Créer un site internet

Art

Trombi

Cinquante ans d’éloge de la laideur

Le 14/08/2025

Est-ce que la laideur serait finalement un des symptômes de la société contemporaine ? Et est-ce que ce n’est pas plutôt la laideur que la beauté qui serait universelle et voulue finalement par le pouvoir ?    Eric Monin

Voilà des années et des années que nous sommes la cible d’un matraquage en règle, la cible d’une propagande sous le signe de la laideur. Partant du principe aussi égalitariste qu’idiot que tout se vaut, Mozart et MC Solar, Blake et Mortimer et Madame Bovary, les peintres hollandais du XVIIe et le street art, nous en sommes arrivés à mettre sur un pied d’égalité laideur et beauté. La facilité aidant, nous sommes passés également sur le plan vestimentaire d’un port altier dans les années soixante à une dégaine post-soixante-huitarde toujours plus crasseuse. Il en coûte tellement moins de ne pas se raser et de ne pas s’habiller avec soin ! Les écolos, jamais en retard d’une idée moisie, se sont même offert l’alibi de préserver la planète à bon compte : ne plus changer ses sous-vêtements que de temps en temps. Et qu’importe l’odeur, qu’importe l’image que nous renvoyons à nos semblables si nos semblables en font autant, n’est-ce-pas ! La laideur a fait reculer la beauté dans tous les domaines, de sorte qu’elle est devenue la norme et qu’à côté d’elle la beauté passe pour bégueule.

Screenshot 20231120 144751 samsung internet 1

Culture en péril

Le 25/11/2023

« Quand je vois l’état de délabrement de notre cher pays… » Philippe Murer

« Ils auront réussi à venir à bout de toute la grâce, de toute l’âme de Paris, comme ils viennent à bout de l’âme de la France par idéologie déconnectée », tweetait la chroniqueuse Béatrice Rosen, suite à l’enlèvement des boîtes à livres de bouquinistes au prétexte de la tenue des jeux olympiques dans la capitale en 2024. Tout ce qui peut incarner la culture française irrite le pouvoir actuel. Et, à la première occasion, bonne ou mauvaise, celui-ci saute dessus pour mieux lui asséner ses coups.

L’art pris en otage

Le 20/05/2023

Tous les régimes totalitaires ont pris l’art en otage. Les nazis et les soviétiques l’ont fait pour séduire, les uns en exaltant la race, les autres pour galvaniser le collectif, mais tous, quels qu’ils soient, pour   utiliser ce moyen de toucher la masse de leur population par l’émotion. C’est pourquoi ils ont tant tenu à formater son expression, rejetant les formes dites dégénérées, c’est-à-dire non inscrites dans ce schéma. Mais en va-t-il différemment du totalitarisme mondialiste ? Exploite-t-il l’art dans la même perspective que ses prédécesseurs, et de la même manière ?