L’interprétation des mesures
Que les plus anciens d’entre nous se le rappellent ! A une époque pas si lointaine, dans les années 70, la menace n’était pas le réchauffement mais bien le refroidissement.
Le fait est que notre mémoire est courte. Un des membres du GIEC part un jour en croisière en Arctique et en revient consterné. Il y a noté la présence d’une mer haute ! Il se dépêche de publier un article dans le New York Times, témoignant de son expérience. A partir de là, on ne pouvait plus douter du réchauffement climatique. L’agité du bocal ne savait pas que le passage du Nord-ouest, raconte Vincent Gray, avait été négocié pour la première fois par un certain Roald Amundsen en 1906 !
Le climat change. Il a toujours changé. C’est une constante, si j’ose dire. Ses variations sont la norme, et notre siècle ne déroge pas à la règle.
Le Dr Murty note que les gens ont la fâcheuse tendance d’attribuer au réchauffement climatique ce qui est dû à El Niño, comme en 1998, maintenant que l’opinion a été habituée à l’idée d’un réchauffement.
Par ailleurs rédacteur en chef de la revue Natural Hazards, le Dr Murty a compilé des centaines d’articles sur les phénomènes météorologiques extrêmes sans qu’un seul puisse en imputer l’origine au réchauffement climatique. Aucune preuve de l’accroissement de leur intensité ou de leur fréquence n’a été établie.
La stratégie de la peur
L’invocation de ces phénomènes extrêmes (intempéries, sécheresses…) fait partie intégrante d’une tactique de la peur. Mais sur le long terme, tout indique que les sécheresses sont cycliques. Les sécheresses du passé, observe le climatologue Tim Ball, de l’Université de Winnipeg, étaient bien pires. De même, dans le passé, les tempêtes ont été plus spectaculaires, signale l’astrophysicienne, versée en climatologie planétaire, Sallie Baliunas.
L’idée que dans des conditions plus chaudes, selon le Dr Murty, il y aurait des cyclones plus forts était commune, mais en regardant les données il a constaté le contraire ! « Où que nous cherchions les raisons, nous ne comprenions pas encore tout à fait. Il y a plus de cyclones quand l’atmosphère est un peu plus froide ». Encore une idée fausse qu’il a fallu balayer.
Les contre-exemples
Des mesures qui vont à l’encontre des idées reçues ou des thèses officielles, on en ramasse à la pelle. Certaines attestent que, dans l’Arctique, il est arrivé que les températures aient été supérieures à celles actuelles de plus de 6 degrés. Les ours polaires se sont manifestement adaptés.