Q17 va parvenir à abattre la présidente, non sans se débarrasser du vice-président devenu un poids mort. Que Q17 parvienne à assassiner ses opposants les plus haut placés témoigne à quel point cette mafia ne recule devant aucune action criminelle pour arriver à ses fins. Parmi toutes les capacités de nuisance possibles, l’assassinat et le chantage apparaissent comme ses spécialités. Par un concours de circonstances, Darius Tanz accèdera un temps à la présidence. Confronté à l’omnipotence de ce syndicat du crime, il n’ira pas par quatre chemins. Malgré le lien familial, il décidera d’en terminer avec son oncle, l’âme maudite de la famille et de Q17. Il l’incarcérera et coupera les ressources financières de la pieuvre. La réalité dépassant la fiction, nous savons maintenant que les moyens de l’Etat profond s’étendent bien au-delà de ceux décrits succinctement dans la série et qui s’élèvent seulement à quelques milliards de dollars. Avec les banques centrales, le pétrodollar, la création de monnaie, les hedge funds, on a affaire en réalité à un système beaucoup plus tentaculaire, coercitif et redoutable. Le caractère de Nicholas Tanz, figure archétypale, en est l’incarnation parfaite avec ses multiples coups fourrés. La série le présente sans foi ni loi. On sait que sur ce plan les membres représentatifs de l’Etat profond réel ne sont pas forcément sans foi. Au contraire. On a déjà évoqué ce point avec le satanisme et la franc-maçonnerie. Mais si on assassine sans scrupule dans la fiction comme dans la réalité, on fomente aussi des révolutions de couleur, autrement dit des coups d’Etat, dans l’une comme dans l’autre. Dans la vraie vie, on aura reconnu les machinations de Soros. Encore un mot sur Q17, et il est de taille. Dans le synopsis version wikipédia, Q17 n’est pas mentionné une seule fois !
Chez les lanceurs d’alerte et autres agitateurs d’idées, il a souvent été mentionné que Donald Trump s’inspirait, dans sa lutte titanesque contre le marais, de l’Art de la guerre du stratège chinois Sun Tzu. J’avoue avoir une ignorance à perte de vue en matière de stratégie militaire. Tout ce que je sais, c’est que le nom de Sun Tzu fait désormais partie de mon panthéon personnel. Or quel ne fut pas, là encore, mon étonnement lorsque les dialoguistes placèrent dans la bouche de Darius Tanz une réflexion que le personnage attribua à Sun Tzu. Coïncidence, diront encore ceux qui pensent que le covid est un héritage du pangolin.
Les surprises ne manquent pas non plus dans la série, s’agissant d’innovations technologiques mises en avant par les lanceurs d’alerte et que le commun des mortels rejette comme étant de la science-fiction. Ainsi, pour neutraliser une jeune activiste, Tanz n’hésite pas à lui faire porter un bracelet électronique à la cheville. Cela m’a rappelé les nombreuses images de personnalités de l’Etat profond qui auraient été ainsi entravées dans leurs mouvements comme Jill Biden, le cas échéant avec une botte. Autre exemple, l’emploi d’armes soniques inconnues encore du grand public servant à maîtriser un ennemi. Darius Tanz en fait du reste les frais au dernier épisode. Or il est reconnu que la CIA a réussi à fabriquer des armes létales à énergie dirigée, et ce depuis déjà un certain temps. La CIA les aurait utilisées à maintes reprises contre des têtes ciblées par l’Etat profond. Coïncidence, répèteront inlassablement ceux qui pensent que le covid émane du pangolin.
C’est cependant une répartie du jeune Liam qui m’a le plus sidéré, tant elle s’applique à ce que nous vivons depuis le déclenchement des hostilités par covid interposé. Lorsque l’étudiant, qui a vite mûri pour ne plus en être un à la fin de la série, constate que sa lucidité ne l’a pas abandonné, il lâche ces mots : Je ne sais pas si je dois être rassuré de ne pas être fou ou si je dois être terrifié d’avoir raison. Tous ceux qui ont crié dans le désert depuis trois ans éprouvent la même sensation que Liam, notamment après le début des révélations des Twitter Files Covid sur la censure ordonnée par la Maison Blanche de Biden ou par Pfizer. Tous, nous aurions pu faire nôtre cette réplique.
Quelle probabilité existe-t-il, selon vous, pour que tout ce luxe de détails ait été le fruit du hasard et soit né de l’imagination fertile des créateurs ? Une probabilité infinitésimale bien sûr, à moins d’appartenir pour l’éternité au clan de ceux qui croient encore que le covid est un fléau envoyé par un méchant pangolin.¾