Pour une Marine nationale !

Le 15/04/2022

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Nous étions au bord du gouffre le 10 avril, aujourd’hui nous avons en plus un pied dans le vide. Après ce constat d’extrême inquiétude, quelle analyse faire de la situation entre les deux tours de la présidentielle ?

Evacuons d’abord la question de la fraude électorale. Celle-ci ne fait guère de doute. En premier lieu apparaissent de multiples dysfonctionnements : par exemple, le jour même du premier tour, la participation était soi-disant en baisse. Mais de toute la France remontaient des témoignages identiques : les files d’attente étaient historiquement longues. Au point que de nombreux électeurs découragés sont partis avant de pouvoir voter dans certains bureaux et que d’autres attendaient encore après 20h. Autre exemple d’anomalie patente, on s’est aperçu que de nombreux électeurs avaient été radiés des listes électorales, et qu’ils l’ont découvert le jour du vote. On le doit à la modification de la réglementation intervenue en 2017 qui a transféré la gestion des listes électorales des fonctionnaires territoriaux à l’INSEE. Mélanie Gousseau, qui était en charge jusqu’à présent de la constitution des listes électorales, a fait part de ses doutes suite à cette réforme. Elle déplore que des vérificateurs indépendants, comme naguère ces citoyens bénévoles et rigoureux qui se dévouaient à la tâche, ne puissent exercer un contrôle des listes que l’INSEE édicte seul désormais avec son répertoire électoral unique. Toujours dans la série des irrégularités constatées, des communes à l’instar de Pau se sont abstenues d’afficher les résultats, ce qui constitue une infraction formelle en vertu de l’article R67 du code électoral. Citons encore l’exemple de ces piles de bulletins pour Zemmour qui disparaissent subrepticement. Par ailleurs on a appris, grâce à Etienne Chouard et à une source censurée en provenance du Sénat, l’existence de nombreuses machines à voter à travers le pays, dans 1352 bureaux de vote précisément. Sont concernés 1.3 million d’électeurs. L’opacité et la non-vérifiabilité de la collecte des voix sont dans ce cas manifestes. Comme par hasard, ces bureaux de vote mettent le plus souvent Macron en tête avec des scores extravagants. L’écart à lui seul entre son score dans les villes à machine et celui dans les villes sans machine suffit à jeter le discrédit sur la véracité des chiffres. Et je ne reviens même pas sur la centralisation des résultats au Ministère de l’Intérieur qui focalise les suspicions de manipulation et de bourrage d’urnes à la mode numérique depuis un bon bout de temps. La fraude, on le voit, est facilitée à tous les stades : avant, pendant et après le vote.

Ce qui ne cessera de m’étonner, c’est le silence de cathédrale qui règne dans le pays devant un tel simulacre d’élection. Aucune voix dans le landerneau politique ne s’élève pour tirer la sonnette d’alarme. Au moins en Amérique, en novembre 2020, Trump et ses lieutenants ainsi qu’un million de patriotes manifestaient leur désaccord devant la fraude électorale avec les meilleurs arguments qui soient. Aussi tous ceux qui pensent être encore en démocratie devraient se le prouver en testant la validité des élections dans leur pays, et, s’ils sont honnêtes, ils constateraient leur funeste erreur. Mais ils préfèrent faire la sourde oreille et se leurrer. En France, tout a l’air parfaitement normal. Les apparences sont sauves. Les journalistes de connivence sont satisfaits. Ils font même des clins d’œil à Macron après leurs interviews de lèche-botte. Ils se gardent bien d’ébruiter les rumeurs, que dis-je, le vacarme qui envahit le net. Quant aux politiques, à quelques exceptions près, ils se congratulent de trahir le peuple.

Que la fraude existe, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Dans quelles proportions exactes ? Nul ne le sait. Mais on ne prend pas le risque de l’organiser pour un chiffre après la virgule. Bien entendu. Elle a dû être conséquente pour assurer la réélection d’un président jamais si détesté qu’aujourd’hui.

Le bal des faux culs a commencé dès 20 heures, le 10 au soir. La gauche, qui ne perd jamais une occasion de s’éparpiller, retrouve néanmoins le chemin de l’union dès que le premier imbécile ou le premier traitre appelle à faire barrage contre la supposée fasciste Marine Le Pen. Extraordinaire réflexe pavlovien ! Voilà plus de deux ans, à vrai dire plus de cinq, que l’usurpateur de l’Elysée mutile, licencie, violente jusqu’à la mort, emprisonne, maltraite, discrimine, insulte son peuple qui le lui rend bien, repousse la retraite à 65 ans, fait une politique au profit exclusif des ultra-riches, détruit les corps de l’Etat en les court-circuitant en faveur de cabinets à la McKinsey, payés un million d’euros pour trente pages de powerpoint, et non seulement nos gens de gauche n’y voient aucune dérive totalitaire, mais même pas de dérive antisociale. Non, aucune. En revanche, ces bons citoyens crient au loup dès lors qu’une femme, digne d’occuper cette fonction et à qui on ne peut reprocher aucune action grave, souhaite supprimer le passe de la honte, réintégrer les soignants dans leur poste, revenir à la retraite à 60 ans, baisser la TVA, en appeler au référendum citoyen. Nos braves gens du camp du bien vont, sans remord ni réflexion aucune, suivre les avis des Jadot, Hidalgo, Roussel, et je ne parle pas du plus faux jeton, Mélenchon. Comment, mesdames et messieurs, électeurs du vote Mélenchon, dont la plupart, je n’en doute pas, êtes des personnes attachées aux valeurs humanistes, comment avez-vous vécu le ralliement à Macron de votre champion, grande gueule avec les sans-dents quant il en croise, mais petit clapet face à Macron ? Macron est en effet son supérieur dans le mondialisme, et Mélenchon ne peut que se soumettre à lui, en appelant à rejeter Marine Le Pen. Le Canard Enchainé en a fourni une preuve dernièrement avec le contenu d’un appel téléphonique fort compromettant entre les deux hommes. Le leader des prétendus insoumis venait de se rallier une demi-heure à peine après la proclamation des résultats. A votre place, je me serais senti bafoué par l’énergumène. Apparemment, vous non, et comme un seul homme vous irez voter Macron pour faire barrage à la bête immonde, alors que vous ne ferez au contraire que reconduire la bête immonde sur son trône ! Je ne vous tire pas mon chapeau ! Vous manquez tant de discernement. Tout simplement parce que l’idéologie vous a lavé le cerveau, je suis navré de vous le dire si crûment.

La droite dite républicaine, elle, est une pâle resucée de cette gauche. Passons. Nous la savons tout autant un agent de l’ennemi, de Sarkozy à Estrosi.

Si rien de cataclysmique ne se passe d’ici le 24 avril, Macron l’emportera tel que c’est parti, fraude ou… fraude. Les salauds se féliciteront encore d’avoir faire croire qu’ils ont sauvé le pays tandis qu’ils lui auront planté un coup de couteau fatal dans le dos en agitant de l’autre main le chiffon rouge de l’antifascisme des nouveaux fascistes. Jusqu’à quand les idiots utiles continueront-ils à voir en Marine Le Pen une dictatrice en herbe alors que rien de ce qu’elle dit ne le fait craindre, et à voir en ce menteur pathologique, qui a déjà fait ses preuves hélas, un démocrate hors de tout soupçon ?

A tous ceux qui mettront dans l’urne au deuxième tour un bulletin pour Macron le fossoyeur, j’ai envie de leur dire encore quelques mots. Vous pensez peut-être sauver votre petit confort. Sachez que vous aussi serez traités comme du bétail par la clique. Alors, pour que vous ayez une idée de ce qui vous attend, regardez vers la Chine, vers Shangaï. Voilà où vous mènera votre scélérat de Macron. Ecoutez tous ces chinois, prisonniers chez eux, hurler à la mort comme des chiens, le soir venu. Ils n’ont plus rien à manger, ils ne peuvent plus sortir ou bien la milice les attend l’arme au poing. Ils n’en peuvent plus et se lamentent sans fin. Ce chant funèbre est bouleversant, pareil à un chant yiddish échappé d’un camp de concentration ! Avec Macron, le même sort nous attend. Tous !

Vos œillères vous tueront, si vous ne les ôtez pas. Il n’est plus question de droite ni de gauche, il est question de votre survie, de notre survie à tous !

Illustration en page d'accueil : Marine Le Pen au cours de son QG de campagne spécial 2nd tour.

Second tour Election présidentielle Marine Le Pen