Truque triche trafique

Le 04/06/2022

Dans Actualités

Christian Combaz, qui nous régale tant avec ses chroniques de Campagnol, évoquait hier le silence des formations politiques à propos de la fraude électorale. D’une élection à l’autre, nous devrions être sur le qui-vive, ce me semble. Et pourtant un silence de plomb entoure le tabou qu’est devenue la fraude électorale. Tous tiennent leur langue. Chut ou c’est du complotisme ! Alors, personne ne dit mot. La masse est mûre pour la dictature du verbe. La dictature tout court.

Le condensé qui suit, notre conteur l’a mis dans la bouche de ses personnages truculents, mais au-delà, à travers eux, peu ou prou, c’est son opinion qui s’exprime : « … aucun des trois partis d’opposition, alors que les soupçons de fraude n’ont jamais été aussi prononcés en France, ne réclame la moindre assurance à ce sujet, le moindre complément d’informations sur ce qui se passe à 19h30, puis à 20h30, puis à 22h00, les soirs de dépouillement au Ministère de l’Intérieur. Dans quelle salle ça se passe ? Avec quelle machine à totaliser ? Contrôlée par qui ? Quelle est la liste des agents de contrôle et vérification ? Est-ce qu’il existe une ou plusieurs entreprises privées, prestataires de service, qui sont sous contrat pour traiter les données ? Où sont leurs serveurs ? En France ? A l’étranger ? […] La direction des partis d’opposition ne dit jamais : j’aimerais pouvoir vérifier que tout se passe légalement au Ministère le soir du dépouillement, et, pour commencer, j’aimerais qu’une commission d’experts indépendante ou composée de représentants de tous les partis puisse se pencher sur ce qui a été mis en place au Ministère et puisse y assister en temps réel, entre 20h et 22h. […] Personne ne pose la question ! Ils s’entendent tous pour ne jamais le faire. […] Aucun des grands partis ne demande au Ministère de l’Intérieur des explications calmes et préalables au décompte, le soir du dépouillement. On ne nous dit pas comment ni sous le contrôle de qui ça se passe. Mélenchon avec sa grande gueule a fait profil bas là-dessus. Zemmour fait semblant de ne pas avoir entendu, comme d’habitude je dirais. Marine Le Pen demande s’il y a une autre question… »

Que toutes ces questions tombent sous le bon sens ! Maintenant, si une personne ne se les pose pas à un moment donné ou à un autre, c’est qu’elle n’attache aucune importance à la probité et qu’elle se moque royalement que la France aille dans la mauvaise direction. Pour être juste, Zemmour n’a pas toujours été aussi hypocrite. Sur CNews, dans l’émission Face à l’Info qui le consacra, il osa enfreindre la loi d’airain qui fait régner l’omerta dans les médias français aussi bien qu’américains. Il n’hésita pas à soutenir Donald Trump et ses légitimes doutes quant à la validité des résultats au sortir de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020. Il appelait au moins à la prudence et ne vouait pas aux gémonies ceux qui certifiaient qu’il y avait eu fraude. Je me souviens que Dimitri Pavlenko lui vola dans les plumes malgré sa réaction pondérée, lui interdisant tout bonnement de tenir ce discours. Oh, son argumentation était d’une telle pauvreté, qu’on peut se demander s’il en avait une. Il se contentait, ni plus ni moins, de blâmer Zemmour comme s’il blasphémait !

Dans ce constat mérité, Combaz aurait pu citer également Philippot. Bien que considéré comme infréquentable par la caste, le numéro un des Patriotes a refusé à son tour d’admettre que l’élection présidentielle française  avait pu être frauduleuse. L’establishment l’avait déjà exclu de la course par des moyens ceux-là tout à fait légaux, grâce à l’obstacle des 500 signatures dont la plupart font partie du système. Philippot a rejoint le conformisme totalitaire plutôt que le questionnement légitime des patriotes, balayant sans le justifier leurs arguments massues. Il a eu assez de courage pour signaler les magouilles de l’Eurovision, mais son courage l’a lâché lorsqu’il s’est agi de révéler les failles du système électoral et la fraude patente. Ne m’en demandez pas la raison !

Bref, en France, pas un pour se lever et taper du poing sur la table. Pas un pour dire que le roi est nu, que le suffrage universel est bafoué. Pour ceux qui refusent de vérifier si les dés sont pipés et qui ne veulent pas l’envisager, c’est qu’ils savent au fond d’eux-mêmes qu’ils le sont et qu’ils préfèrent s’en accommoder. Alors, si vous acceptez la fraude en toute connaissance de cause, ne venez plus nous assommer avec le devoir moral de voter. Cet acte aura perdu toute valeur à cause de votre lâcheté. Le plus terrible est le fait que le peuple dans son écrasante majorité garde le silence. On lui vole son élection majeure et la masse n’exige même pas de connaître la vérité. Non seulement elle emboîte le pas aux tricheurs, mais en plus elle dénie à ceux qui s’interrogent le droit de s’interroger. Beaucoup ont choisi de ne pas être regardant, quitte à favoriser le mal. Beaucoup ont préféré se leurrer. Ils avaient déjà eu la même attitude vis-à-vis des vaccins, et ils ont été jusqu’à mettre en jeu leur santé plutôt que de prêter attention aux arguments de médecins bien intentionnés. Alors, pour un simple vote, ils n’allaient pas regarder de si près. Et tout ça se passe dans la patrie des droits de l’homme. N’est-ce pas Edmund Burke qui disait que « la seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des gens de bien » ? Une citation qui figure en introduction du film Hitler, la naissance du mal.

Milliers de mules
Mule avec gants de nuit

Mosaïque de photos de mulets pris en flagrant délit (à gauche) et l'une d'entre elles (à droite), toutes extraites du film 2000 Mules

Aux Etats-Unis, où l’on s’est levé en masse contre la fraude électorale, où la figure emblématique de Trump mène le combat, les preuves s’accumulent. Début mai, sortait le documentaire 2000 Mules de Dinesh D’Souza sur la fraude électorale de novembre 2020. Ce film l’a dévoilée aux yeux du grand public. Une fraude généralisée et coordonnée. Il n’a ciblé pourtant qu’un seul type de fraude, mais cela a suffi à faire basculer l’élection en faveur du candidat démocrate. Images à l’appui, le reportage montre comment des milliers de trafiquants de bulletins de vote ont agi dans cinq Etats clés, là où se serait décidée l’élection. Un groupe créé en 2009 et chargé de garantir l’intégrité électorale a mené l’enquête. Il se nomme True the Vote. Sa fondatrice, Catherine Engelbrecht, a investigué sur l’élection 2020. Dans ce but, elle s’est fait épauler par l’expert Gregg Philipps. Le résultat s’est avéré accablant. Leur enquête s’est appuyée sur deux sortes de preuves : la vidéo et le traçage. La vidéo des caméras officielles installées pour surveiller les boîtes à voter et la géolocalisation des téléphones portables des trafiquants. 2000 Mules apporte les preuves définitives de la fraude démocrate et du vol de l’élection. Ces délinquants à la petite semaine, qu’on appelle mulets, sont ainsi surpris en flagrant délit de voter plusieurs fois dans la même nuit, plusieurs votes à la fois, dans plusieurs Etats ou Comtés, munis de gants qu’ils jettent une fois leur forfait accompli. Chose étrange, les margoulins n’oublient pas de photographier leur acte avec leur portable, mais c’est pour fournir une preuve à leur commanditaire au moment d’être payés. L’expression bourrer les urnes prend ici tout son sens. Ils n’ont tellement peur de rien qu’ils le font parfois au nez de spectateurs médusés. D’autres ont préféré la discrétion en allant faire leur besogne en pleine nuit. Quelque soit leur choix, le traçage de ces fraudeurs aura permis de les identifier dans la perspective d’éventuelles poursuites et dans l’espoir de divulguer leurs pourvoyeurs.

Mais Gregg Phillips annonce une suite explosive, au-delà de l’imaginable. On peut se réjouir qu’il y ait aux Etats-Unis des volontés qui s’emploient à restaurer l’irréprochabilité en matière électorale. On ne peut pas en dire autant dans notre beau pays, si imbu de lui-même et pourtant à la veille de sa disparition. Je ne constate dans le débat public qu’hypocrisie, déni et suffisance. Aucune voix, à l’égal d’un Trump, n’ose affronter les démons sur leur terrain de prédilection, l’escroquerie. Bien évidemment, l’Etat profond truque, triche et trafique. Pourquoi se gênerait-il, en particulier dans le cas des élections, où justement il lui est impératif de s’attacher le consentement des peuples tout en leur imposant les dirigeants qu’il a choisi pour eux ?

Seulement combien se dressent contre lui en brandissant les preuves de ses crimes ? Une telle fraude est en effet un crime. Un acte criminel, qui relève de la haute trahison. On dirait que le peuple de France s’est résigné à ne plus se mettre en colère, qu’il accepte les pires crapuleries sans broncher, qu’il chérit dorénavant la médiocrité et le mensonge qui va avec. On ne peut que déplorer, avec Ariane Bilheran, l’avachissement des esprits et le dévoiement de la morale. Ce sont les alliés objectifs du totalitarisme. Ils jouent à fond ici. Les hommes ont renoncé à la rigueur morale. Ils acceptent de devenir des crapules. Ou bien ils plient l’échine sous la folie totalitaire et consentent à devenir fous eux-mêmes. Les grandes pages de l’Histoire de ce pays ne seront pas achevées tant qu’il restera une armée de l’ombre pour réclamer la tête des fautifs. ¾

 

Photo d'illustration : photo extraite du film 2000 Mules

Fraude électorale Totalitarisme 2000 Mules Trafiquants

×