Il fallait qu’ils puissent toujours nier. Nier leurs mensonges, nier leurs projets, nier leurs méfaits. Ce qui me rappelle l’anecdote qu’a racontée un jour Simon Wiesenthal. Alors déporté dans le camp de Buchenwald ou de Mathausen, je ne sais plus, le nazi en faction lui demande ce qu’il ferait s’il s’en sortait. J’irais à New York, réplique Wiesenthal. Et qu’y ferais-tu ? Je dirais au monde l’effroyable vérité. Le nazi lui répond alors dans un demi-sourire : Personne ne te croira ! C’est bien ce que nous avons tous vécu, nous qui nous sommes élevés contre la tyrannie dès février 2020. Nous avions beau hurler la vérité, preuves à l’appui, le monde faisait la sourde oreille. La vérité était si inconcevable, qu’il ne pouvait la concevoir. Le monde tremblait de peur sous la schlague des médecins morticoles et ne réfléchissait plus. Il n’avait qu’une hâte, se jeter dans les bras des assassins. Nous avions beau dissuader nos semblables de jouer les moutons de Panurge, là encore preuves scientifiques à l’appui, c’était en pure perte. Ils allaient droit à l’abattoir vaccinal en bêlant. Les messagers d’un tel signal d’alerte étaient au mieux ignorés. Un jour, il faudra témoigner de notre solitude devant ce drame incommensurable et de notre impuissance à l’enrayer.
Effectivement la violence qui nous a été faite n’a pas porté atteinte à notre corps, mais notre intégrité psychique en a quand même pris un sérieux coup. Hélas pour ceux qui crurent les assassins, leur intégrité physique a été violée par ces piqûres. Ils découvrent, horrifiés, mais peut-être encore sans oser se le dire, quelles effroyables conséquences sur la santé elles peuvent avoir et la chance qu’ils y aient échappé jusqu’à présent, contrairement à tous ceux qui tombent de mort subite. Alors oui, la violence a bien été exercée contre nous, les peuples, nous qui n’avons rien à voir avec ces pseudo-élites, plus proches de bouchers à la Mengele que d’humanistes à la Gandhi. Les cicatrices ne se refermeront pas de si tôt. La France aura une fois de plus plongé, la tête la première, ou plutôt, le bras le premier, dans la collaboration. La France devra affronter ses démons sans se voiler la face.
Alors, en définitive, quel pilier abattre pour abattre la tyrannie ? Le nazisme, du moins en apparence, a plié sous la force. Le communisme, du moins en Union Soviétique, a été vaincu par l’anémie de son idéologie face à la réalité de sa décadence. Pour le mondialisme, quel pilier serait le plus à même de céder ? Je ne parierais pas sur l’idéologie, étant donné ses liens avec le nazisme. La force alors ? Les nôtres sont si peu spectaculaires et la fameuse Alliance dont il m’arrive de parler est si clandestine que je ne me risquerai pas à compter dessus. Alors, reste le nombre. Il faudrait renverser les gardiens du mondialisme aux postes stratégiques qu’ils occupent. Terrasser l’hydre par ses têtes. C’est ce que Trump entend par drainer le marais. Le mythe d’Hercule terrassant l’Hydre de Lerne, le deuxième de ses travaux, constitue en l’occurrence une bonne métaphore.
Voilà comment Hercule vainquit l’Hydre : « Cette Hydre, nourrie dans les marais de Lerne, sortait dans les champs, ravageait le pays et détruisait les troupeaux. Elle était d'une grandeur démesurée; elle avait neuf têtes, dont huit étaient mortelles, et la neuvième immortelle. Hercule monté sur son char […] arriva à Lerne, où il arrêta ses chevaux. Ayant trouvé l'Hydre sur une petite élévation, près des sources de la fontaine Amymone où était son repaire, il la força à en sortir en lui lançant des traits enflammés. Il la saisit alors et l'arrêta. Mais, s'étant entortillée autour de l'un de ses pieds, elle l'entravait. Il frappait ses têtes à coups de massue, et cela ne servait à rien, car pour une qu'il abattait, il en renaissait deux […] il appela ensuite à son aide Iolaos, qui ayant mis le feu à une partie de la forêt voisine, brûlait avec des tisons enflammés les têtes à mesure qu'elles repoussaient, et les empêchait de renaître. Étant ainsi parvenu à détruire ces têtes renaissantes, il enterra celle qui était immortelle sur le chemin de Lerne à Eléonte, et mit une très grosse pierre dessus.»
La tâche d’Hercule fut des plus ardues, et celle des peuples sera herculéenne pour venir à bout de l’Hydre mondialiste aux millions de têtes, qui a su dans l’ombre se multiplier un peu partout et fourbir ses armes. Couper une tête et deux autres prennent sa place. C’est bien le sentiment que nous avons tous, effarés que nous sommes de l’étendue de ses pouvoirs. Il faudra donc venir à bout de ces têtes par n’importe quel moyen. Nous aurons alors vaincu le péril plus terrifiant qu’a jamais eu à affronter l’Humanité.¾
Photo d'illustration : L'Hydre de Lerne