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Que le grand Krach nous croque !

Le 18/09/2022

Dans Actualités

Des signaux montent de toutes parts. Ils clignotent et brillent d’un rouge écarlate. Une sonnerie stridente retentit à nos oreilles. En effet, ici ou là on lit : « Inflation. La peur gagne Wall-Street qui plonge de 4% et peine à se redresser ». Ou bien « Bourse : le fonds spéculatif n°1 met en garde contre un krach massif » ou encore «  Explosion imminente d’une super bulle ». Bref un krach boursier, un tsunami financier, les superlatifs ne manquent pas, est annoncé de toutes parts. Méfions-nous cependant des experts, comme il faut se méfier des voyantes extralucides et de leurs oracles. Mais tout de même écoutons-les.

Sur businessbourse.com, l’analyste Bo Polny parle d’un crash financier qui va tout changer dans nos vies et va bouleverser notre façon de voir le monde, et notre façon de vivre partira en éclats. Marc Touati, économiste bien connu, rappelle ce qui a vraiment généré l’inflation en France : non pas la guerre en Ukraine, mais bien les 550 milliards d’euros d’augmentation de la dette publique due au coronavirus. De son côté, l’Allemagne subit d’ors-et-déjà une vague de faillites. Cette série de dépôts de bilan fait toucher du doigt aux allemands la récession qui atteint leur pays qui s’imaginait sûrement, en Europe, le pays plus à l’abri. Le très réputé Der Spiegel s’en alarme : « La question n’est pas de savoir si la crise éclatera. La question est de savoir à quel point elle sera terrible et combien de temps elle durera. » Le journal explicite : «  C’est une tragédie en cinq actes et elle commence par un choc du prix de l’énergie. »

Les citoyens européens n’ont pas besoin de s’adresser aux journalistes pour connaître l’impact de l’augmentation des prix de l’énergie et le sort qu’on réserve à leurs industries et à leur économie nationale. Ils ont déjà commencé à recevoir en Grande Bretagne ou en Italie des factures d’électricité ou de gaz proprement monstrueuses. Ainsi la colère gronde en Angleterre, où les mécontents sont prêts à en découdre. Dans une région jadis dynamique sur le plan économique, la Vénétie, des entrepreneurs ont symboliquement tenu à déchirer leurs factures d’énergie face aux caméras. Et ce ne sont pas, outre Rhin, les contorsions du ministre écologiste de l’Energie qui rassurera les petits commerces et les PME, fleuron de la réussite économique allemande. Dans l’hémicycle du Parlement européen, le député Marc Botenga vitupère : « Un an que les prix explosent, un an que les gens ont peur de voir arriver chez eux leurs factures, et un an que ça blablate à l’Union Européenne, sans que ça ne change absolument rien aux factures des gens. »

En France, Charles Gave, sur Sud Radio, parle dans le vent. Il prévient que l’Economie européenne va s’effondrer. Comme à son habitude, il met le doigt là où ça fait mal : on a en Europe maintenant « le coût de l’énergie le plus élevé du monde, le coût du travail le plus élevé du monde, l’environnement réglementaire le moins favorable du monde… » Comment pourrait-on échapper à l’effondrement ? Mais quel responsable politique écoute la voix de la sagesse ?

Attaque banque liban

Braquage d'une banque libanaise par des clients dont les comptes ont été bloqués suite à l'inflation galopante dans le pays

Afin d’avoir une idée de ce qui nous attend, il suffit de scruter la situation au Liban, véritable laboratoire de la faillite vers laquelle nous entraînent les mondialistes. Sept banques viennent d’être braquées, en une seule journée, par des épargnants qui réclamaient leur dû, à savoir qu’on leur restitue leur argent bloqué depuis deux ans. Des manifestants se rassemblent même pour soutenir les braqueurs, ce qui a incité les banques à fermer leurs portes trois jours consécutifs par sécurité, la leur bien entendu. La situation n’est guère meilleure dans beaucoup de pays comme le Sri Lanka, l’Indonésie ou Haïti. Un cabinet de conseil britannique a évalué à une centaine le nombre de pays où le risque d’agitation sociale a augmenté en raison de la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

Si on regarde plus spécifiquement le partenaire américain, celui-ci n’est pas à meilleure fête. Les faillites de grandes enseignes se multiplient là-bas aussi. Bien sûr Washington fait tout pour mettre de l’huile sur le feu ukrainien dans l’espoir d’envenimer la situation. La guerre est considérée par l’administration Biden comme une solution à ses problèmes de surproduction et d’endettement. Qui plus est, elle a l’insigne avantage de réduire les marges de manœuvre du concurrent européen dans ses capacités de production. Mais le même usage abusif de la corne d’abondance des deux côtés de l’Atlantique causera tôt ou tard aux Etats-Unis un préjudice identique.

Edward Dowd, ancien manager de Black Rock, dresse un bilan dantesque. Il évoque un effondrement financier total, auquel les Etats-Unis ne pourront échapper, pas plus que l’UE. « La bulle de la dette mondiale est à son apogée, dit-il, et ça devient visible. Compte tenu de ce qui se passe à travers le monde, nous sommes à la fin. Et, en raison de ce fait, nous allons voir beaucoup de choses folles sur les marchés financiers. Nous allons voir sur les marchés de crédit un déséquilibre. Les crédits boursiers deviennent déséquilibrés. La FED a obtenu un sursis avec le covid. Ils ont été capables, vous savez, sous la couverture covid, d’imprimer 65% d’argent en plus pour maintenir ça à flot. Mais nous sommes à la fin cette année. Beaucoup de choses que vous voyez dans la réponse des gouvernements mondiaux est ce que je crois être la mise en place d’un système sous le déguisement de la tyrannie médicale, pour prévenir les émeutes qui vont suivre une fois tout cela défait. C’est ma conviction personnelle. »

La faute originelle pour lui est la même, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe : la fausse monnaie des banques centrales ! C’est la faute originelle commune à la FED et à la BCE. Après un coup de semonce en 2008, les choses n’ont été qu’en empirant, et, comme le soutient Dowd, on est arrivé au bout du bout du subterfuge, à un point de non-retour. Ils essaieront de s’en sortir en bâillonnant les opinions publiques et en cadenassant la rue. Les débordements seront jugulés avec violence. Au besoin, ils la provoqueront en noyautant la contestation par des unités spéciales, voire des black blocs, et les médias taxeront les manifestants de semeurs de haine. Un scénario à la Gilets Jaunes, en quelque sorte. Ils le savent. Les gouvernements le savent et ils ont pris les devants. Le 1er octobre, une nouvelle unité militaire devrait patrouiller dans les villes d’Allemagne afin de prévenir les troubles à l’ordre public. La Grèce, elle, a sorti de son chapeau une police universitaire tant elle redoute ses campus. En France aussi on a devancé tout climat insurrectionnel. Des blindés, équipés d’une mitrailleuse lourde, d’un lanceur de grenades multi-coups et d’une caméra d’identification à longue distance, ont été alloués aux forces de l’ordre, et nul doute que l’on verra des mercenaires à la mode ukronazie venir dans les rangs de la milice française casser du contestataire s’il devait y avoir des explosions de colère dans nos belles rues de France.

Blinde centaure

Le blindé Centaure, dernière arme du pouvoir dans sa guerre contre le peuple

Que les mondialistes aient été pris dans un engrenage infernal sur le plan financier, c’est indéniable. Les économistes le décrivent comme une pyramide de Ponzi. Montage financier frauduleux consistant à rémunérer les investissements des anciens clients par les fonds des nouveaux, nous informe Wikipedia. L’hubris, la démesure de leur politique de création d’argent ex nihilo les aura amenés au bord du gouffre. Ils se débattent aujourd’hui mais avec l’inconscience du désespoir et surtout avec le recours à la violence de leur perversion, pour ne pas que la machine s’emballe et leur explose à la figure. On dit souvent que le peuple encaissera jusqu’à un certain point, celui du frigo vide. Avant, il jouera le mort, laissant les fous aux commandes. Mais je crois bien que nous arrivons au frigo vide et au radiateur froid. Poussé dans ses derniers retranchements, le peuple va-t-il se lever et virer la bande de criminels qu’il a laissée à sa direction, au mépris de son propre intérêt ? C’est toute la question. Question de savoir, comme le dit un internaute, si notre société est entrée dans un état de putréfaction irréversible ou si elle aura les ressources de son salut.¾

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