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L’art pris en otage

Le 20/05/2023

Dans Actualités

Tous les régimes totalitaires ont pris l’art en otage. Les nazis et les soviétiques l’ont fait pour séduire, les uns en exaltant la race, les autres pour galvaniser le collectif, mais tous, quels qu’ils soient, pour   utiliser ce moyen de toucher la masse de leur population par l’émotion. C’est pourquoi ils ont tant tenu à formater son expression, rejetant les formes dites dégénérées, c’est-à-dire non inscrites dans ce schéma. Mais en va-t-il différemment du totalitarisme mondialiste ? Exploite-t-il l’art dans la même perspective que ses prédécesseurs, et de la même manière ?

Pour être franc, pas vraiment. Nulle fresque grandiloquente ne tapisse les murs de nos cités, montrant des transhumanistes extatiques, vivant dans un monde cybernétique sans CO2 ! Rien de tel. Même sur le net, leurs productions n’ont rien d’artistique. Aucun réel effort esthétique n’est entrepris en ce sens. Cela ne veut cependant pas dire que l’art soit laissé de côté. Au contraire. Mais les mondialistes lui assignent une autre fonction.

L’exemple qui va suivre nous édifiera. Une église de New York, l’église Saint-Paul-Apôtre, a accueilli dernièrement une exposition d’art intitulée Un voyage spirituel queer. Interrogés sur la provocation que constitue cette expo au sein d’une église connue pour son progressisme exacerbé, aussi bien le prêtre que le porte-parole de l’archidiocèse se sont refusés à tout commentaire. Pourtant à en croire l’artiste, Jésus serait trans désormais. Le peintre a passé certainement plus de temps à expliquer son œuvre qu’à la réaliser. Elle est d’une pauvreté et d’une maladresse indescriptibles. Si quelques homosexuels habitués à fréquenter l’église ont apprécié, en revanche d’autres paroissiens s’en sont fortement émus. « Il semble qu’ils essaient d’imposer leur programme aux autres », ont déclaré plusieurs d’entre eux.

Expo queer 1

Exposition queer dans une église new-yorkaise

Dans les années 70, Jésus était tendance peace and love. D’ailleurs Jean Yanne avait surfé sur la vague dans son film Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Satire précoce du monde médiatico-économico-politique. Aujourd’hui, certains pensent avoir été subversifs en le rendant trans. Jésus en a vu d’autres. Il se relèvera encore de ce sacrilège. Il est au-dessus de ça. En revanche, les trans ne tireront rien de ce simulacre d’art et de cette provocation. L’art, ou désigné comme tel, ne leur a servi qu’à faire leur promotion aux dépends des autres genres. Pour les sponsors, l’art n’est en fait qu’un paravent dans cette affaire. Du reste, il ne vole pas plus haut que les représentations sans valeur de Jésus du film de Jean Yanne. Aurait-on osé en 1972, date de sa sortie dans les salles, accrocher au Centre Pompidou, parmi d’autres œuvres contemporaines, l’affiche du film ? L’expo des œuvres de l’église new-yorkaise est en réalité un acte politique, un étendard brandi par l’agenda mondialiste pour dynamiter la société dans ses fondements.

Expo queer 2
Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil

L’art n’est qu’une vitrine pour les mondialistes. Un temps, il leur permit de thésauriser dessus en faisant de bonnes affaires. Aujourd’hui, il ne leur sert qu’à pousser leurs protégés, les trans ou les pédophiles. Ce qui nous amène au second cas. Celui-là est plus connu du public français.

Il s’agit du tableau de Miriam Cahn exposé au Palais de Tokyo. L’exécrable toile représente de manière plus que suggestive une scène pédopornographique. Cela personne ne peut le nier, même sous couvert d’art. Personne à part l’auteure et le répugnant Libération, accoutumé à soutenir la pédophilie, qui a l’aplomb d’y voir une scène de guerre en Ukraine ! Quelle imagination ou quelle mauvaise foi ! A vous de choisir.

 Je sais bien que l’œuvre de Magritte Ceci n’est pas une pipe, qui représente précisément une pipe, tentait de faire le distinguo entre l’objet et sa représentation. Mais ici personne ne nie qu’il s’agisse d’une représentation… oui mais d’une scène pédocriminelle dont la contemplation ne peut qu’inciter au crime les âmes malades qui en rêvent. Je ne tiens pas d’ailleurs à décrire plus avant la pseudo-œuvre, tant celle-ci est écœurante. Suite à l’aspersion du tableau par un visiteur excédé, si des individus, comme Jack Lang, viennent soutenir l’ « artiste » suisse, dire que c’est de l’art et qu’ils sont choqués de cet acte de vandalisme, qu’on ne s’y trompe pas, leur indignation est feinte. Ils s’en moquent à vrai dire. Leur but est de faire entrer la pédocriminalité dans le juridiquement correct. Ils se moquent ici de l’art comme de leur première chemise. Seulement, avant d’aller plus loin, cela leur permet de se victimiser.

Si c’est de l’art, alors les photos de scène de crime pourront aussi passer pour de l’art. Je propose à la police judiciaire d’exploiter le filon et d’exposer ses photos les plus gores. Nul doute que cet art plaira aux plus sadiques et aux criminels en herbe, mais pas aux citoyens ordinaires que nous sommes.

Cahn peinture pedocriminelle
Fresque macron attali

A gauche le tableau de Miriam Cahn qui a fait scandale et a été aspergé par un mécontent, et à droite la fresque de Lekto qui a été badigeonnée par un autre mécontent !

 

En outre, si certains considèrent le tableau de Cahn comme de l’art, alors dites moi pourquoi les mêmes ont détruit le portrait de Macron en marionnette d’Attali en le badigeonnant, alors qu’il relevait du street art. Là, monsieur Lang, vous qui aimez tant le street art et détestez le vandalisme, vous ne vous êtes pas élevé contre cet acte odieux ! Comme toujours en dictature, deux poids deux mesures. Et nous y sommes. Si, comme le dit le conducator, « En France, l’art est toujours libre et le respect de la création culturelle  garanti », alors dites-moi de quel droit a-t-il fait retirer des œuvres le dépeignant de façon caricaturale en dictateur? Oui je parle bien d’œuvre, puisque elle est signée Lekto. Pourquoi Lekto ne serait pas un artiste et Cahn le serait ?

Si certains mondialistes français sont montés au créneau pour défendre la prétendue artiste, c’est avant tout dans un seul but : se défendre en prenant les devants et en se présentant comme victimes car eux-mêmes pourraient avoir à faire face un jour à la justice. Mais la fenêtre d’Overton n’a pas été déplacée suffisamment. Il sera difficile pour eux de prétendre légaliser la pédophilie dans ces conditions, avec une population qui, malgré ses défauts, n’y est pas prête et conserve encore un brin de moralité.

Pour finir par une touche positive, je voudrais citer un artiste polonais du nom de Thomasz Kopera qu’une internaute m’a fait découvrir, une certaine Veronika. L’œuvre en question, reproduite en illustration de cet article, s’intitule Deserter. Veronika a signé un petit texte présentant l’œuvre que je retranscris ici du fait de sa pertinence actuelle : « L’une des peintures les plus expressives et les plus tragiques, car elle montre la quantité de douleur et de souffrance qu’un individu subit lorsqu’il essaie de s’arracher à la culture de troupeau à laquelle la majorité de la société croit ». Là, pour le coup, avec Deserter, on a affaire à de l’art, sans conteste.¾

 

Photo d'illustration : Deserter de Thomasz Kopera

Totalitarisme Pédophilie Censure Art

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