Salut à Salvation

Le 13/01/2023

Dans Actualités

C’est devenu un poncif de dire que depuis des années beaucoup de films ou de séries d’anticipation nous avaient avertis de la réalité de notre condition. La production la plus emblématique à cet égard est le film Matrix. C’est comme si Hollywood tout en servant le projet totalitaire des globalistes avait dû néanmoins nous dévoiler la vérité des choses. Souvent entend-on dire que ces films ne sont pas des fictions mais de véritables documentaires. Il y a beaucoup de vrai dans cette affirmation. Le cas de la série Salvation, Salut en français, a retenu plus particulièrement mon attention.

Keanu reeves matrix

Démarrée en 2017, la série fut arrêtée au bout de deux saisons, fin 2018. Actuellement, les deux saisons sont disponibles sur Netflix. La première a été stoppée au cours de sa diffusion sur M6 pour cause, dit la presse, de mauvaises audiences. Quant à la seconde, ce fut au tour de CBS de ne pas reconduire une nouvelle saison en 2019, pour des raisons similaires. Ce, malgré un scénario qui restait ouvert à une suite. Mais pourquoi ne pas croire M6 ou CBS. Cependant mon petit doigt me dit plutôt que les détenteurs des médias et de l’industrie du spectacle devaient considérer que la série avait été beaucoup trop loin dans les divulgations. Toute vérité n’est pas bonne à dire, d’autant plus si elle est par trop explicite et fournit trop de détails. Qu’on informe à demi-mots et de manière énigmatique le public soit ; qu’on lui donne carrément les clés pour déchiffrer le monde et comprendre les tenants et les aboutissements des événements, c’est autre chose. Vous verrez, surtout avec la saison 2, que le scénariste est allé vraiment très loin.

En résumé, le ressort dramatique tourne autour du danger imminent que constitue un astéroïde géo-croiseur en approche de la Terre. L’argument est commun, il faut l’admettre. Comme épée de Damoclès, il y a eu plus original. Mais bien vite d’autres urgences vont prendre le pas. Notamment le coup d’Etat que fomentera le vice-président Monroe Bennett en tentant d’assassiner la présidente McKenzie pour occuper son fauteuil. Le fil de l’intrigue montrera que le vice-président n’est lui-même qu’un pion entre les mains d’une mafia de milliardaires qui contrôle le pays d’une poigne de fer, sans que personne ne s’en doute. La Maison Blanche vacille tellement qu’on en perd de vue le péril venu des profondeurs du ciel. Quoiqu’il en soit, le camp du bien est clairement identifié. On y trouve, entre autres, la présidente légitime McKenzie, le jeune milliardaire de la haute technologie Darius Tanz, en lequel il est aisé de voir un avatar d’Elon Musk, tout le monde l’aura reconnu, et trois autres héros, Harris Edwards, Secrétaire à la Défense, sa conseillère principale Grace Barrows et Liam Cole, un brillant étudiant du MIT.

Allons de suite à l’essentiel. Ce qu’on découvre au fil de la seconde saison est que l’Amérique est bien le jouet d’une horde de milliardaires emmenés par Nicholas Tanz, l’oncle de Darius, un personnage cynique et fourbe, au faciès rebutant. Toute ressemblance avec George Soros ne serait que pure coïncidence, comme on le dit en préambule d’un film. On s’aperçoit notamment que ce sont eux qui tirent les ficelles et vont jusqu’à faire les présidents. C’est ainsi qu’ils avaient déjà dans la poche l’arriviste Monroe Bennett. Quant à leurs objectifs, ils sont bientôt percés à jour. Ils se moquent bien de l’Amérique des pères fondateurs et de ses valeurs morales. Si vous n’avez pas reconnu le Deep State dans cette pieuvre maléfique, c’est que vous avez zappé beaucoup de choses, ces derniers temps. A la sortie de la série, rappelons que Trump était déjà au pouvoir et que, sous l’impact de son discours, la notion d’Etat profond commençait à s’ancrer dans les esprits. Mais attendez, le plus époustouflant dans l’affaire est que la bande organisée de malfaiteurs en col blanc qui asservit les Etats-Unis s’appelle dans la série, je vous le donne en mille… ? Elle s’appelle Q17 ! Voilà un gros, mais alors gros clin d’œil de la part des créateurs ! Lorsqu’on sait que Q est considérée par le camp patriote comme l’opération d’intelligence militaire la plus sophistiquée jamais entreprise contre l’Etat profond et que 17 est précisément la position de la lettre Q dans l’alphabet, 17 étant par conséquent une référence implicite, il faut voir en Q17 un signe plus qu’appuyé aux soutiens patriotes. Evidemment, il est cocasse que ce soit l’Etat profond que la fiction affuble d’un tel label, celui de son pire ennemi dans la réalité. Pour brouiller les pistes, rien de tel. Vous pouvez imaginer quelle ne fut pas ma stupéfaction en entendant prononcer Q17 pour la première fois. Coïncidence, diront ceux qui pensent toujours que le covid a été transmis par un pangolin.

Salvation ou musk vs soros

Darius et Nicholas Tanz en tête à tête

Q17 va parvenir à abattre la présidente, non sans se débarrasser du vice-président devenu un poids mort. Que Q17 parvienne à assassiner ses opposants les plus haut placés témoigne à quel point cette mafia ne recule devant aucune action criminelle pour arriver à ses fins. Parmi toutes les capacités de nuisance possibles, l’assassinat et le chantage apparaissent comme ses spécialités. Par un concours de circonstances, Darius Tanz accèdera un temps à la présidence. Confronté à l’omnipotence de ce syndicat du crime, il n’ira pas par quatre chemins. Malgré le lien familial, il décidera d’en terminer avec son oncle, l’âme maudite de la famille et de Q17. Il l’incarcérera et coupera les ressources financières de la pieuvre. La réalité dépassant la fiction, nous savons maintenant que les moyens de l’Etat profond s’étendent bien au-delà de ceux décrits succinctement dans la série et qui s’élèvent seulement à quelques milliards de dollars. Avec les banques centrales, le pétrodollar, la création de monnaie, les hedge funds, on a affaire en réalité à un système beaucoup plus tentaculaire, coercitif et redoutable. Le caractère de Nicholas Tanz, figure archétypale, en est l’incarnation parfaite avec ses multiples coups fourrés. La série le présente sans foi ni loi. On sait que sur ce plan les membres représentatifs de l’Etat profond réel ne sont pas forcément sans foi. Au contraire. On a déjà évoqué ce point avec le satanisme et la franc-maçonnerie. Mais si on assassine sans scrupule dans la fiction comme dans la réalité, on fomente aussi des révolutions de couleur, autrement dit des coups d’Etat, dans l’une comme dans l’autre. Dans la vraie vie, on aura reconnu les machinations de Soros. Encore un mot sur Q17, et il est de taille. Dans le synopsis version wikipédia, Q17 n’est pas mentionné une seule fois !

Chez les lanceurs d’alerte et autres agitateurs d’idées, il a souvent été mentionné que Donald Trump  s’inspirait, dans sa lutte titanesque contre le marais, de l’Art de la guerre du stratège chinois Sun Tzu. J’avoue avoir une ignorance à perte de vue en matière de stratégie militaire. Tout ce que je sais, c’est que le nom de Sun Tzu fait désormais partie de mon panthéon personnel. Or quel ne fut pas, là encore, mon étonnement lorsque les dialoguistes placèrent dans la bouche de Darius Tanz une réflexion que le personnage attribua à Sun Tzu. Coïncidence, diront encore ceux qui pensent que le covid est un héritage du pangolin.

Les surprises ne manquent pas non plus dans la série, s’agissant d’innovations technologiques mises en avant par les lanceurs d’alerte et que le commun des mortels rejette comme étant de la science-fiction. Ainsi, pour neutraliser une jeune activiste, Tanz n’hésite pas à lui faire porter un bracelet électronique à la cheville. Cela m’a rappelé les nombreuses images de personnalités de l’Etat profond qui auraient été ainsi entravées dans leurs mouvements comme Jill Biden, le cas échéant avec une botte. Autre exemple, l’emploi d’armes soniques inconnues encore du grand public servant à maîtriser un ennemi. Darius Tanz en fait du reste les frais au dernier épisode. Or il est reconnu que la CIA a réussi à fabriquer des armes létales à énergie dirigée, et ce depuis déjà un certain temps. La CIA les aurait utilisées à maintes reprises contre des têtes ciblées par l’Etat profond. Coïncidence, répèteront inlassablement ceux qui pensent que le covid émane du pangolin.

C’est cependant une répartie du jeune Liam qui m’a le plus sidéré, tant elle s’applique à ce que nous vivons depuis le déclenchement des hostilités par covid interposé. Lorsque l’étudiant, qui a vite mûri pour ne plus en être un à la fin de la série, constate que sa lucidité ne l’a pas abandonné, il lâche ces mots : Je ne sais pas si je dois être rassuré de ne pas être fou ou si je dois être terrifié d’avoir raison. Tous ceux qui ont crié dans le désert depuis trois ans éprouvent la même sensation que Liam, notamment après le début des révélations des Twitter Files Covid sur la censure ordonnée par la Maison Blanche de Biden ou par Pfizer. Tous, nous aurions pu faire nôtre cette réplique.

Quelle probabilité existe-t-il, selon vous, pour que tout ce luxe de détails ait été le fruit du hasard et soit né de l’imagination fertile des créateurs ? Une probabilité infinitésimale bien sûr, à moins d’appartenir pour l’éternité au clan de ceux qui croient encore que le covid est un fléau envoyé par un méchant pangolin.¾

Q Salvation Sun Tzu Matrix