La Vérité sortant du Puits

Le 02/03/2025

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« Si Trump veut se débarrasser de Macron, il a tous les dossiers pour le faire. » Charles Gave

Malgré tous les discours spécifiant que chaque pays devrait recouvrer sa souveraineté par ses propres moyens, je n’ai vu jusqu’à présent aucun mouvement qui ait été en mesure de renverser le système mondialiste en France. Toutes les tentatives ont été vouées à l’échec. Ce qui ne veut pas dire qu’une fraction de la population ne soit pas éveillée aux raisons de ce chaos planifié. Depuis six ans, je n’ai cessé de penser que l’élément déclencheur viendrait des Etats-Unis, dès lors que Trump reprendrait le pouvoir et que sa politique d’éradication du Deep State serait mise en application. Cette opinion, je l’ai défendue en dépit du scepticisme des uns et de l’inclination des autres à ne compter que sur soi.

En psychologie, on vous dira qu’un patient a intérêt à s’adresser à un professionnel s’il veut résoudre ses difficultés. Même s’il va de soi que c’est d’abord de lui et de son cheminement intérieur que viendra la résolution de ses problèmes. La main tendue du professionnel sera néanmoins un préalable. Eh bien, en l’espèce, il en va de même. Il nous faudra toute l’assistance du grand frère américain, du moment que ce soit sous la conduite de Trump, pour nous aider à nous libérer de nos élites prédatrices. Sans elle, je ne vois pas comment nous vaincrions l’UE, ce camp retranché du mondialisme. Nous n’avons pas en effet sous la main de Donald Trump à la française. Et espérer, comme le font certains, qu’une révolution chasse demain ces élites n’est qu’un vœu pieux. Il nous faudrait certes un nouveau De Gaulle, une figure charismatique pour redresser la nation, mais même De Gaulle, dans son combat épique, a eu besoin d’alliés anglo-saxons et russes.

Mon point de vue se tient d’autant plus que Trump et Vance ne laisseront jamais le mondialisme perdurer dans son réduit européen. Ce serait une erreur, pour eux aussi, de laisser subsister une cellule aussi grosse que maligne. D’autant que c’est l’UE qui jette de l’huile sur le feu pour prolonger le conflit avec la Russie. Mais avant de lancer une offensive en Europe, Trump se doit de régler quelques petits problèmes liminaires : rétablir la paix avec la Russie, purger le Deep State un peu partout sur le territoire américain, reprendre le contrôle de la Justice, du FBI, de la CIA et des autres organismes du renseignement, réaliser les coupes sombres nécessaires pour tarir les sources de financement de l’Etat profond, etc. Alors seulement le sort de l’Europe sera scellé. Ce ne sera donc pas pour tout de suite. Mais l’on constate que l’administration Trump mène d’ors-et-déjà toutes ces batailles de front. Aussi, faisons preuve de patience.

De plus, le fait que JD Vance soit venu en Europe sermonner les élites dirigeantes est en soi un indicateur positif. Il semble hors de question pour les Etats-Unis de tourner le dos à l’Europe en l’abandonnant à ses démons. On constate aussi que tous ces pleutres d’eurocrates ont fait grise mine mais n’ont pas eu le courage de répondre à Vance. Ils ont attendu son départ, ne risquant plus rien, pour redoubler de violence contre leurs opposants, à défaut d’oser s’en prendre au vice-président de leur ancienne maison mère. Ainsi ils ont mis Georgescu en garde à vue et, n’eût-ce été la réaction des roumains, il y serait encore. Ce qui ne les empêche pas de vouloir le poursuivre, lui et sa famille, afin de le rendre inéligible en mai, lors des élections qu’ils ont eux-mêmes annulées et reportées. Ils lui interdisent même de s’exprimer. Un peu partout, se déchaînent les équipes mondialistes de la hargne, de la rogne et de la grogne. En France, gare à ceux qui osent s’exprimer sur l’affaire Brigitte. Faut-il que les Macron cachent un lourd, un très lourd secret, pour oser bafouer à ce point la liberté d’expression. Si ce n’est pas là le régime de l’arbitraire, qu’est-ce que c’est ? Natacha Rey et Amandine Roy avaient déjà été convoquées par la police ; c’est au tour de Xavier Poussard d’être obligé d’aller vivre en Italie pour éviter le harcèlement de l’injustice française. Son livre Devenir Brigitte, qui est un best-seller dans sa version américaine grâce à la caisse de résonance de l’émission de Candace Owens, est également numéro un des ventes sur Amazon. C’est dire que l’affaire a fait le tour du monde, à l’exception de Paris, semble-t-il. On a même exercé des pressions sur Amazon pour  suspendre la vente du livre.

Le capitaine Juving-Brunet, de son côté, s’est retrouvé une fois de plus en garde à vue sans aucune raison connue. Sa persécution se poursuit dans le plus grand silence de manière insupportable. Ne nous appesantissons pas sur la fermeture scandaleuse de la chaîne C8. Plus personne n’en ignore le motif. Hanouna a suffisamment déplu au pouvoir avec son émission TPMP, surtout depuis le Covid, pour que le grand manitou Alexis Kohler décide d’interdire la chaîne en actionnant un rouage de plus de la macronie, l’Arcom. Ce service au titre ronflant n’est qu’un exécutant des délits ordonnés par le pouvoir. Il élimine une chaîne au mépris de la liberté de parole tout en fermant les yeux sur les monstruosités proférées par des journalistes obséquieux. Et, plus les ignominies de nos politiques suintent des médias menteurs, Bétharram, Affaire Brigitte, Scandale de l’ex-LFI Cottineau…, plus la violence d’Etat s’abat sur les simples citoyens qui s’en émeuvent et le font savoir.

Cette violence décomplexée est le contrecoup des attaques que subissent les élites européennes. Ces attaques ne se limitent plus au stade verbal. A plus ou moins long terme, elles devraient faire beaucoup de mal aux eurocrates. J’ai toujours pensé que les coups décisifs, ceux qui font mal, proviendraient de Trump et de son équipe quand ils seraient à nouveau au pouvoir.

Eh bien, Charles Gave sur le média Tocsin a tenu ce vendredi des propos similaires que je m’empresse de reproduire. Gaves exprime ainsi la pensée de Vance, suite à son discours de Munich : « Si mon but est de faire sauter l’Etat profond américain […] eh bien il est évident que l’Etat profond américain avait une filiale à Bruxelles et qu’on ne va pas continuer à la laisser prospérer. » Et Charles Gave d’ajouter à titre personnel : « C’est pour ça qu’ils étaient tous verts dans la salle. » Pour lui, lorsque l’appareil d’Etat sera totalement repris en main, les dossiers des membres du Deep State ne seront plus mis sous le boisseau. Ils pourront sortir, éclaboussant accessoirement l’élite bruxelloise. Mais, pour l’heure, l’épuration est loin d’être achevée. Trop de personnes soudoyées par l’ancien régime et qui ont gros à perdre renâclent. Dernier exemple en date, la manœuvre de diversion du District Sud de New York qui retarde la communication du dossier Epstein à la procureure Pam Bondi et au nouveau directeur du FBI Kash Patel.

La Vérité est néanmoins en train de sortir du puits. De quoi faire souffler un ouragan sur Bruxelles, et d’emporter ses membres les plus puissants. Ces charognes pourraient alors fuir les lieux pour sauver leur peau, abandonnant ainsi le pouvoir. L’UE serait anéantie, faute de combattants, à l’image de l’URSS qui disparut comme un édifice dont les fondations ont cédé au fil du temps et qui s’écroule d’un seul coup sans qu’il y ait eu apparemment une cause plutôt qu’une autre.

Avec la boîte de Pandore des révélations qu’ouvre Trump à coups de déclassifications, et malgré les obstructions d’arrière-garde, c’est la Vérité qui va sortir du puits. Elle risque d’en éblouir beaucoup. Le tableau de Debat-Ponsan, La Vérité sortant du Puits, est précisément une allégorie de cette vérité politique qui voit le jour. Plus précisément, il symbolise la vérité, longtemps cachée pendant l’Affaire Dreyfus, qui jaillit, en dépit de deux hommes ligués contre elle et représentant l’Armée et l’Eglise, alors bien décidées à l’occulter. Un siècle plus tard, on pourrait revisiter cette toile en imaginant quelques retouches. L’homme masqué ne serait plus un spadassin mais un médecin de plateau télé prêchant le port du masque. Le clerc serait un charlatan de journaliste à la Aphatie. Les deux complices agripperaient de la même façon la Vérité comme s’ils voulaient la violer. Comme s’ils voulaient l’empêcher de sortir du puits où ils l’enferment. Pourtant, elle finirait encore par en sortir triomphante, brandissant le miroir qui renvoie sa lumière et dominant l’obscurantisme matérialisé par la profondeur du puits. Pour en finir avec le tableau de Debat-Ponsan, si l’eau du seau s’est renversée, c’est qu’en sortant dans cette ruelle blafarde la Vérité n’a pu le faire sans éclaboussures. C’est-à-dire sans dégâts, il faut le savoir.

Ceux qui vont encore s’opposer à la sortie des vérités sur les dossiers les plus chauds (JFK, 11 Septembre, Liste d’Epstein, Covid…) apparaitront vite pour ce qu’ils sont. Néanmoins ils ne pourront rien y faire, tant le retentissement sera planétaire. Bertolt Brecht, si cher à la gauche, disait : « Qui ne connait la vérité n’est qu’un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel. » Eh bien c’est exactement ce que feront nos « politiques » et nos « journalistes ». Ils diront encore que c’est du complotisme. Cette bande de menteurs traitera encore la vérité de mensonge. Mais, cette fois, leur vilenie fera d’eux des criminels aux yeux de tous. Et c’est Bertolt Brecht qui ne le leur envoie pas dire.¾

Photo d’illustration : La Vérité sortant du Puits, E. Debat-Ponsan, 1898

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