Revenons au présent pour une dissimulation de grande ampleur elle aussi. La juriste Valérie Bugault faisait récemment le point sur l’existence légale de l’Etat français. « En réalité, tous les Français doivent être conscients, a-t-elle asséné, que l’Etat dans lequel nous pensons vivre n’existe plus juridiquement. Depuis le 16 mars 2020, les institutions françaises à la fois du point de vue du droit interne et du point de vue du droit international n’existent plus. Elles sont en suspension. Elles ne sont plus valides, au sens où elles ne fonctionnent plus. Donc l’Etat français n’existe plus. Il est dans un état de vide juridique. Rien ne le remplace officiellement. On n’a même pas acté sa disparition officielle. Mais officieusement, juridiquement il n’existe plus […] Par contre il y a une équipe au pouvoir qui prend des décisions et qui les impose par la coercition. En particulier quand une loi est votée, tout l’appareil d’Etat est mis au service de l’application de cette loi. On est dans le cas d’un abus de droit international public où un Etat n’existe plus mais les fonctions régaliennes ont été détournées au profit d’une instance qui dirige, dont on n’a pas identifié les personnes qui étaient derrière […] les instances qui ont pris le contrôle de la France ne sont pas des instances nationales. Nous sommes au service d’entités qui n’ont pas été nommément désignées […] Elles viennent de l’OMS, elles viennent de Davos... » Son message a le mérite de la clarté, mais il nous place devant un gouffre de perplexité. Car nulle part la perspective de n’avoir plus d’Etat ne transparait. Soit que les omissions des uns (les médias) entretiennent notre ignorance, soit que les cachotteries des autres (les donneurs d’ordre) empêchent que cela s’ébruite. Cela ferait mauvais genre, n’est-ce pas, d’apprendre que l’Etat français n’est plus qu’une chimère. Ça éclairerait sous un jour nouveau bien des événements. Beaucoup parmi nous, sans le formuler aussi franchement et sans les compétences juridiques appropriées, se sont quand même aperçus que nous étions sortis de l’Etat de droit. Si ce n’est pas effectivement depuis le 16 mars 2020, du moins depuis le 5 août 2021, date à laquelle le Conseil Constitutionnel s’est disqualifié en foulant sciemment nos droits les plus imprescriptibles.
Un autre exemple de dissimulation avérée nous est fourni par les exactions du mouvement trans, un mouvement subversif, décadent et violent. Si les médias corrompus ont fait des gorges chaudes de la prétendue insurrection du 6 janvier, dont il a été démontré qu’elle avait été montée de toutes pièces par le clan démocrate, en revanche pas question pour ces mêmes médias d’évoquer les violences des transgenres. Ils ont en effet passé sous silence leurs violences comme on cache la poussière sous le tapis. Très négligemment. Ainsi ont-ils dissimulé ce qui s’est passé au Capitole du Tennessee. Une foule se réclamant de ce mouvement radical a effectivement envahi avec force violence l’édifice, tout cela dans un silence de cathédrale des mainstream. Quant au tueur transgenre de Nashville qui a exécuté six personnes parce qu’elles étaient chrétiennes, la chaine CBS s’est fait fort de dissimuler que l’auteur de la fusillade était un transgenre. La chaîne a interdit à ses journalistes de prononcer le mot trans à cette occasion. Le tueur a tué certes, mais ça s’arrête là. Avec CBS, le transgenrisme n’y est pour rien. S’ils ne parlent pas d’une chose, elle n’existe pas. C’est aussi ce que soutient l’inénarrable Julien Pain. Si les mainstream, seuls médias crédibles à l’en croire, ne parlent pas d’une nouvelle, il s’agit d’un fake selon lui. Avec un tel raisonnement, JFK se retournerait dans sa tombe. On voit que ces larbins de fact-checkeurs promeuvent tout simplement la dissimulation comme art de gouverner nos esprits. Qui croit-il duper avec sa dialectique à deux sous ? Pour le jacobin Julien Pain, les mainstream seraient les seules voix autorisées, des voix qui décideraient de ce que doivent entendre nos oreilles. Vraiment merci pour la leçon de démocratie de la part d’un fossoyeur de la liberté d’expression !