Créer un site internet

Pour Hervouët ou la réhabilitation des complotistes

Le 19/12/2022

Dans Actualités

Nous avons tous pensé que nous ne connaîtrions jamais la vérité sur l’assassinat de JFK. Nous avons cru qu’un voile de ténèbres engloutirait définitivement l’affaire qui a ébranlé l’Amérique et le monde entier. Mais, au fond, pourquoi l’assassinat de JFK a-t-il occupé une place à part dans l’histoire contemporaine ? Bien des assassinats d’hommes politiques ont émaillé notre époque sans soulever autant d’interrogations. Alors, pourquoi celui de JFK nous empêche jusqu’à présent de tourner la page ? Probablement que de la réponse découle le sort du monde actuel. Voilà pourquoi cet assassinat ne laisse pas indifférent. Sans avoir résolu l’énigme de sa mort, le monde ne pourra pas aborder les défis du temps présent. Mais, en quoi les événements sont-ils liés ?

Avant de répondre à cette question, il faut savoir que 13 000 documents déclassifiés concernant l’affaire sont épluchés à cette heure, malgré l’obstruction de l’administration Biden. On se demande pourquoi, puisque tous les protagonistes sont morts aujourd’hui. En attendant l’examen de ces pièces, Tucker Carlson est revenu également sur l’événement qui a traumatisé l’Amérique. « Nous avons parlé à quelqu’un qui a eu accès aux documents [JFK] de la CIA encore cachés […], a-t-il dit sans révéler l’identité de cette nouvelle gorge profonde, nous lui avons posé directement la question : La CIA a-t-elle joué un rôle dans l’assassinat du président John F. Kennedy ? » Gorge profonde a répliqué : « La réponse est oui. Je crois qu’ils étaient impliqués. C’est un pays complètement différent de ce que nous pensions. Tout est faux. » Sous entendu, en premier lieu le rapport de la Commission Warren. Sans oublier non plus ce qu’a soutenu longtemps la CIA, à savoir qu’Oswald était un inconnu pour elle, ce qui s’est avéré faux par la suite.

Tucker carlson assassinat jfk

Tucker Carlson sur le rôle de la CIA dans l'assassinat de JFK

En commentaire de cette tribune, Robert F. Kennedy Jr a tweeté : « Le journal télévisé le plus courageux depuis 60 ans. Le meurtre de mon oncle par la CIA a été un coup d’état réussi, dont la démocratie ne s’est jamais remise. » En effet, l’implication directe de la CIA dans l’assassinat de JFK ne fait plus de doute. La CIA a bien perpétré ce crime. Mais qui a donné l’ordre ?

Sur Europe 1, les temps changent. Loin du margoulin Patrick Cohen, le chroniqueur Vincent Hervouët s’est emparé lui aussi de ce rebondissement et se lance. Il rappelle que la version officielle du tueur isolé Lee Harvey Oswald n’a jamais tenu la route. Que l’enquête du FBI et de la CIA a été bâclée. Que la Commission Warren a éludé toutes les questions. Que l’empressement à étouffer l’affaire, notamment en traitant les investigateurs de théoriciens de la conspiration, n’a pas empêché l’opinion publique de se défier d’un Etat mensonger, à une écrasante majorité. Depuis vingt ans, ajoute-t-il, le secret se dissipe. La vérité s’impose et on la connaissait depuis le début. Lyndon B. Johnson avait la Justice sur les talons. Kennedy réélu ne l’aurait pas gardé comme vice-président. C’était une question de mois avant qu’il se retrouve dans le box pour corruption. L’attentat le sauve. Il devient intouchable. Les enquêtes sont classées. Il a un mobile et il a les moyens. Dallas est son fief. La Police, la Justice, la mafia locale n’ont rien à lui refuser. Et après l’attentat il peut effacer les traces, renvoyer la Lincoln chez Ford pour qu’elle soit aussitôt réparée, choisir avec soin les membres de la Commission Warren. Elle entérine la théorie du tireur isolé avancé par la Maison Blanche. Autrement dit, il n’y a pas eu de conspiration et ceux qui en doutent sont des complotistes.

Lee harvey oswald

Lee Harvey Oswald au centre

Hervouët dénonce encore le parti pris des enquêteurs, leur dissimulation d’indices, leur altération de preuves, leur pression sur les témoins et leurs mensonges réitérés. Ainsi, il n’y a pas eu un seul mais deux tireurs impliqués dans l’assassinat. Le second serait un certain Mac Wallace, un tueur ayant travaillé pour Johnson alors sénateur et que Johnson devenu président protègera sans défaillir. Peu à peu, avec les années, l’Agence lâche du lest devant le redoublement d’accusations.

Seulement l’Etat profond américain s’arc-boute. Il préfère dire qu’on ne saura jamais ou carrément il refuse, comme Biden, de divulguer certaines archives de la CIA. Depuis 1964, on le sait, la CIA dénigre le complotisme. C’est d’ailleurs là l’origine du terme. Avant, il n’apparait nulle part. Après cette date, on constate, par exemple, que le New York Times en est truffé. Ce même procédé a été recyclé dans l’affaire du covid. Ce n’est pas le fruit du hasard. L’Etat profond, quand il est mis en accusation, choisit à chaque fois de dénigrer les complotistes afin de blanchir les comploteurs. Or, justement, les comploteurs d’aujourd’hui sont les héritiers des comploteurs d’hier. Cette mafia se succède à elle-même. Voilà le lien tant recherché entre l’assassinat de JFK et les événements actuels. Hervouët termine son éditorial par ces mots : le fantôme de Kennedy n’a pas fini de hanter Washington. Et effectivement s’il hante encore le peuple américain c’est que ce dernier a conscience de la relation avec ce que nous vivons. Le peuple se défie de la CIA, du FBI, des médias et du marigot politique, aujourd’hui comme hier.

Une rumeur persistante circule impliquant George Bush père. Elle prête à ce dernier d’avoir dirigé alors la CIA. Cependant, officiellement, Bush n’a dirigé l’Agence que bien plus tard, dans les années soixante dix. Pour autant, on le soupçonne d’avoir effectué à l’époque des opérations noires pour le compte du Renseignement central. Le New York Times l’a même évoqué dans un de ses articles. Son rôle sera peut-être élucidé par les documents publiés. On comprendrait alors pourquoi la lignée des Bush, Clinton, Obama et Biden, tous dignes représentants du mondialisme, appréhende les divulgations, surtout si Bush père a trempé dans l’organisation de l’attentat contre JFK.

Cependant la CIA n’a peut-être pas agi sous la seule injonction de son vice-président. Johnson n’était pas le seul à avoir intérêt à éliminer Kennedy, ni à avoir les moyens de le faire. JFK avait annoncé son intention de démanteler la CIA, de se retirer du Vietnam privant ainsi de son business le complexe militaro-industriel auquel appartenait la famille Bush, mais aussi de mettre un terme au système bancaire central, l’œuvre du Deep State et son plus sûr moyen de domination. Chacun de ces motifs est à lui seul suffisant pour qu’il soit passé à l’acte. Tout cela reste à éclaircir et on attend des documents qu’ils aident à faire toute la lumière. Ce qui est acquis, en revanche, c’est que les complotistes triomphent une fois de plus. C’est comme s’ils déclaraient : nous vous l’avions bien dit, mais vous préfériez écouter les médias menteurs !

Jkf dans la lincoln

Le terme complotisme a été inventé pour décrédibiliser ceux qui touchaient du doigt la vérité en pointant la CIA. Depuis, la même association de malfaiteurs est à l’œuvre, qui a noyauté la démocratie américaine et qui emploie les mêmes procédés pour décrédibiliser ses adversaires. Depuis la mort de JFK, les américains ne sont plus en démocratie, étant donné que des forces occultes parviennent à gouverner en échappant à tout contrôle. Ces forces complotent dans l’ombre, mais n’hésitent pas à prendre le risque de la lumière comme en ce 22 novembre 1963.

Finalement les complotistes avaient raison sur l’assassinat de JFK : il ne s’agit pas d’un acte isolé mais bien d’une conspiration. Soixante ans plus tard, les complotistes ont aussi raison sur le covid. Il s’agit bien d’une opération contre les peuples et non des facéties d’un pangolin. Comme du temps de la corrompue Commission Warren, une commission du Covid 19 tout aussi mouillée, a été nommée, cette fois par l’UE. Et comme le fit son aînée, cette commission est en train de couvrir éhontément la même gangrène.¾

 

Photo d'illustration : Vincent Hervouët

Complotisme JFK Complot Vincent Hervouët