Avant d’entrer dans le détail, sachons bien, s’il y avait encore un doute, à qui nous avons affaire. Un des mieux placés pour parler du Deep State n’est autre que Kash Patel, qui devrait diriger le FBI dans la prochaine administration américaine. Compte tenu de son passé, il y a fort à parier que beaucoup de caciques vont valser. Dans son ouvrage Government gangsters, afin qu’on mesure bien le degré de détermination de ses chefs de file, il écrit : « Qu’il suffise de dire qu’il n’y a pas profondeur où ils ne descendront pas, de crimes qu’ils ne commettront pas ou de vies qu’ils ne détruiront pas pour arriver à leurs fins ». Tout est dit. Ce ne sont que des gangsters, le titre du livre est assez explicite, les pires d’entre eux, des individus sans foi ni loi que la leur.
En pratique, voilà leur mode d’action selon Kash Patel : « Le Deep State est une cabale de tyrans non élus qui pensent qu’ils devraient déterminer qui le peuple américain peut ou ne peut pas élire comme président, qui pensent que c’est à eux de décider ce que le président peut ou ne peut pas faire, et qui croient qu’ils ont le droit de choisir ce que le peuple américain peut ou ne peut pas savoir. » C’est précisément ce que nous allons voir à propos de quatre conflits qui font l’actualité et où l’élite oligarchique est à la manœuvre.
Premier feu, un pays de l’UE, la Roumanie. Le peuple y défie les euromondialistes. Son champion, Calin Georgescu, se retrouve au second tour de la présidentielle. Les sondages de l’entre deux tours le donnent largement favori face à la candidate européiste. Alors, pris de vertige, les gangsters de la Cour Constitutionnelle de Roumanie annulent le premier tour. Le prétexte ? Georgescu, qualifié de candidat pro-russe pour les besoins de leur démonstration, aurait été favorisé par une soi-disant opération d’envergure sur TikTok. Evidemment les documents du renseignement roumain supposés en attester resteront secrets et ne seront pas divulgués. Que c’est facile ! Ils usent toujours des mêmes procédés fallacieux. Quand leur adversaire Trump déclare avoir été la victime d’ingérences étrangères en 2020, preuves irréfutables à l’appui, ils ne veulent pas entendre parler de ces preuves. En revanche, lorsque leur adversaire Georgescu est sur le point de l’emporter, les mêmes inventent une ingérence russe ou chinoise, sans qu’on puisse voir une seule preuve de leurs allégations. Ce n’est encore une fois qu’un canular. On évoque aussi le fait que Georgescu soit arrêté. Tant qu’à faire ! Les têtes mondialistes entendent choisir le président de chaque pays sous leur coupe. Aussi ne veulent-elles pas que se généralise le cas Trump, que se multiplient les Trump à la présidence des états satellites. Kash Patel nous l’a dit : pour cela ils sont prêts à tout, entendez au pire. En Roumanie, ça se traduit par une annulation du vote populaire au nom de leur drôle de démocratie sans peuple.