«1. Depuis le jour où on a assassiné le Président Kennedy, on a spéculé sur la responsabilité de son meurtre. Bien que la spéculation ait été un temps endiguée par le rapport de la Commission Warren (septembre 1964), divers auteurs ont eu le temps d’éplucher le rapport et les documents afférents pour donner de nouveaux prétextes à ceux qui s’interrogent, et il y a eu une nouvelle vague de livres et d’articles mettant en cause les résultats de la Commission. Dans la plupart des cas les critiques ont spéculé sur l’existence d’une sorte de conspiration, et souvent elles ont insinué que la Commission elle-même était impliquée […] un sondage récent a indiqué qu’à 46% le public américain ne pensait pas qu’Oswald avait agi seul […] »
« 2. […] notre organisation elle-même [la CIA] est directement impliquée : entre autres faits, nous avons contribué à instruire l’enquête. Les théories de la Conspiration ont fréquemment jeté la suspicion sur notre organisation, par exemple en alléguant faussement que Lee Harvey Oswald travaillait pour nous. Le but de cette circulaire est de fournir de la matière pour contrer et discréditer les déclarations des théoriciens de la conspiration […] »
Au lieu de se dédouaner des accusations qui pèsent sur elle, la CIA n’avait qu’une préoccupation, donner partout le mot d’ordre de museler les investigateurs par trop curieux. Dans ses méthodes, la CIA n’a rien à envier aux services spéciaux des régimes communistes. La même stigmatisation des opposants a été employée. Mais au lieu de les taxer de fascistes ou d’antisémites comme le KGB, la CIA les a affublés de théoriciens de la conspiration. Elle fut donc bien à l’origine de cette appellation infâme. Ensuite la centrale n’avait plus qu’à se féliciter de protéger ce grand pays de la liberté d’expression ! Aujourd’hui, elle et le Deep State, pour qui elle roule, ajoutent à cela des noms d’oiseau, que son homologue soviétique réservait à ses adversaires. Elle qualifie ses détracteurs d’agents d’extrême-droite, d’antisémites et de complotistes, un assortiment baroque qui s’est étoffé au gré de la censure. Finalement, à cette heure, rien de nouveau sous le soleil de la CIA : les mêmes qualificatifs supposés discréditer les dissidents. Déjà en 1967, la CIA cherchait à enrayer les critiques légitimes. Les bons vieux tuyaux ressortent amplifiés depuis le covid. On ne change pas une équipe qui gagne, ni sa façon de jouer.
Le secret est un élément clé sur lequel tout le monde joue. Comme si le pire d’une conspiration était le secret et non la raison qui l’inspire. Et pour cause, s’il y a secret c’est qu’il y a intérêt à dissimuler et que l’objectif nécessite la plus grande discrétion pour être réalisé. Le Nouvel Ordre Mondial est bien l’objectif des comploteurs, et c’est lui que nous dénonçons. Certains des acteurs mondialistes vont jusqu’à nier l’existence de ce projet. Là, cela relève du négationnisme pur et simple. Allez sur le site du Forum Economique Mondial et vous me direz si leur projet est un fantasme de complotiste. Quant à certains alerteurs, ils nient même la réalité d’un secret, étant donné que les mondialistes ne dissimuleraient plus leur projet, comme je viens de le dire. Cependant le secret, et c’est peut-être là ce qui est sournois dans leur conspiration contre les peuples, le secret ne réside pas tant dans la nature de leur dessein politique que dans les moyens employés pour y parvenir. Je prendrai comme exemple le premier choisi par JFK : l’infiltration. Les mondialistes ont infiltré, on ne cesse de le clamer, toutes les strates de la société occidentale afin que rien ne se voit, que tout ait l’air d’une démocratie ordinaire. Et pourtant tout est gangrené. Comme un bois vermoulu de l’intérieur qui présenterait encore l’aspect d’un bois sain. C’est ainsi que beaucoup comme moi se sont réveillés en 2020 et ont constaté l’étendue des dégâts n’ayant pas cru auparavant que le système était vermoulu à un stade si avancé. Eh bien l’infiltration, si ce n’est pas agir en secret, qu’est-ce donc ? Un autre exemple me vient en tête que je développerai plus tard, je pense. Il s’agit des sociétés secrètes dans lesquelles évolue la quasi-totalité du leadership mondialiste. Je veux parler de la franc-maçonnerie et plus anecdotiquement du Bohémian Club ou du Skulls & Bones, mais aussi des clubs internationaux demeurés longtemps à l’écart des projecteurs tels que le Bilderberg. Là furent prises des décisions par dessus la tête des peuples par des membres missionnés lors de réunions quasi-clandestines. Si ce n’est pas là encore avoir le culte du secret, qu’est-ce donc ? Evidemment, à cette heure, ce que je dis est devenu un secret de polichinelle grâce aux réseaux sociaux, mais cela n’a pas toujours été le cas, depuis le temps qu’ils complotent.