Commençons par évoquer quelques frasques de la gauche sur la période récente. On s’apercevra que l’éventail de ses composantes est concerné et conspire plus que jamais dans le dos du peuple français.
Démarrons avec le PS. Au cours des années 2000, le think tank Terra Nova avait jeté les bases de l’agenda de la caste, de façon à ce que la gauche de pouvoir marche dans les clous euromondialistes. L’ayant pressenti, un économiste quittera le groupe au motif que les « réunions […] n’aboutissaient à rien, des financiers étant tout le temps là pour empêcher la réflexion ». L’affaire était entendue. Le lobby bancaire aurait la main dessus, et le complexe transatlantique veillerait à ce que ses desiderata orientent les actions du PS lors de son exercice du pouvoir. Quant à ceux qui ne seront pas d’accord et suivront Mélenchon, ils s’inspireront de Pascal Boniface qui conseillait déjà à la gauche il y a vingt ans de changer son électorat en se tournant vers celui d’origine maghrébine. Un petit remplacement à l’échelle du parti. Boniface, dans sa constance antijudéique, n’hésitons pas à le dire, préfigurera la dérive de l’extrême-gauche lfiste. Dans leur discours, le prolétariat sera remplacé par le déluge d’immigrés, de première, deuxième ou troisième génération. Les migrants deviendront les nouveaux opprimés, les nouveaux damnés de la terre, et les méchants capitalistes confieront les rôles de salauds aux français de souche devenus aux yeux de la gauche des beaufs, des machistes, des racistes, d’affreux colonialistes et en fin de compte des fascistes ! Les socialistes en majorité emboitèrent plutôt le pas à Macron, attirés avant tout par les postes qu’il pouvait leur faire miroiter. Ces vendus, Nicolas Dupont-Aignan les appelle les alimentaires. Dès lors, ils constitueront les meilleurs soutiens au mondialisme, à l’image d’un Glucksmann, véritable agent de l’impérialisme américain, ou d’un Jomier, ardent défenseur du covidisme le plus répressif.
Les communistes, de leur côté, ont pleinement collaboré avec Macron, tel le cadet Roussel, qui a tant intrigué pour être de ses ministres. Même, hors du gouvernement, ils ne lui ont pas fait défection durant le covid. Mais, à force de contorsions pour complaire à l’oligarchie, ils en sont arrivés à nous offrir le spectacle édifiant de la dernière fête de l’Huma. En effet, à cette occasion, ils ont humilié l’insignifiant Ruffin qui avait eu le tort de défier le chef Mélenchon en révélant ses pratiques, à savoir la diffusion de tracts différents selon l’origine ethnique ou religieuse de ceux à qui ils étaient destinés. Alors, pour le mettre au ban de leur petite chapelle, le fiché S en service commandé, Raphael Arnaud, chauffa ses troupes et sonna l’hallali contre la grenouille Ruffin. Ses affidés se mirent à chanter nous sommes tous antifascistes faisant comprendre à l’hérétique Ruffin qu’il n’était lui aussi qu’un fasciste. Ambiance ! Et puis, le clou du spectacle, Villepin, qui n’en est pas à une pantalonnade près, après avoir opté pour LFI plutôt que le RN au second tour des législatives, est venu se faire applaudir par ce même parterre de cerveaux malades, du fait qu’ils partagent la haine d’Israël. Mais ce qui va de pair avec la dérive fasciste de LFI, c’est sa dégringolade intellectuelle. Enfin, qui sont ses députés ? Des illettrés (Delogu, Soudais, Keke…), des racailles (Boyard, Arnaud ou Delogu…), des racistes et même des mondialistes. De fait, le vieil anar Coquerel, interrogé sur son approbation d’une immigration de masse, ne trouvera rien de mieux à dire que de faire remarquer que les patrons y sont les premiers favorables. Entendre l’insoumis Coquerel se faire le relais du patronat, et donc de l’oligarchie, restera un morceau d’anthologie. Mais LFI perd de son audience auprès du peuple pour deux raisons inhérentes à Mélenchon lui-même. D’abord plus personne n’ignore qu’il règne sur le parti en autocrate, un dictateur de poche certes, mais un dictateur tout de même. Plus encore, son engagement à privilégier l’électorat musulman en irrite plus d’un. Sa créolisation n’a pas l’heur de plaire à tout le monde, à gauche. Notons encore que lui aussi, le Che Guevara de la Canebière, aura été un zélé covidiste ! Un soumis comme les autres. Mieux, un prosélyte de première.
Discutons ensuite de la sauvagerie des petites mains de la gauche : ces factieux, les militants. Comme à Lyon où trois militantes d’extrême-gauche ont été mises en garde à vue pour avoir saccagé la façade de l’ISSEP, l’école fondée par Marion Maréchal. Une prouesse de s’être fait prendre, quand on sait le laisser-aller dont ces militants bénéficient de la part des autorités policières. A leur habitude, ces enragées voulaient empêcher une conférence de s’y tenir. La grande pourfendeuse du wokisme, auteure de Transmania, Marguerite Stern, en était la vedette. Peu après ces dégradations, un incendie d’origine criminelle s’est déclaré, laissant des dizaines de familles sans eau ni électricité. Au passage, non sans mettre leurs vies en danger. Voilà comment les furies d’extrême-gauche sombrent dans la brutalité par intolérance, à vouloir s’en prendre à un lieu de savoir et à la liberté de parole. Nous sommes là devant un autodafé des temps modernes, et c’est la gauche qui le perpètre. Autre exemple de la violence de ces fascistes d’antifas, ces prétendus militants qui squattent à leurs heures perdues. Un petit immeuble du 93 s’est ainsi vu occupé par certains d’entre eux et par des clandestins, leur alibi habituel. Le préfet, en bon complice, a refusé d’agir. Toutefois, s’il avait pris l’envie à la propriétaire de les faire expulser par quelques gros bras de sa connaissance, nul doute que le préfet aurait trouvé là une raison d’agir contre elle. Mais laissons les exemples… Depuis des années, ils foisonnent, on le sait.