Le grand sabotage

Le 27/08/2023

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2023 restera l’année où Macron aura parachevé le grand sabotage de notre industrie de pointe.  Depuis l’affaire Alstom, la liste est longue de ses actes de haute trahison envers la France. Dernièrement encore, il a décidé de se séparer du joyau de technologie que constitue l’entreprise Photonis, leader mondial de la vision nocturne, au profit de l’américain Teledyne.

François Asselineau, dans un tweet empreint de consternation, égrène le chapelet de ces fleurons que le traître a vendus aux américains : Souriau, HGH, Latécoère… Sur les bons conseils de McKinsey, je suppose. Cependant, parmi toutes ces trahisons, qui mériteraient chacune la sanction suprême, il en est une qui dépasse l’entendement. Il en est une qui devrait indigner chacun d’entre nous. Il s’agit de l’affaire Astrid et des décisions du roitelet en son Château, d’abord de priver le pays d’une merveille de technologie, puis de l’offrir à la synarchie anglo-saxonne.

Mais reprenons l’histoire depuis le début. Nous savons de longue date que la gauche française sous l’impulsion des Verts n’a cessé de vouloir le démantèlement de la filière nucléaire. Lorsqu’elle est revenue au pouvoir avec Lionel Jospin, alors premier ministre, elle l’a entamé avec beaucoup d’entêtement. En voici les étapes.

Acte 1 : l’abandon de Superphénix, l’ancêtre des réacteurs nucléaires à neutrons rapides. Ce prototype sera fermé par Jospin en 1997, obéissant de facto au lobby vert, et ce au mépris des intérêts du pays. Son ministre de l’écologie, Dominique Voynet, cette irresponsable qui ira ensuite se planquer au Sénat, cette soi-disant écologiste qui refusera de quitter sa plage sous les cocotiers pour revenir en métropole lutter contre les dégâts du naufrage de l’Erika considérant que ce n’était pas « la catastrophe du siècle », Dominique Voynet, disais-je, interviewée ultérieurement sur son action contre le nucléaire français arborera un grand sourire d’autosatisfaction à l’évocation de ce sabordage.

Acte 2 : il remonte à la présidence Hollande. Le fin stratège aux rondeurs retrouvées programmera la baisse de la part du nucléaire dans  la production d’énergie à 50%. Parallèlement, la filière éolienne se verra favoriser. Le plus beau est que ceux qui ont alors mené cette politique sur le terrain viennent aujourd’hui nous raconter comment gérer les pénuries d’électricité. Pour savoir comment on en est rendu à devoir se rationner, attendez la suite.

Acte 3 : la fermeture de Fessenheim par Macron. Depuis, il nous faut importer de l’électricité de l’Allemagne. Et cette électricité importée provient de centrales à charbon ! N’est-ce pas là un prodige qu’ont réussi les hystériques du CO2 d’origine humaine ? Tous, de Jospin à Macron, auront méticuleusement et patiemment escroqué leur pays. Ils auront bazardé la fleur de leur industrie et trahi la cause du peuple.

Acte 4 : le point final du démantèlement. Il était nécessaire, pour que le nucléaire n’ait plus aucun avenir, que le projet Astrid de renouvellement de Superphénix soit enterré. Astrid était un réacteur de quatrième génération à neutrons rapides, dont seule la France avait le secret. Comme l’explique Frédéric Chaumont d’Agora tv : « Avec Astrid, on aurait fait d’une pierre deux coups. » En effet, on aurait recyclé tous les déchets radioactifs provenant de nos centrales nucléaires, mais aussi on aurait assuré une autonomie énergétique pour deux millénaires, selon l’Office parlementaire des choix technologiques. En outre, Astrid aurait développé une puissance cent fois supérieure à celle des centrales nucléaires actuellement en activité.

Sous des prétextes spécieux et après 700 millions dépensés en pure perte, l’état macronien abandonnait sa construction. Et, ces jours-ci, Macron jetait la dernière pelletée sur le cercueil d’Astrid en cédant le projet à Bill Gates. Oui, vous avez bien lu : à Bill Gates !

Astrid 1
Astrid 2

Je me suis demandé ce que venait faire Bill Gates dans cette nouvelle galère. Pourquoi les oligarques occidentaux auraient voulu de ce fleuron du nucléaire, eux qui ne jurent que par des solutions prétendues vertes comme l’éolien ? En réalité, le nucléaire jusqu’à présent était entre les mains des états. C’était la chasse gardée de ces états. En promouvant l’éolien pour remplacer le nucléaire, cela pouvait devenir lucratif pour les gros bonnets du mondialisme. Seulement en s’accaparant directement Astrid, Gates s’évitait bien des étapes, qui plus est en pompant l’argent du contribuable américain par le biais des subventions du Département de l’Energie.

Quoiqu’il en soit, le fruit de la recherche française aboutit entre des mains étrangères. Une brillante réalisation de plus dont le traitre de l’Elysée aura dépouillée la France. Avec Astrid, nous avions trente ans d’avance et des centaines d’années d’indépendance énergétique. Maintenant nous n’avons plus rien de tout cela, que des perspectives de payer notre électricité des prix exorbitants et d’avoir des déchets nucléaires toxiques sur les bras. C’est ce que l’expert en politique énergétique Fabien Bouglé est venu expliquer sur CNews. Non content de faire le jeu de Washington DC, Macron se soumet à l’Allemagne au sein d’une Europe qui se paupérise. Et Bouglé de tirer la conclusion qu’ « à cause de la destruction de nos réacteurs nucléaires et du fait qu’ils sont moins disponibles, nous sommes pour la première fois depuis 43 ans obligés d’importer massivement de l’électricité au charbon d’origine allemande, ce qui plombe notre compétitivité industrielle et nous met en soumission totale à l’Allemagne, avec une perte de souveraineté énergétique considérable. »

Pour montrer que cette casse n’est pas le fruit du hasard, écoutez l’ancien PDG d’EDF, Henri Proglio, qui n’y va pas par quatre chemins : « La destruction d’EDF a été structurée, voulue et obtenue ! » a-t-il dit. Et elle a commencé par celle du parc nucléaire.

Fabien bougle

Fabien Bouglé sur CNews

Trente ans de propagande et de forcing du lobby climatolâtre, mis en avant par le mondialisme, auront eu raison du nucléaire français. L’exemple le plus flagrant de cette pression insidieuse est peut-être celui du Réseau Action Climat financé par des fondations allemandes et dont le but est clairement l’abandon du nucléaire par la France et de notre souveraineté sous couvert d’écologie. Car ne me dites pas que les verts allemands soient si écologistes, eux qui ont plaidé, depuis Fukushima, pour le retour aux centrales à charbon ! Le même Fabien Bouglé a dévoilé que les tweets du Réseau Action Climat n’étaient ni plus ni moins qu’ « une opération de guerre informationnelle, pilotée par l’Allemagne ». Pour le coup, on peut parler de désinformation de la part de ceux qui n’ont que ce mot-là à la bouche. Derrière toutes ces officines et quelques égarés de l’idéologie couleur pastèque, se dissimulent toujours les magnats du mondialisme et leurs fonds inépuisables quand il s’agit de nous berner et de nous exploiter.¾

Sabotage Gauche Eolien Nucléaire

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