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Vous avez dit conspiration ?

Le 16/09/2022

Dans Actualités

Des complots, l’Histoire n’en manque pas. Mais comme nous avons perdu le sens de l’Histoire, nous pensons, comme le veut la doxa, que les complots n’existent que dans la tête des complotistes. Alors avons-nous perdu tout bagage pour ne plus nous souvenir de la conjuration de Catilina ? Avons-nous oublié la conspiration contre le Duc de Guise que nous contaient nos livres d’Histoire de France ? Et le complot contre Hitler fomenté en 44 par von Stauffenberg, l’ai-je rêvé ? Non, bien sûr et ces trois-là ne sont que des exemples qui me sont venus à l’esprit sans vraiment trop me creuser la tête. Croyons-nous alors notre époque si paisible pour imaginer que les complots soient de l’histoire ancienne ? Des conspirations ont eu lieu de tout temps, de l’antiquité à nos jours.

En priorité, revenons à la définition de ces termes qu’en donne le dictionnaire. Le Larousse nous propose pour le substantif complot : projet plus ou moins répréhensible d’une action menée en commun et secrètement. Et pour conspiration : complot tramé contre un régime politique ou un homme politique. On voit que les deux termes sont fort proches bien que certains aient tenu à faire des distinguos sémantiques. La différence résiderait ainsi dans le nombre de personnes impliquées. Quelques-unes pour un complot, bien plus pour une conspiration. C’est pourquoi ici on parlera davantage de conspiration pour l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Le renversement de la démocratie et la dissolution des nations étant l’objectif de la conspiration en vue d’un changement de régime.

La notion de secret est centrale, qu’il s’agisse d’un complot ou d’une conspiration. Et c’est ce qui fait dire à ceux qui dénigrent les complotistes qu’il n’y a pas de secret, puisque Schwab et ses complices annoncent la couleur avec le Great Reset. Mais, pour que ce soit le cas encore faut-il prêter l’oreille aux médias alternatifs, car les médias de grand chemin se taisent sur le sujet. C’est donc bien qu’il y a secret et que, s’il est éventé, on le doit d’abord aux opposants qui font un travail de réinformation. Et puis l’annonce du Great Reset date de 2020. Qu’en savait-on auparavant… ?

Dans l’époque moderne une conspiration est, me semble-t-il, fondatrice des événements que nous vivons. Il s’agit de l’assassinat de JFK. Le 27 avril 1961, un John F. Kennedy fraîchement élu déclarait devant l’American Newspaper Publishers Association : « […] nous sommes confrontés dans le monde entier à une conspiration monolithique et impitoyable qui s’appuie principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence - sur l’infiltration au lieu de l’invasion, sur la subversion au lieu des élections, sur l’intimidation au lieu du libre choix [...] »

Kennedy était clairement conscient qu’une cabale œuvrait dans l’ombre. Il n’y a pas à changer une virgule dans sa description du Deep State qui demeure valide aujourd’hui. Mais qui se souvient avoir entendu à l’époque une pareille mise en garde ? Et qui sait, de nos jours, que le président américain le plus charismatique de l’Histoire avait averti ses concitoyens des graves menaces qu’une cinquième colonne, un état dans l’Etat, faisait peser sur eux ? Deux ans après cette allocution, il était assassiné dans les circonstances qu’on connait. La mafia, la CIA, Cuba, les russes, son successeur Lyndon Johnson… bref, toutes les pistes furent envisagées dans les décennies qui suivirent concernant les commanditaires de l’attentat. Le cinéma s’en est mêlé, notamment avec Oliver Stone. Tout ce que le public aura retenu en fin de compte est que la commission Warren a prudemment éludé la question des véritables responsables de son assassinat. Et le mystère est demeuré jusqu’à nos jours.

Aujourd’hui ressort opportunément un mémo de la CIA. Il date de 1967 et il est adressé à tous les chefs de bureau du monde entier. C’est la circulaire à partir de laquelle la CIA a introduit l’expression de théorie de la conspiration pour mettre une cible sur ses ennemis.

Memo cia 1967

La circulaire de la CIA datant de 1967 et introduisant l'expression de Théorie de la Conspiration

«1.  Depuis le jour où on a assassiné le Président Kennedy, on a spéculé sur la responsabilité de son meurtre. Bien que la spéculation ait été un temps endiguée par le rapport de la Commission Warren (septembre 1964), divers auteurs ont eu le temps d’éplucher le rapport et les documents afférents pour donner de nouveaux prétextes à ceux qui s’interrogent, et il y a eu une nouvelle vague de livres et d’articles mettant en cause les résultats de la Commission. Dans la plupart des cas les critiques ont spéculé sur l’existence d’une sorte de conspiration, et souvent elles ont insinué que la Commission elle-même était impliquée […] un sondage récent a indiqué qu’à 46% le public américain ne pensait pas qu’Oswald avait agi seul […] »

« 2. […] notre organisation elle-même [la CIA] est directement impliquée : entre autres faits, nous avons contribué à instruire l’enquête. Les théories de la Conspiration ont fréquemment jeté la suspicion sur notre organisation, par exemple en alléguant faussement que Lee Harvey Oswald travaillait pour nous. Le but de cette circulaire est de fournir de la matière pour contrer et discréditer les déclarations des théoriciens de la conspiration […] »

Au lieu de se dédouaner des accusations qui pèsent sur elle, la CIA n’avait qu’une préoccupation, donner partout le mot d’ordre de museler les investigateurs par trop curieux. Dans ses méthodes, la CIA n’a rien à envier aux services spéciaux des régimes communistes. La même stigmatisation des opposants a été employée. Mais au lieu de les taxer de fascistes ou d’antisémites comme le KGB, la CIA les a affublés de théoriciens de la conspiration. Elle fut donc bien à l’origine de cette appellation infâme. Ensuite la centrale n’avait plus qu’à se féliciter de protéger ce grand pays de la liberté d’expression ! Aujourd’hui, elle et le Deep State, pour qui elle roule, ajoutent à cela des noms d’oiseau, que son homologue soviétique réservait à ses adversaires. Elle qualifie ses détracteurs d’agents d’extrême-droite, d’antisémites et de complotistes, un assortiment baroque qui s’est étoffé au gré de la censure. Finalement, à cette heure, rien de nouveau sous le soleil de la CIA : les mêmes qualificatifs supposés discréditer les dissidents. Déjà en 1967, la CIA cherchait à enrayer les critiques légitimes. Les bons vieux tuyaux ressortent amplifiés depuis le covid. On ne change pas une équipe qui gagne, ni sa façon de jouer.

Le secret est un élément clé sur lequel tout le monde joue. Comme si le pire d’une conspiration était le secret et non la raison qui l’inspire. Et pour cause, s’il y a secret c’est qu’il y a intérêt à dissimuler et que l’objectif nécessite la plus grande discrétion pour être réalisé. Le Nouvel Ordre Mondial est bien l’objectif des comploteurs, et c’est lui que nous dénonçons. Certains des acteurs mondialistes vont jusqu’à nier l’existence de ce projet. Là, cela relève du négationnisme pur et simple. Allez sur le site du Forum Economique Mondial et vous me direz si leur projet est un fantasme de complotiste. Quant à certains alerteurs, ils nient même la réalité d’un secret, étant donné que les mondialistes ne dissimuleraient plus leur projet, comme je viens de le dire. Cependant le secret, et c’est peut-être là ce qui est sournois dans leur conspiration contre les peuples, le secret ne réside pas tant dans la nature de leur dessein politique que dans les moyens employés pour y parvenir. Je prendrai comme exemple le premier choisi par JFK : l’infiltration. Les mondialistes ont infiltré, on ne cesse de le clamer, toutes les strates de la société occidentale afin que rien ne se voit, que tout ait l’air d’une démocratie ordinaire. Et pourtant tout est gangrené. Comme un bois vermoulu de l’intérieur qui présenterait encore l’aspect d’un bois sain. C’est ainsi que beaucoup comme moi se sont réveillés en 2020 et ont constaté l’étendue des dégâts n’ayant pas cru auparavant que le système était vermoulu à un stade si avancé. Eh bien l’infiltration, si ce n’est pas agir en secret, qu’est-ce donc ? Un autre exemple me vient en tête que je développerai plus tard, je pense. Il s’agit des sociétés secrètes dans lesquelles évolue la quasi-totalité du leadership mondialiste. Je veux parler de la franc-maçonnerie et plus anecdotiquement du Bohémian Club ou du Skulls & Bones, mais aussi des clubs internationaux demeurés longtemps à l’écart des projecteurs tels que le Bilderberg. Là furent prises des décisions par dessus la tête des peuples par des membres missionnés lors de réunions quasi-clandestines. Si ce n’est pas là encore avoir le culte du secret, qu’est-ce donc ? Evidemment, à cette heure, ce que je dis est devenu un secret de polichinelle grâce aux réseaux sociaux, mais cela n’a pas toujours été le cas, depuis le temps qu’ils complotent.

Unesco contre les theories du complot

NTD : L'UNESCO s'attaque aux "théories du complot"

 

Dernière grande institution mondialiste à mener la guerre aux prétendus complotistes, l’UNESCO. Cet été, l’organisme s’est fendu d’un rapport, un de plus, contre la désinformation et lesdites théories du complot. Autant dire pour mieux censurer la libre parole. Une brochure en papier glacé à destination des enseignants fera d’eux, à n’en pas douter, de distingués collabos. On y reproche à ces théories d’être l’épine dorsale de nombreux mouvements populistes. Ces théories encourageraient les schémas de pensée nuisibles (remise en question du résultat de l’élection présidentielle américaine de 2020 ou du réchauffement climatique…). Elles réduiraient la confiance dans les institutions scientifiques, en particulier. Elles pourraient même pousser à la violence. Ah bon ? Dans certains cas, les enseignants sont même encouragés à dénoncer leurs élèves aux autorités. N’est-elle pas belle la délation institutionnalisée ! Le vice prend chez eux les atours de la vertu. Le directeur de Citizens for Free Speech, Patrick Wood, a vertement répondu à ce genre d’allégations dans les colonnes d’Epoch Times : « Il y a plein d’idées folles sur Internet, dont beaucoup sont manifestement fausses. Les seules à être corrigées sont celles qui vont à l’encontre du récit mondialiste. Ce qui prouve que leur but est de protéger leur propre narratif et rien d’autre. Quiconque n’est pas un perroquet de leur récit est considéré, par défaut, comme un théoricien de la conspiration. » JFK l’avait bien compris : l’intimidation de leur part plutôt que le libre choix.

Lorsqu’on se fait stigmatiser puis ostraciser pour avoir exercé son droit à la parole, il faut toujours se demander à qui profite le crime. Pensez-vous que des individus qui n’ont pas hésité à enfermer la Terre entière, à euthanasier les personnes âgées au rivotril et à bannir 125 millions d’européens non vaccinés soient les mieux placés pour parler de la liberté de parole et de la liberté en général ? Ils vous diront bientôt que c’est justement au nom de la liberté d’expression qu’ils vous interdiront de penser autrement ! Ils n’en sont pas à un paradoxe près. Avec le mensonge et l’inversion accusatoire, le paradoxal relève de leur façon de procéder pour nous asservir.

A la vérité, nous ne voyons pas des complots partout. Nous n’avons pas l’esprit si mal tourné. Eux, oui, qui n’en finissent pas de comploter contre le genre humain. Nuance !¾

 

Photo d'illustration : John F. Kennedy, le 27 avril 1961, à l'American Newspaper Publishers Association

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