La corruption du silence

Le 17/12/2024

Dans Actualités

Nous avons souvent évoqué comment le système était parvenu à corrompre des pans entiers de la société, afin de la rendre complice de ses mauvais coups. D’abord au plus haut sommet, par l’octroi de prébendes contre une coopération pleine et entière, des postes ou de l’argent. Ainsi les institutions sociales, politiques et économiques ont-elles été noyautées, colonisées pourrait-on dire. Puis ce fut le tour des secteurs de la justice, de la police, de la santé et de la science sans oublier les médias. Jusqu’aux petits restaurateurs qu’on a indemnisés pendant le covid. Une enveloppe pour qu’ils la bouclent ! Si ce n’est pas de la corruption à grande échelle, qu’est-ce que c’est ? Le pouvoir corrupteur s’assurait ainsi leur accord tacite. Seules les couches sociales modestes ont pris de plein fouet les mesures néfastes qu’il leur réservait.

En sept ans, devant la marche forcée du pouvoir macronien, les « pour » l’ont soutenu à tue-tête. Les « contre » ont murmuré dans leur barbe ou sur les réseaux sociaux. Mais le silence a prévalu. Un silence lourd, relayé par des médias collabos, le silence des profiteurs du mondialisme mais aussi celui du pays profond qui n’a pas tellement bronché. Même au sein des familles, les prises de position politiques se font rares pour ne pas risquer la zizanie. Alors un silence de plomb s’installe afin de mettre les clivages en sourdine. Si la France n’allait pas droit dans le mur, ce serait demi-mal, mais la France va droit dans le mur et montre nonobstant les signes d’une complète aphasie.

On pourrait néanmoins penser que devant cette parodie de démocratie le peuple se réveille et tape du poing sur la table. On pourrait penser que le défilé à un rythme accéléré de Premiers ministres, de plus en plus illégitimes, faisant figure de rois fainéants, finisse par indisposer le pays. Mais non. Toutefois le plus atterrant n’est pas là. Il s’agit à nouveau du covid. Bien sûr, une grande partie de la population a ouvert les yeux. Elle commence à dire en privé qu’elle ne se fera plus « vacciner » et qu’elle regrette de l’avoir fait. D’ailleurs, cet automne, les campagnes de vaccination ont fait chou blanc. Nul doute que l’information, sous le manteau, concernant les nombreux et terribles effets indésirables a joué. Cependant la réaction du peuple n’est pas au niveau de l’ampleur du scandale. A côté, celui du sang contaminé passerait pour une bagatelle.

En France, en 2024, le grand public est-il au courant des vérités qui sont sorties ces derniers moins sur le covid ? Que sait-il des dossiers RKI par exemple ? Sait-il que nos voisins allemands ont prouvé l’implication en première ligne des politiques du sérail dans ce scandale ? Sait-il qu’ils ont commandé aux médecins de tenir un discours de peur et d’incitation au port du masque et à la « vaccination », pour certains malgré leurs doutes sévères. Tout a été prouvé. La machination a été mise à jour. Mais le grand public encore une fois le sait-il ? Dernièrement aux Etats-Unis, le Congrès, on ne parle pas d’une obscure officine complotiste, on parle du Congrès américain, a exposé dans un rapport et avec force arguments toute la malignité de la politique covidiste. Mais le grand public le sait-il ? Ni la télé ni la radio n’ont transmis l’information. Fidèles aux ordres, elles ont gardé le silence, le silence des corrompus. Or, pour qu’éclate le scandale, encore faut-il qu’il arrive sur la place publique.

Le système nous a corrompus en masse. Ça s’est surtout vu au moment du covid et ça dure encore. Chacun a ainsi apporté sa contribution en acceptant que se prolongent les mensonges du pouvoir. Soit par peur de connaître la vérité, soit en préférant s’en remettre à la version officielle plus rassurante, soit encore par pur intérêt. Le système a fait de nous ses complices. Cela a pris une tournure effroyable. Ceux-là même qui parmi nous ont cru à ses bobards ont toisé avec mépris ceux qui voyaient clair. Certains en ont même souffert dans leur chair, les « vaccins » ne les ayant pas épargnés. Mais ils ne veulent pas le reconnaître, cela du fait d’un orgueil mal placé. Pire, d’autres en sont morts et leur silence sert encore le système. Tragique ! Alors pour tous ces gens, quel poids la parole du Congrès américain a-t-elle, si tant est qu’elle parvienne à leurs oreilles ? Ces gens-là sont à la fois complices et victimes des crimes commis par ceux qu’ils continuent à défendre en se taisant. Tragique vraiment ! Reconnaissons au moins à nos ennemis que leurs méthodes sont démoniaques. Seulement j’ai envie de dire à tous ces gens : errare humanum est perseverare diabolicum !

François Asselineau parle de deux France qui se toisent en chiens de faïence : l’une regarde BFM ou écoute France Info, quand l’autre lui tourne le dos et va s’informer ailleurs. Entre elles, ce n’est plus qu’un dialogue de sourds. Du coup, la France devenue schizophrène n’a trouvé d’autre solution que de se réfugier dans une apparente indifférence. Désabusés, lassés, les gens se murent dans le silence, sous la chape de plomb déployée par les médias. Mais jusqu’à quand ?¾

Photo d’illustration : le rapport du Congrès

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