Assassinat de JFK

A peine l’annonce avait-elle été faite de la déclassification des archives de la CIA concernant l’assassinat de JFK, soit 80000 pages, que certains pointaient du doigt l’Etat d’Israël. Pour eux, l’affaire était entendue. Israël avait commandité l’assassinat du président américain. Il n’y avait plus aucun doute. Ils le proclamaient d’ailleurs depuis des années. Parmi eux, la fine fleur de la dissidence au mondialisme. Notez bien que si Israël devait avoir réellement pris part au complot, je serais le premier à fustiger ses services et son personnel politique pour un acte aussi odieux, comme j’ai condamné les juifs de cour au temps du covid. Mais, avant d’accuser, encore faut-il disposer de preuves irréfutables. Or, c’est là que le bât blesse. Aucun indice accablant ne ressort jusqu’à présent de ces papiers.

Robert Kennedy Jr  a tenu à ce que nous ne nous fassions plus d’illusions sur les médias en affirmant que la CIA avait « compromis les journalistes du monde entier ». Il a ajouté avec son franc-parler qu’elle était « le principal bailleur de fonds du journalisme dans le monde ». Après avoir rappelé l’histoire de l’opération Mockingbird, le vaillant électron libre de la politique américaine a expliqué que Barack Obama avait relancé l’opération, avec des moyens, on peut s’en douter, bien plus performants qu’il y a cinquante ans. De plus, la CIA aura jeté ses filets sur les médias européens comme jamais.

Si le rôle du CFR dans l’événement du 11 septembre a été clairement mis en évidence par l’enquête de Kla tv et les révélations explosives d’Aaron Russo vingt ans plus tôt, il en allait déjà de même en 1963, au moment où l’Etat profond décidait d’en finir avec JFK. L’historien David Talbot a écrit des pages fort explicites à ce sujet. J’en veux pour preuve l’extrait suivant de son ouvrage sorti en 2015 L’échiquier du diable.