Ariane Bilheran a écrit : « La psychose paranoïaque [du totalitarisme], c’est la guerre de tous contre tous, perpétuelle et sans frontière. Sans limite de temps, ni de lieu. » Ce projet passe en effet par une phase guerrière dont nous percevons les premières salves.
Ces individus n’ont aucun respect pour la vie d’autrui. La violence est entre leurs mains un outil de domination et un exutoire à la fois. Ils décident de saignées dans les peuples avec une désinvolture déconcertante. Deux exemples puisés dans l’actualité étaieront ce sentiment. En Ukraine, n’ont-ils pas livré bataille contre les troupes russes jusqu’au dernier ukrainien ? La boucherie qui se poursuit est insensée. Mais pas pour eux. Le carnage au fond importe peu au clan mondialiste. La conscription actuelle prend des allures de sacrifice, qui alimente l’ogre Moloch jamais rassasié. Et tout cela sans aucun espoir de renverser la situation à son avantage. La saignée du peuple ukrainien pour des intérêts qui le dépassent restera comme une de ces fêtes macabres sur l’autel de la violence, une danse de Saint-Guy de l’horreur et de la barbarie, comme seule l’époque moderne en est capable.
Autre exemple de leur recours à la violence, les multiples agressions du peuple français par les délinquants issus de l’immigration. Ce phénomène n’est pas nouveau. Mais sa fréquence n’a cessé de croître. Et nos dirigeants depuis un demi-siècle n’ont cessé de rester sourds aux avertissements, et même pire, n’ont pas renoncé à ouvrir en grand les vannes de l’immigration. Sciemment. Si ce n’est pas un appel au meurtre par préméditation ! Les dernières affaires de Crépol, Romans et tant d’autres montrent les coups délibérément portés au peuple français. Quand celui-ci est tué comme à Crépol, la voix des médias minimise en parlant sournoisement de rixe. Quand il se rebelle comme à Romans l’Etat nauséabond l’embastille. Quand il est la victime, la justice retourne la faute contre lui jusqu’à le condamner. Quand ses agresseurs sont appréhendés, ils bénéficient de toute la clémence et du laxisme dont sait faire preuve le système judiciaire à leur encontre. Des agresseurs que la classe politique dans sa grande majorité caresse dans le sens du poil, même lorsqu’ils viennent « planter des blancs », selon l’expression de ces barbares. Des agresseurs qui écopent de sursis quand leurs victimes expérimentent les mauvais traitements de la justice. Si ce n’est pas voulu et savamment orchestré… ! Devant de telles injustices, comment imaginer que la révolte qui gronde n’éclate pas avec son lot de violences ? La guerre de tous contre tous. Oui. Et tous dans le même panier, au final, pour un pouvoir qui ramènera l’ordre par le knout. Pas la paix, l’ordre. Nuance ! Et ici l’ordre ce sera la pax globalistica.
Stanislas Berton a fort bien résumé les tenants et les aboutissants de ce qui arrive. Livrons ici ses paroles : « Au moment où les Français commencent à ouvrir les yeux sur les conséquences de la vaccination Covid, les causes réelles de l’effondrement économique et l’ampleur de la corruption politique et morale de la classe dirigeante, quoi de mieux que de souffler sur les braises d’un incendie qu’on a soi-même allumé en ouvrant les vannes à l’immigration de masse , en installant le laxisme judiciaire et en laissant proliférer les zones de non-droit ?
Dans cette configuration, toute la colère qui devrait être dirigée contre l’Etat et les traîtres qui nous gouvernent l’est , non sans raison, contre les barbares et, comme à chaque fois, ce sont les patriotes, qui poussés à bout montent en première ligne et se font matraquer par un gouvernement qui gagne ainsi à peu de frais un statut de défenseur de la paix civile et de rempart contre un chaos qu’il a lui-même organisé ! »
Pour finir, c’est peut-être la protestation de la youtubeuse Tatiana Ventôse, qui vient pourtant de la gauche la plus affirmée, qui m’a interpelé. Elle a intitulé sa dernière vidéo Nos campagnes attaquées. A propos de l’assassinat du jeune Thomas par une bande de racailles de banlieue, voilà ce qu’elle dit : « Les polémiques, les contre-vérités et les inversions accusatoires assénées par la classe dirigeante dans ses médias sont une insulte. Elles lui permettent de reléguer au rang de simple fait divers cet événement pourtant fondamentalement politique, qui a des causes et des solutions tout aussi politiques. Elles lui permettent aussi de faire passer au second plan, encore une fois, nos campagnes, nos villages, dont les habitants ont été touchés par cette attaque, qui montre, si besoin est, que plus personne n’est désormais protégé des déchets créés par ce modèle. »