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L’Hydre totalitaire

Le 09/01/2023

Dans Actualités

Bien avant 2020, le totalitarisme s’était rappelé à notre bon souvenir. L’histoire avait déjà sous la main le nazisme et le communisme pour objets d’étude. Apparu ensuite, l’islamisme ne dérogea pas à la règle. Les enseignements d’Hannah Arendt s’appliquaient à ce dernier à la même enseigne qu’à ses prédécesseurs. Après mûre réflexion, il m’apparut que trois piliers s’avéraient indispensables à l’éclosion d’un régime totalitaire. A savoir, l’idéologie, le nombre et la force. Otez-en un et tout l’édifice s’écroulait à la façon d’un château de cartes. Et puis un quatrième totalitarisme, que j’avoue n’avoir pas vu venir, est venu tout de même. Il a éclaté au grand jour avec le covid. Le comprenant alors seulement, il a fallu mettre à l’épreuve ma théorie des trois piliers.

Pourquoi, me direz-vous, est-ce si utile de théoriser le totalitarisme ? Pour mieux le combattre. Si donc un seul des trois piliers se dérobe, à la manière dont les Georgia Guidestones ont été démolies, tout l’édifice s’abîmera en bloc. L’effondrement de ces tables de la Loi du mal est un symbole en soi, mais aussi un enseignement sur la fragilité des colosses aux pieds d’argile. Abattre un pilier était non seulement plus réalisable que d’abattre directement tout l’ouvrage mégalithique, mais aussi il a eu pour conséquence que l’ouvrage entier a dû être rasé. Théoriser le totalitarisme, c’est donc rédiger un manuel de sabotage et faire acte de résistance.

Montrons d’abord en quoi le nazisme, le communisme et l’islamisme reposent sur ces trois piliers. L’idéologie vient à l’esprit en premier. La politique eugéniste de la race, le marxisme et le dogme religieux ont servi à l’évidence ces trois totalitarismes. Le nombre ensuite. Ces autocraties ont ceci en commun qu’elles font appel à des masses fanatisées et encadrées grâce à une militarisation de l’appareil d’Etat. Enfin la force, pour ne pas dire la violence pour la violence. Son déchaînement n’est hélas plus à démontrer avec les camps de la mort, les goulags et les exécutions barbares au nom de l’Islam.

Découvrant donc à ma grande stupeur le totalitarisme davosien il y a trois ans, il m’a fallu éprouver ma théorie une fois de plus. L’idéologie mondialiste ne se cachait plus dès juin 2020, date de la parution du livre révélateur de Klaus Schwab, sorte d’Ernst Stavro Blofeld réincarné. De surcroît, le transhumanisme, ou eugénisme augmenté, expliqué par Laurent Alexandre à un public censé devenir une partie de l’élite, ne pouvait que faire froid dans le dos s’il était appliqué. Le documentaire Hold-up le dénonça ouvertement, ce qui lui valut les foudres du système. Pas besoin d’épiloguer à perte de vue. Leurs objectifs étaient clairement lisibles.

Schwab en tenue extravagante

Klaus Schwab dans un accoutrement de carnaval

Le nombre, on l’aperçut lorsque tous les pays ou presque obéirent à des injonctions sanitaires aussi inefficaces qu’incohérentes. Fallait-il pour obtenir une telle coordination que la plupart des dirigeants soient dans la combine ou aient le couteau sous la gorge ! C’est d’ailleurs ce qui parut trop gros à certains pour être vrai. Pourtant c’était véridique !

En ce qui concerne le nombre, il ne s’agit pas cette fois de masses fanatisées, mais d’élites installées aux postes-clés obéissant de gré ou de force aux donneurs d’ordre, l’élite de l’élite. Elles agissent en véritables ennemis de l’intérieur, plus redoutables que jamais car opérant incognito. Le maillage de cette cinquième colonne est si dense que le fait d’admettre son existence en rebute plus d’un. Est-ce possible d’avoir dans sa poche tous les corps d’Etat, les magistrats, les médias, la Santé, les dirigeants syndicaux, les chefs religieux… ? Même Blofeld, la figure de l’ennemi implacable dans James Bond, alias Klaus Schwab, l’a admis lors d’une interview en 2017. Cette tactique insidieuse est bien son œuvre : s’infiltrer dans tous les pays et avoir la maîtrise de l’Etat et de la machine sociale. Jean-Dominique Michel l’a d’ailleurs soulevé à propos de la survivance du nazisme jusqu’à aujourd’hui. Selon lui, les nazis auraient compris avant mai 1945 qu’ils ne vaincraient pas à partir d’un seul pays, l’Allemagne. Aussi changèrent-ils de stratagème en abandonnant le champ de bataille aux alliés et en se donnant pour but de les infiltrer au long terme, comme on s’en aperçoit aujourd’hui avec un peu de retard. Les loups sont finalement rentrés dans nos murs, mais en passant cette fois par nos élites.

Enfin la force. La force, nous l’avons endurée en étant exclus de la société par ceux-là mêmes qui n’ont que le mot d’inclusion à la bouche. Exclusion physique, apartheid, j’ose le dire. Du jour au lendemain, on ne pouvait plus accéder librement aux lieux de restauration, aux lieux de culture ou aux hôpitaux. Les hypocrites, qui ne juraient que par les mesures iniques de Vichy à l’égard des juifs pour dénoncer leur épouvantail favori, l’extrême-droite, n’avaient pas de mots assez durs à leur tour pour fustiger les juifs qu’ils avaient eux-mêmes créés par leurs propres mesures tyranniques. La force est toujours une violence. Mais là elle se mettait au service de l’arbitraire. La force, ce fut également la censure, la diffamation, la calomnie à longueur de journée sur les radios, les télés, les réseaux sociaux de la collaboration. Les inquisiteurs se délectaient à user du bannissement. La revendication d’un débat argumenté et rationnel n’étant que du complotisme, il n’y avait aucune discussion possible avec eux. Ces Philippe Henriot du covid éructaient, la bave aux lèvres : complotistes, complotistes. Toute leur dialectique tenait dans cette invective. Comme les nazis pendant la nuit de cristal qui éructaient juifs, juifs, juifs. Tout comme Baldur von Schirach qui disait vouloir sortir son revolver dès qu’il entendait le mot culture. Eux auraient volontiers sorti une arme à feu, dès qu’ils entendaient les mots vaccination danger associés. Eux c’étaient les journalistes, les experts télé et les fact-checkers, toujours prêts à beugler contre l’intelligence rebelle. Ils pensèrent même à nous incarcérer.

Le parisien enfermer les non vccines

Archive du Parisien du 9 janvier 2022

Il fallait qu’ils puissent toujours nier. Nier leurs mensonges, nier leurs projets, nier leurs méfaits. Ce qui me rappelle l’anecdote qu’a racontée un jour Simon Wiesenthal. Alors déporté dans le camp de Buchenwald ou de Mathausen, je ne sais plus, le nazi en faction lui demande ce qu’il ferait s’il s’en sortait. J’irais à New York, réplique Wiesenthal. Et qu’y ferais-tu ? Je dirais au monde l’effroyable vérité. Le nazi lui répond alors dans un demi-sourire : Personne ne te croira ! C’est bien ce que nous avons tous vécu, nous qui nous sommes élevés contre la tyrannie dès février 2020. Nous avions beau hurler la vérité, preuves à l’appui, le monde faisait la sourde oreille. La vérité était si inconcevable, qu’il ne pouvait la concevoir. Le monde tremblait de peur sous la schlague des médecins morticoles et ne réfléchissait plus. Il n’avait qu’une hâte, se jeter dans les bras des assassins. Nous avions beau dissuader nos semblables de jouer les moutons de Panurge, là encore preuves scientifiques à l’appui, c’était en pure perte. Ils allaient droit à l’abattoir vaccinal en bêlant. Les messagers d’un tel signal d’alerte étaient au mieux ignorés. Un jour, il faudra témoigner de notre solitude devant ce drame incommensurable et de notre impuissance à l’enrayer.

Effectivement la violence qui nous a été faite n’a pas porté atteinte à notre corps, mais notre intégrité psychique en a quand même pris un sérieux coup. Hélas pour ceux qui crurent les assassins, leur intégrité physique a été violée par ces piqûres. Ils découvrent, horrifiés, mais peut-être encore sans oser se le dire, quelles effroyables conséquences sur la santé elles peuvent avoir et la chance qu’ils y aient échappé jusqu’à présent, contrairement à tous ceux qui tombent de mort subite. Alors oui, la violence a bien été exercée contre nous, les peuples, nous qui n’avons rien à voir avec ces pseudo-élites, plus proches de bouchers à la Mengele que d’humanistes à la Gandhi. Les cicatrices ne se refermeront pas de si tôt. La France aura une fois de plus plongé, la tête la première, ou plutôt, le bras le premier, dans la collaboration. La France devra affronter ses démons sans se voiler la face.

Alors, en définitive, quel pilier abattre pour abattre la tyrannie ? Le nazisme, du moins en apparence, a plié sous la force. Le communisme, du moins en Union Soviétique, a été vaincu par l’anémie de son idéologie face à la réalité de sa décadence. Pour le mondialisme, quel pilier serait le plus à même de céder ? Je ne parierais pas sur l’idéologie, étant donné ses liens avec le nazisme. La force alors ? Les nôtres sont si peu spectaculaires et la fameuse Alliance dont il m’arrive de parler est si clandestine que je ne me risquerai pas à compter dessus. Alors, reste le nombre. Il faudrait renverser les gardiens du mondialisme aux postes stratégiques qu’ils occupent. Terrasser l’hydre par ses têtes. C’est ce que Trump entend par drainer le marais. Le mythe d’Hercule terrassant l’Hydre de Lerne, le deuxième de ses travaux, constitue en l’occurrence une bonne métaphore.

Voilà comment Hercule vainquit l’Hydre : « Cette Hydre, nourrie dans les marais de Lerne, sortait dans les champs, ravageait le pays et détruisait les troupeaux. Elle était d'une grandeur démesurée; elle avait neuf têtes, dont huit étaient mortelles, et la neuvième immortelle. Hercule monté sur son char […] arriva à Lerne, où il arrêta ses chevaux. Ayant trouvé l'Hydre sur une petite élévation, près des sources de la fontaine Amymone où était son repaire, il la força à en sortir en lui lançant des traits enflammés. Il la saisit alors et l'arrêta. Mais, s'étant entortillée autour de l'un de ses pieds, elle l'entravait. Il frappait ses têtes à coups de massue, et cela ne servait à rien, car pour une qu'il abattait, il en renaissait deux […] il appela ensuite à son aide Iolaos, qui ayant mis le feu à une partie de la forêt voisine, brûlait avec des tisons enflammés les têtes à mesure qu'elles repoussaient, et les empêchait de renaître. Étant ainsi parvenu à détruire ces têtes renaissantes, il enterra celle qui était immortelle sur le chemin de Lerne à Eléonte, et mit une très grosse pierre dessus.»

La tâche d’Hercule fut des plus ardues, et celle des peuples sera herculéenne pour venir à bout de l’Hydre mondialiste aux millions de têtes, qui a su dans l’ombre se multiplier un peu partout et fourbir ses armes. Couper une tête et deux autres prennent sa place. C’est bien le sentiment que nous avons tous, effarés que nous sommes de l’étendue de ses pouvoirs. Il faudra donc venir à bout de ces têtes par n’importe quel moyen. Nous aurons alors vaincu le péril plus terrifiant qu’a jamais eu à affronter l’Humanité.¾

 

Photo d'illustration : L'Hydre de Lerne

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