Leur récit a d’abord mentionné, dès le printemps, que la sécheresse sévissait un peu partout, alors que des trombes d’eau ne cessaient de tomber. D’aucun de parler, dans ces conditions, de sécheresse asymptomatique et de s’en amuser. Qu’y avait-il d’autre à faire ? L’été arriva enfin, quand ils passèrent à la vitesse supérieure. Le désopilant secrétaire général de l’ONU osa à son tour se fendre d’un message disant qu’il ne fallait plus parler de réchauffement climatique mais d’ébullition mondiale, tant la hausse des températures était alarmante, selon ses dires. A ce niveau de stupidité, l’extravagance confine à la fois au burlesque et au grandiose. Chapeau l’artiste !
Cependant, je ne me fais guère d’illusions. Mes contemporains sont loin d’utiliser tous leurs neurones pour remettre en question cette farce. En témoigne ce tweet de Momotchi : « Aujourd’hui au boulot, j’arrive à placer qu’il neige en Italie. Réponse d’un collègue : « et il y a encore des gens qui doutent du changement climatique ». Moment de solitude… » J’ai bien peur, ma chère Momotchi, que ce spécimen soit en effet irrécupérable.
L’offensive suivante, une fois le covid passé, était prévisible. Souvenons-nous de ce directeur technique de CNN, Charlie Chester, qui l’avait avoué en caméra cachée. Son patron allait sous peu exiger que le paquet soit mis sur le climat. Nous y sommes, en dépit de la réalité qui n’est pas au rendez-vous.
Mais pour quelle raison ? Probablement pour entretenir la peur, la division et le contrôle des masses. Le fondateur de Kla tv, Ivo Sasek, a lui une autre explication, tout aussi plausible. Pour ce réinformateur avisé, le récit climatique est poussé à son paroxysme afin de nous distraire des morts des vaccins covid. Ces meurtriers insolents, comme il aime à les qualifier, font ainsi d’une pierre deux coups. Ils peuvent imputer d’une part les morts des vaccins covid à une cause différente et d’autre part justifier le combat contre le réchauffement climatique. Et même d’une pierre trois coups, lorsqu’on songe que l’OMS en appelle de ce fait à une vaccination contre les moustiques migrateurs. Vraiment quelle bande d’obsédés de la piqûre ! « C’est pourquoi, dit Sasek, dès les premiers aveux de dommages dus aux vaccins, leurs médias de masse nous assourdissent avec leurs grands cris sur les vagues de chaleur. Tout d’un coup, c’est la chaleur qui fait que les gens meurent comme des mouches en ce moment. »
Et effectivement cela leur évite de couvrir ces grandes manifestations de victimes de la vaccination, comme celle de Londres où l’on a scandé « La BBC a du sang sur les mains ! ». Telle la poussière glissée furtivement sous le tapis, cela leur permet de cacher, sous la couverture climatique, la vérité sur la vaccination, qui, comme on le proclame chez Bon Sens, commence à faire penser à un génocide qui ne dit pas son nom.