Cependant la mafia médiatique tient encore bon la barre. La smala Duhamel occupe toujours le terrain et compte bien continuer de servir la soupe à la macronie. Seule la chute du régime, par la force de l’argent ou par celle du pouvoir, pourra les chasser de nos écrans.
Outre Manche, le symbole des symboles, la BBC, n’est pas épargné par le flot de critiques. Au cours des auditions de la commission d’enquête britannique sur le covid, l’épidémiologiste et conseiller du gouvernement Mark Woolhouse a reproché à la BBC d’avoir « à plusieurs reprises rapporté [en 2020] des décès ou des maladies rares chez des adultes en bonne santé comme s’il s’agissait de la norme ». La BBC a été, pour ainsi dire, autorisée à amplifier le risque inhérent au covid par la désinformation afin de gagner le soutien du public aux mesures de confinement. On le sait par une enquête du Telegraph, les journalistes de la BBC ont vécu dans un climat de peur à l’époque et ceux qui remettaient en question les confinements étaient ouvertement raillés.
Toutes les problématiques, et pas seulement la pandémie, mises en avant par le mondialisme et alimentées par les médias, se cognent aujourd’hui au réel. Par exemple, le prolifique journaliste anglo-saxon Alex Newman a admis que le discours de l’urgence climatique avait du plomb dans l’aile suite à de nouvelles études toutes concordantes qui confirment qu’il n’a pas lieu d’être. Le narratif climatique périclite. « Je pense que le barrage est enfin en train de craquer », a-t-il dit.
Mais en dehors de ces signes précurseurs de délabrement du complexe médiatique mondialiste, un témoignage éclaire encore mieux l’état dans lequel il se trouve, en particulier aux Etats-Unis. La très représentative Taylor Lorenz du Washington Post s’est expliquée sur sa détresse. Le mieux est de lui donner la parole et d’apprécier l’ampleur du spleen médiatique yankee. Ce qui ressortira de son témoignage est qu’une déroute sans précédent frappe le secteur du journalisme mainstream.
« L’industrie du journalisme est aujourd’hui en pleine chute, déballe-t-elle. Le Los Angeles Times a licencié 115 employés. Ils ont licencié l’ensemble de leur bureau à Washington en année d’élection […] Mais ce qui est vraiment grave c’est que cela fait des mois et des mois que l’industrie des médias licencie. Des dizaines de milliers de journalistes ont été licenciés en fait au cours de l’année. Les grandes compagnies comme BuzzFeed News ont complètement arrêté leurs opérations. Time Magazine a aussi licencié beaucoup de monde… L’écosystème des médias numériques, que moi-même et beaucoup d’autres journalistes avons créé, a été complètement évidé. Et ce n’est pas seulement des sites de médias numériques. Les médias locaux ont été oblitérés. L’industrie du journal est cruelle. Les radios sont pour ainsi dire mortes… En même temps des centaines de travailleurs à Condé Nast, l’entreprise parentale de presque tous les magazines, de GQ à Vogue, au New Yorker, à Vanity Fair, sont sur le point de se mettre en grève parce qu’ils sont aussi en train d’être arrêtés. Même les médias nationaux qui sont dominés par des milliardaires comme le Washington Post, où je travaille, et l’Atlantic, où j’ai travaillé, ont été arrêtés. » La journaliste vedette se plaint ensuite que le métier ne rapporte plus comme avant. Qu’il n’est plus aussi attractif pour un débutant. Et elle achève par cette réflexion : « Je ne crois pas que les gens comprennent à quel point le monde serait mauvais sans les journalistes ». Mais précisément ma cocotte, serait-on tenté de lui rétorquer, le monde est devenu ce qu’il est, mauvais et cruel, parce que ceux qui portent le nom de journalistes ont décliné les obligations qui vont de pair, celles d’instruire le monde en disant le vrai et le réel, en dépit de leurs préjugés, et non pas en rabâchant la parole totalitaire que leur dictent leurs milliardaires de patrons. Alors que la diva de la presse mainstream ne s’étonne pas du résultat. Elle est elle-même à l’origine de son propre malheur et a largement contribué à faire le nôtre. Qu’elle y songe, quand elle aura fini de ne penser qu’à sa petite personne !