concerne la France Musk n’apporte son soutien à personne. Ça n’est pas fait pour nous rassurer, mais traduit le fait qu’aucune alternative n’a émergé chez nous. Aucune ApF, aucune Alternative pour la France. Toutefois, si l’Allemagne devait quittait l’UE, nul doute que ce serait le chant du cygne de cette dernière. Par la force des choses, alors, la France serait libérée.

A l’heure où les tracteurs de la Coordination rurale se lancent à l’assaut de la capitale, l’analyste Marc Gabriel Draghi, braquant les projecteurs sur cette Europe, a suggéré au mécontentement populaire, plutôt que de se manifester à Paris, de le faire à Bruxelles, lieu du pouvoir réel. Ceci aurait plus d’impact auprès des vrais décideurs. Hannah Arendt l’a expliqué. En totalitarisme, il y a les lieux de pouvoir factices et ceux du pouvoir réel. Il faudrait donc, selon Marc Draghi, que les rébellions européennes aillent clamer leur colère devant les institutions de l’UE, à Strasbourg ou à Bruxelles, ou sous les fenêtres de Black Rock, de la CEDH, des Banques centrales, de Lazare ou Rothschild, que sais-je encore. Procéder ainsi aurait le mérite d’interrompre la comédie des pouvoirs. Passer par-dessus la tête des dirigeants fantoches, qui ne dirigent plus rien, ferait trembler les véritables décideurs, pour une fois en première ligne, sous les feux de la révolte qu’ils ont attisée.

La France n’étant plus qu’un länder, Macron n’a plus que les fonctions d’un fondé de pouvoir. Il n’a de plus ni l’étoffe d’un président, ni les qualités requises et encore moins l’ambition de l’être. Il obéit simplement au Consortium. Les décisions qu’on nous inflige, au premier rang desquelles la législation ségrégationniste des ZFE et celle des DPE pour les logements classés G, les accords du Mercosur, les politiques énergétique et migratoire suicidaires, le tonneau des Danaïdes de la guerre en Ukraine, toutes destinées à engendrer la paupérisation, sont maintenant directement prises hors de France. Des étrangers nous gouvernent déjà, sans nous demander notre avis. Ils utilisent nos politiques comme du petit personnel ayant pour vocation de faire croire que ce sont eux qui décident. Pendant ce temps-là, les « décideurs de l’ombre » (de moins en moins de l’ombre puisque leurs noms sont bien connus désormais) poursuivent leur feuille de route. Chacun sait, pour peu qu’il se documente, que Macron et Bayrou ne contrôlent plus rien. Le voudraient-ils seulement, qu’ils ne pourraient faire marche arrière. Des mesures anti-immigration, anti-Mercosur ou encore des mesures contre les folies escrologistes seraient systématiquement bloquées par l’UE. Leur rôle se limite donc à communiquer pour abuser le petit peuple vissé devant les chaînes télé, elles aussi largement complices de cette grande trahison. Les politiques sont des puppets dont le show ne fait plus rire personne. Ils ne prennent plus aucune décision réelle. Ils dévient l’attention des vrais enjeux, histoire que les médias passent à autre chose et distraient le public avec des sujets anecdotiques… Le tout est assez bien rodé, depuis le temps.

Le pays s’écroule et les gens ordinaires vaquent à leurs occupations, sans rien voir ni vouloir voir. Alors la question cruciale est : qu’attendent les gens ? Pourquoi une si coupable léthargie ? Bien sûr certaines franges de la population se sont élevées tour à tour contre ce pouvoir totalitaire qui ne se cache plus. Mais les analystes restent sans voix lorsqu’ils cherchent à connaître l’origine de cette apathie.

Il y a peu, je suis tombé sur un micro-trottoir qui apporte des éléments de réponse. Il a eu lieu en Grande Bretagne. Une dame, tout ce qu’il y a d’ordinaire, est questionnée. Avez-vous pris le vaccin covid ?, lui demande-t-on. Elle répond par l’affirmative, esquissant un sourire laissant penser qu’elle attend d’être félicitée. Au lieu de ça, l’interviewer revient à la charge. Pensez-vous que c’était la bonne décision ? Avez-vous ressenti peut-être une pression à un moment donné pour le prendre ? La réponse de la dame est saisissante : Je pense que je l’ai fait, comme on m’a dit de le faire. Et elle ponctue sa réponse d’un rire. Est-ce que c’est une chose sensée à faire ?, lui réplique-t-on. Et c’est sur sa dernière réponse qu’il faut s’interroger. Elle se défend alors : Quelqu’un de plus intelligent que moi prend les décisions. Et à la question de faire confiance a priori à ces gens intelligents, elle finit par un Que faire ?

Notez que pour cette dame la question se pose avant tout en termes de suivisme, de conformisme. J’ai fait comme on m’a dit. Mais qui est ce on ? Elle se garde bien de le préciser. Et quand le sondeur pose la question de la confiance en ceux qui édictent les règles à suivre, elle considère que ces gens-là sont plus intelligents qu’elle et savent mieux qu’elle. Est-ce une façon de botter en touche afin de ne pas chercher plus loin pour son confort personnel ? Ou est-ce de l’humilité ? Franchement, je l’ignore. Quoiqu’il en soit, c’est parce que ces gens sont plus intelligents qu’elle s’en est remise à eux. Mais s’ils lui avaient demandé de se suicider, ces gens si brillants, aurait-elle accédé à leur demande si aisément ? Poussée dans ses derniers retranchements, elle finit par admettre que de toutes les façons elle n’avait pas d’autre choix. Lassée, elle coupe court et s’enfuit.

Quel enseignement tirer de tout ça ? Eh bien je crois que ce que cela met en exergue c’est le besoin de l’homme ordinaire de courber l’échine devant l’un de ses semblables, mis sur un piédestal. D’où vient ce besoin ? Je n’en ai qu’une vague idée. Mais c’est bien ce ressort qui est exploité ici. Lorsque les gens adoptent un régime monarchique, n’acceptent-ils pas tacitement de se soumettre les yeux fermés à l’un des leurs, qu’ils désigneront sous le nom de roi ou de reine ? Dans le cas du micro-trottoir qui nous occupe, le président, le ministre de la santé ou le médecin de plateau ont été des substituts du roi. Ils sont tous venus dire pourquoi il fallait ployer l’échine devant eux et leurs diktats. Accepter les masques, accepter les confinements, accepter les multiples injections… Et les gens ordinaires qui ne pensaient pas à mal ont courbé l’échine et ont accepté de faire comme on leur avait dit de faire. Les rois, c’est bien connu, sont plus intelligents que leurs sujets. Ils savent ce qu’il faut faire. Pourtant l’histoire est pleine de rois qui savaient quoi faire et qui furent renversés. Donc la piétaille obéit. Sinon que faire ? Je pense que, même dans un pays régicide comme la France, ce ressort demeure. Etrange, j’en conviens. Peut-être est-ce dû à la mauvaise conscience collective d’avoir coupé la tête de Louis XVI qui perdure à travers les siècles. Néanmoins, la facilité de s’en remettre à un personnage installé ou à un système, qui s’autoproclame supérieur à nous, est tentant pour beaucoup de nos concitoyens. Par paresse intellectuelle, par instinct de subordination, par lâcheté aussi. A partir de là, les assujettis se berceront d’illusions sous les pires motifs possibles. Ils suivront leur roi de substitution parce qu’il s’y connaitrait davantage dans les décisions à prendre, ou parce qu’il serait simplement plus légitime que quiconque, ou encore parce qu’il en faudrait bien un, et tant pis s’il ne nous veut pas que du bien. Chez les assujettis, courber l’échine est une seconde nature.

On prête à Mandel ces paroles adressées à De Gaulle au moment de la débâcle de juin 40 : « Je n’ai jamais vu un tel effondrement humain. On a entendu un ministre, un ministre !... dire qu’il valait mieux qu’on devienne une province nazie. Au moins on saurait ce qu’il allait nous arriver. » Je me souviens aussi d’une anecdote que m’avait racontée ma sœur, alors institutrice en primaire. Alertée par les prémices d’un Islam à la conquête de la France, elle s’en était entretenue avec une atsem de son école. Laquelle lui avait répondu, du tac au tac, qu’elle ne verrait pas d’inconvénient après tout à adopter la religion des envahisseurs. Ministre ou atsem, en voilà deux à l’échine souple. Et c’est à ce genre d’attitude que se conformèrent plus tard tous les assujettis qui embrayèrent sur la propagande covidiste, ployant obséquieusement l’échine devant d’autres totalitaires, les Véran, les Deray et les Toussaint, ces petits marquis aux mains sales.¾

 

Photo d’illustration : Le Taureau de Wall Street © Alexander Naumann de Pixabay

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