Au-delà de ces faits de corruption et de malversations, le signe principal, qui trahit le tour totalitaire que prend une gouvernance, demeure la surveillance des citoyens et le muselage de la parole. Ne revenons pas sur les ausweis, passes sanitaire et vaccinal, auxquels on a habitué nos compatriotes. Certains les ont loués pendant qu’ils se mettaient eux-mêmes ces chaînes aux pieds. Ne désespérons pas de la brutalité de nos dirigeants, d’autres passes pourront encore intervenir comme le passe vert. Parlons maintenant des mesures récentes de surveillance du pays tout entier, symbole par excellence d’un fascisme du quotidien. D’abord la surveillance de ceux qui se sont rebellés, les soignants suspendus qui ne voulaient pas des injections mortelles et qui en avaient pourtant le droit d’après les lois, n’en déplaise à la collaboration. Ils ont été convoqués tels des criminels par les services de police, exécuteurs d’un état fouettard, et ils ont été soumis à des interrogatoires ignobles où leurs opinions politiques ont été passées au crible. Mais, comme cela ne suffisait pas, la surveillance s’est étendue à tous. Le Conseil d’Etat a ainsi validé le fichage des opinions politiques, des convictions religieuses et des appartenances syndicales. La police et la gendarmerie vont se charger de la besogne. Et puis elle vient de toucher les réseaux sociaux par le biais de Viginum. Mais qui connait cette récente disposition ? Personne. Encore faudrait-il qu’on ait fait de la publicité pour ce service de flicage. Bientôt également le droit de grève sera piétiné, mais chut, on serait toujours en démocratie, parait-il. Enfin le délit d’opinion, renommé délit de complotisme, pour mieux présenter les choses, va faire son apparition. La magistrature, tout aussi pourrie que sous Pétain, y réfléchit d’ores et déjà, nous rapporte Eric Verhaeghe qui a des antennes dans le milieu. Oui, nous avons franchi la ligne rouge. Avec cet éventail de mesures confiscatoires, la dérive totalitaire est dans sa phase ultime. Nous y sommes bien. Nous sommes en plein totalitarisme. Et que ce soit un fascisme ordinaire, gris, vert ou rouge, qu’importe, c’en est un, voilà tout.
Oh, bien entendu, le folklore des tuniques brunes défilant au flambeau, le bras levé, et scandant des mots d’ordre fanatiques fait ici défaut. Et pour cause. Les troupes de ce fascisme technocratique ne se comptent pas parmi la plèbe. Précisément. Le nombre, dans le fascisme mondialiste, se situe dans les élites qui occupent les rouages de la société. Eux, vous ne les verrez jamais défiler bras tendu, éructant le moindre slogan. Pourtant ils n’en pensent pas moins. J’en veux pour preuve l’histoire qui nous vient là encore d’Eric Verhaeghe, qui connait particulièrement ce milieu de la haute fonction publique, un microcosme de nantis et de lâches. Une dame très comme il faut lui fit un jour la confidence : Il faut une dictature pour les cons. Eh bien on y est, madame ! Vous pouvez exulter.
Ces vendus sans cervelle ne m’inspirent que dégoût et mépris. Ils ne seront heureux que lorsque l’humanité crèvera. Leur cynisme et leur suffisance n’ont d’égal que l’étroitesse de leur jugement. Se doutent-ils seulement, ces sans-cervelle, que si nous y passons, leur tour viendra aussi ? Le vôtre ne tardera pas non plus, madame ! L’avocat Régis de Castelnau assure qu’il y a une couche supérieure qui est fortement gangrénée. En gros, la bourgeoisie parisienne. Elle partage avec Hollande, lequel en a manifestement fini de son dédain pour les puissances de l’argent, le même mépris social pour les sans-dents. Et elle ne verrait pas d’objection à ce que la plèbe soit définitivement jugulée.
Nous avions déjà perdu tout espoir de voir les mainstream exercer de saines critiques du système quand nous avons compris au début de la crise covid qu’ils n’étaient pas seulement frileux à critiquer les autorités mais qu’ils jouaient la partie à leurs côtés. Qu’ils étaient leur arme pour entraver les opinions. La dernière tribune de Pascal Praud le confirme à la face des derniers incrédules : « Il y avait un symposium en Belgique ce week-end sur le covid, annonce-t-il, avec les meilleurs médecins européens qui expliquaient que la vaccination était sans effet, et personne n’en parle ! […] personne n’en parle ! Je vous assure, ce monde est sidérant. » Ceux-là même qui ne veulent pas ouvrir les yeux sur le fascisme rampant actuel sont aussi ceux qui préfèrent ne rien savoir des injections et ont décidé de tout ignorer en bloc. Comme l’a dit un alerteur, aujourd’hui la vérité n’est plus cachée. Il n’y a que des gens qui se cachent de la vérité. Et en particulier ils se cachent de cette sinistre réalité qui veut que nous ayons basculé dans le fascisme.¾
Photo d'illustration : L'Assemblée Nationale désertée par la Nupes pour ne pas avoir à voter la motion référendaire déposée par le RN.