L'étau

Le 21/02/2024

Dans Actualités

L’étau se resserre autour de la pieuvre mondialiste. A quoi le décèle-t-on, me direz-vous ? C’est que les derniers jours ont fourni matière à réflexion. Des nouvelles de différents fronts, mises bout à bout, prouvent cette perspective d’un Etat profond à l’agonie et qui se crispe, se raidit, se débat et assène ses coups sans retenue, quand, dans le passé, il opérait subrepticement, dans l’ombre, sans jamais se trahir, sans jamais trahir son implication dans les événements majeurs de ce monde, sans que jamais nous nous en doutions.

Le simplet Dr Marty a encore frappé. Dans les médias comme au gouvernement, les mondialistes ont du mal à renouveler leur personnel. Aussi reprennent-ils des chevaux de bataille du covid qui se sont illustrés par leur servilité plus que par leur intellect pour commenter l’actualité où ils s’avèrent encore moins compétents. Le célèbre docteur foldingue et amuseur public numéro un a écrit, je cite : « Les mouvements complotistes liés à l’extrémisme pro Trump et pro Poutine ne sont qu’un bras armée de cette pieuvre qui menace nos libertés ». Extraordinaire inversion des réalités. S’il y a une pieuvre actuellement, c’est bien celle du mondialisme dont j’ai fait ici la description à de multiples reprises. Quant à la menace sur nos libertés, le bonhomme ne manque pas d’air après la salve d’atteintes portées à la liberté de la parole, que ce soit avec l’attaque du Conseil d’Etat contre CNews et son soi-disant manque de pluralisme, ou que ce soit l’adoption scandaleuse de l’article 4 pour bâillonner les discours déviants par rapport au leur. Et avec ça, ce seraient les pro Trump et les pro Poutine, le danger qui pèse sur nos démocraties ? Quand on dit qu’ils inversent tout… !

Mais revenons au factuel, et, pour commencer, au front russe. Les troupes de Poutine se sont emparées d’Avdeevka, ultime bastion ukrainien de Donetsk. Les soldats de Zelensky, pour éviter de se retrouver encerclés, ont choisi de battre en retraite, laissant derrière eux blessés et matériel. Il s’agit donc bien d’une débandade. Pendant ce temps-là, on voudrait nous faire croire que les forces russes sont exsangues. Délire de la propagande médiatique occidentale.

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Le front russe, c’est également l’interview télévisée qu’a donnée Poutine à Tucker Carlson. Inutile de s’appesantir sur sa teneur largement commentée dans les réseaux sociaux. Le problème pour les mondialistes a surtout été son audience. L’interview a mis en relief le basculement qui s’opère dans le monde de l’information. Pour un événement mondial comme celui-là, les vues sur X et les autres canaux ont explosé. Au total, tous chiffres cumulés, elles atteindraient le milliard ! Ne donnons pas en comparaison les chiffres ridicules de LCI ou de CNN, ce serait désobligeant. Par cette gifle qui est faite aux médias, l’opinion mondiale a tenu à leur signifier qu’ils ne comptaient plus. Evidemment la réaction des mainstream a été épidermique. Ils ont enragé et redoublé d’insultes. N’est-ce pas là une réaction inévitable d’un adversaire acculé ? Car encore une fois les médias sont ostensiblement nos adversaires. En tentant de nous désinformer, ils nous manipulent et veulent se servir de nous comme d’une armée dans la guerre cognitive qui se joue.

On le constate, coup sur coup, le système s’est vu infliger deux défaites cinglantes. Toutes les deux sur le front russe. Or, de moins en moins en occident, les peuples marchent dans la diabolisation de Poutine, ni d’ailleurs dans son idolâtrie. Les peuples ne veulent pas d’une guerre contre les russes, un point c’est tout. En particulier en Allemagne, la Russie de Poutine ne fait plus figure d'épouvantail.

Néanmoins, à son sommet, le chancelier Scholz pousse à la guerre, rapporte Florian Philippot. La vice-présidente du parlement européen Karatina Barley, soutien de Scholz, a déclaré que « l’UE devait se doter de sa propre armée nucléaire » face à la Russie. C’est évidemment à travers l’Europe que l’Allemagne compte récupérer l’arme nucléaire française à son profit. La trahison de Macron, une de plus, lui sera nécessaire. C’est pourquoi on nous prépare déjà à cette forfaiture. Depuis la Suède, où il a fui lors du mouvement des agriculteurs, le locataire de l’Elysée a annoncé que la dissuasion française avait vocation à devenir européenne. Pourtant, nous rappelle Hervé Hannoun, grand commis de l’Etat, « l’Allemagne s’était engagée […] dans le Traité 2+4 de 1990 à ne pas toucher à l’arme nucléaire en échange de sa réunification ». Et d’ajouter, consterné : « Scholz se moque de nous. La faiblesse de nos dirigeants face au néo-militarisme allemand est consternante. »

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Cependant, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, même pour nos ennemis. Il y a du rififi au sein des mondialistes européens. Scholz a bloqué, semble-t-il, la nomination de Von der Leyen à la tête de l’OTAN. Les raisons de ce blocage restent obscures. Si Scholz trouve Von der Leyen trop anti-russe, il n’en demeure pas moins sur la même ligne qu’elle pour phagocyter notre Défense nationale et la transférer à l’UE. La walkyrie n’a-t-elle pas parlé de créer un commissaire européen à la Défense ? La place de secrétaire général sera probablement proposée à Mark Rutte, le premier ministre des Pays-Bas, un mondialiste orthodoxe à la Tusk. Von der Leyen se contenterait de rempiler à la tête de l’UE. Conjointement à cet entre-soi de conciliabules, les bruits de bottes s’intensifient, du moins à travers des déclarations tonitruantes. L’UE n’a pas en effet les moyens de ses ambitions belliqueuses. Quant à l’OTAN, il a surtout montré qu’il est plus à même de combattre les populations de l’Alliance Atlantique que de les défendre dans une guerre conventionnelle. Un comble.

Dans cette atmosphère d’escalade consécutive aux échecs des eurocrates, l’affaire de la mort du prétendu opposant Alexeï Navalny a tout d’une aubaine pour les médias. Ceux-ci se gardent toutefois de rappeler les raisons de l’emprisonnement de Navalny : trois escroqueries. Par ailleurs, il est de notoriété que l’extrémiste russe (pour le coup réellement d’ultra-droite) était en cheville avec le MI6 voire la CIA, afin de fomenter un coup d’état en Russie, une révolution colorée, selon l’expression consacrée pour parler d’un coup d’état ourdi par le complexe militaro-industriel américain. Sa mort arrange trop le narratif officiel pour qu’elle ne jette pas une ombre suspecte sur son origine. Notez qu’avant même de savoir quoi que ce soit à ce sujet les médias se sont rué pour pointer du doigt Vladimir Poutine. Ce, sans aucune preuve. Comment savent-ils que Poutine a ordonné son exécution ? Où sont leurs preuves ? Attention, pour une fois ce sont eux qui pourraient être traités de complotistes. Ils voient la main de Poutine partout… et c’est nous qui verrions des complots là où il n’y aurait rien, ce malgré de sérieuses preuves. Cela n’aurait pas été habile de la part de Poutine d’en finir avec un trublion déjà sous les verrous et qui ne représentait plus aucune menace. Quel intérêt aurait-il eu à sa mort ? En revanche la CIA en avait un, et un intérêt immédiat. Faire diversion, au moins pour un temps, au regard de la marche des troupes russes en Ukraine. Le journaliste américain Gonzalo Lira « assassiné » dans les geôles de Kiev pour avoir exposé l’Etat profond n’a pas eu, lui, le même traitement de la part de nos médias restés muets sur son triste sort. Et Zelensky n’a pas été traité de bourreau. De plus, il se pourrait que la mort de Navalny soit due aux suites d’une quadruple vaccination contre le covid. On aurait retrouvé des caillots sanguins dans son cœur, de ceux qui apparaissent après les injections. Les vaccins anticovid servent à tout et à n’importe quelle bonne occasion.

Sur le front monétaire, il y a aussi de bien mauvaises nouvelles, en provenance des BRICS. Là encore peu de traces dans nos médias. L’alliance des BRICS serait sur le point de renverser le monopole du dollar. C’est du moins l’avis de Luc Jose A. dans Cointribune. Une remise en cause des institutions qui jouent en faveur de l’hégémonie du dollar se déroule en ce moment. La Russie, encore elle, compte présenter un nouveau système de paiement pour concurrencer le système SWIFT. Jusqu’à présent les BRICS n’évoquaient pas cette intention. Ils s’en défendaient plutôt. Le fait qu’un pays fondateur, aussi influent dans l’alliance, le propose est symptomatique de leurs prétentions à détrôner le dollar. Pire peut-être, le Graal des mondialistes, la monnaie numérique, rencontre une fronde de la part des banques commerciales. Tout n’a pas l’air rose au royaume de l’argent.

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Pour qu’il y ait un étau, encore faut-il qu’il y ait un second front de pression que la Russie, une seconde mâchoire. Celle-là provient des USA, l’éternel rival, du cœur de l’Amérique, de celle qui se range derrière Donald Trump devenu une véritable icône antimondialiste. Le Deep State multiplie les tentatives d’obstruction contre lui, l’accable de poursuites judiciaires toutes plus vaines les unes que les autres, comme il avait accumulé les impeachments sans succès. La popularité de Trump s’accroit au fur et à mesure que le peuple américain découvre l’ampleur de la manipulation à laquelle il est soumis. Alors, de guerre lasse, on parsème le chemin de Trump d’embûches. Les accusations contre lui tombent les unes à la suite des autres et éclaboussent en retour les marionnettes du Deep State qui s’y aventurent. Le cas de la procureure Fani Willis est emblématique. Elle poursuivait Trump sous des allégations fallacieuses et se retrouve à son tour sur le banc des accusés pour entretenir une relation inappropriée avec le procureur qu’elle a désigné en consultation avec la Maison blanche et le DOJ pour s’en prendre à Trump. Grâce à sa liaison, elle a pu réclamer beaucoup plus d’argent, un million de dollars environ. Parallèlement à la manœuvre politique insidieuse des démocrates, c’est aussi une affaire crapuleuse. De plus, selon The Epoch Times, l’ex-professeur de droit à Harvard, Alan Dershowitz, a déclaré que Fani Willis aurait pu mentir sous serment la semaine dernière au cours de son témoignage au tribunal. Elle serait alors disqualifiée pour poursuivre son affaire en Géorgie contre l'ancien président Donald Trump. Décidément le Deep State s’enferre dans ses coups fourrés. Plus il se débat pour éviter le retour de son ennemi juré, plus il serre le nœud coulant qu’il lui a passé autour du cou.

Le DNC est aux abois, ne sachant quel candidat pourrait barrer la route à Trump, entre un vieillard sénile et gaffeur, soi-disant président en exercice de la première puissance mondiale, une vice-présidente impopulaire et la femme d’un ex-président dont les casseroles ne manquent pas. A ce propos, Jesse Watters sur Fox News a révélé que l’Etat profond se démenait pour mettre la main sur un classeur top-secret qui montrerait comment la CIA d’Obama a organisé le canular russe (Russiagate). La descente du FBI à Mar-a-Lago aurait eu pour objet de retrouver le classeur en question.

L’étau Trump-Poutine se referme et broie le système mondialiste chaque jour un peu plus, sur tous les fronts à la fois. Les événements se bousculent et dévoilent une oligarchie de plus en plus empêtrée dans ses actions. Son idée fixe est de prendre les peuples pour cible. Les empêcher de voter, les empêcher de s’informer, les empêcher de mettre un terme aux agissements de ses lieutenants, les empêcher de se révolter… Mais la vraie question est combien de temps pourra-t-elle encore tenir, elle qui sera bientôt à court d’argent, à court de munitions, à court de personnel, à court d’audience, à court de subterfuges et d’idées ?¾

 

Photo d'illustration : AFP via Getty Images

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