La Commission européenne pourrait donc fermer X. Etant donné, note Alexis Haupt, « que dans quelques jours, Trump, Musk et Kennedy Jr sont aux commandes et que les dossiers qu’ils ont entre les mains risquent de provoquer un réel séisme dans le médiavers où vivent encore des millions d’européens », le réseau de Musk vit sous la menace d’être bâillonné. Il leur faut empêcher non seulement la diffusion d’éventuelles révélations à venir, mais encore la guérilla que leur mène Musk. D’ailleurs ils ont entrepris une surveillance rapprochée. Pour l’interview d’Alice Weidel par Musk, la Commission a dépêché plus de cent cinquante ronds-de-cuir digitaux à qui il a été demandé d’épier la moindre infraction au DSA. Au passage, lors de l’entretien, on a appris que l’Allemagne subissait le même déclassement que la France. Pour exemple, l’écroulement de son enseignement avec sa chute au classement PISA, alors qu’il n’y a pas si longtemps le pays était loué pour son système éducatif. Alice Weidel a multiplié les exemples où l’Allemagne se retrouvait rétrogradée : l’immigration sauvage, les folies écologistes en matière énergétique… Ce discours est si subversif qu’il suscitera des commissaires européens une réaction épidermique, à n’en pas douter.
Durant l’entretien, un contrôle algorithmique a même été diligenté pour connaître les pratiques numériques utilisées par X. Les mondialistes ayant recours à toutes sortes de subterfuges algorithmiques sur leurs réseaux, sur Youtube ou Google, ils savent comment favoriser un certain type de discours par la technologie. Ça pour truquer, ils en connaissent un rayon. Alors pour traquer leurs ennemis, ils font feu de tout bois, les accusant sans vergogne et sans preuve d’user des mêmes ficelles qu’eux. Vraiment gonflé de leur part !
Mais si la Commission voulait surveiller l’Europe entière, nous informe Epelboin, il lui faudrait une armada de petits Torquemada. En Chine, ils sont deux millions pour ce travail de répression. Pour l’Europe, il en faudrait un million. Et pour la France, pas loin de cent mille ! Est-ce réalisable ? Voilà en pratique la question à se poser. Epelboin semble ne pas y croire. On trouve bien quelques fact-checkeurs, ici ou là, comme Les Pain, les Reichstadt et autres Huchon. Mais en dégoter des dizaines de milliers pour censurer le flot quotidien parait irréaliste. Et puis au cas où l’Europe, dans sa spirale totalitaire, y parviendrait, Epelboin a rappelé quelle menace fait planer sur elle cette fois le vice-président Vance. Celui-ci « a été extrêmement clair, a dit Epelboin citant le numéro deux, toute tentative de régulation de Twitter mènera à un retrait des Etats-Unis de l’OTAN, et laissera l’Europe [seule] face à la Russie. » Après un tel avertissement, les stratèges mondialistes ont de quoi cogiter.