Dans son documentaire percutant American Moon, Massimo Mazzucco, convaincu lui aussi d’être face au plus grand mensonge de tous les temps, songe qu’il « n’a donc pas dû être facile pour eux [Armstrong, Aldrin et Collins] de devoir accepter de participer à une bien triste mise en scène, juste pour satisfaire les exigences des Etats-Unis qui voulaient asseoir leur prestige face au monde entier ». La raison est à rechercher dans le serment que fit Kennedy d’amener un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Très vite, les décideurs s’étaient aperçus que bien trop d’obstacles physiques les empêcheraient d’atteindre ce but, en particulier la traversée des ceintures de Van Allen. Manifestement le délai était trop court, et le défi n’était pas à leur portée. Ils se sentirent alors acculés. C’est pourquoi ils choisirent ce subterfuge, à la fois pour ne pas perdre la face et pour des enjeux bien plus grands encore à leurs yeux. Et qu’importait qu’ils mentent au monde entier ! Ils avaient fait pire en supprimant JFK.
Reprenons le cours de Capricorn One, au moment où un technicien du centre de contrôle s’aperçoit que d’après son pupitre les signaux de télévision arrivent avant ceux du vaisseau spatial. Ils semblent même être très proches. Peut-être à 500 km ! En proie au doute qui le ronge quant aux implications de sa découverte, il se confie à un ami, le reporter Robert Caulfield précisément. Mais le technicien trop curieux disparait à la suite de ses confidences, ne laissant derrière lui pas la moindre trace. Ce qui alerte notre journaliste. Caulfield sera d’autant plus décidé à faire toute la lumière qu’il verra que le FBI a monté une arnaque pour le faire tomber ou au moins lui faire peur. Plus tard, Caufield sera même victime d’une tentative d’assassinat. Mais rien ne l’arrêtera dans sa quête, et certainement pas son patron, un capitulard de première.
La capsule rentre bientôt dans l’atmosphère. Mais elle se met inopinément à brûler. Ce scénario était-il prévu ou pas, toujours est-il que dorénavant pour le monde entier les astronautes ont succombé à une avarie. La NASA ne peut donc pas les laisser rentrer chez eux. Le comprenant vite, ils décident de s’échapper. Deux seront repris. Mais le troisième parviendra, malgré un commando chargé de l’éliminer, à rejoindre la foule assemblée pour ses funérailles devant les caméras des grands médias en plein tournage !
Le film délivre au fond un message d’espoir : il y a toujours un grain de sable, il vient toujours un moment où la supercherie s’ébruite. De même, 54 ans après, saura-t-on peut-être le fin mot de l’histoire d’Apollo XI. La chute de l’Etat profond s’accompagnera de la levée de bien des mystères, à commencer par le sens caché des événements profonds dont parle Peter Dale Scott, ces événements qui vont de la mort de JFK au 11 septembre en passant par le Watergate, et qui ont été provoqués par l’Etat profond américain dans son intérêt propre. Personnellement j’ajouterai à la liste le mystère des missions Apollo dont on peut penser qu’il y a toute sa place.
Bien que Wikipédia ne déroge pas à sa règle de suivre les injonctions mondialistes et traite de conspirationniste tout discours alternatif, son article sur le film mentionne néanmoins que le slogan sur l’affiche originale peut se traduire ainsi : « Seriez-vous choqué si vous appreniez que le plus grand événement de l’Histoire récente ne s’est pas passé du tout ? ». En vérité le slogan est plus affirmatif encore. Il assure qu’il s’agit du plus grand mensonge de tous les temps.