Autre cas de figure : en avril 2024, Kamala Harris a remis un chèque de 7 milliards de dollars à une association environnementale, à but non lucratif (cela dépend pour qui), dirigée par les Démocrates et fondée seulement cinq mois auparavant, le Climate United Fund. Voilà comment une même clique crée de pseudos ONG et les finance avec l’argent des contribuables, qui ira arroser entre autres ses politiciens. Et ce n’est qu’un cas parmi d’autres. On estime à plus de 20 milliards le coût de ces combines.
Dans son rapport pour la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale d’octobre 2024, Guillaume Bigot a montré que les mêmes délires avaient cours en France. Une Agence hors de contrôle, l’AFD, a levé 50 milliards d’euros pour les dépenser en projets baroques et dispendieux, tandis que les services publics s’en vont à vau-l’eau.
Virginie Joron nous apprend aussi que 75 ONG allemandes, sans compter des représentants de diocèse et des syndicats, ont écrit aux partis de gouvernement exigeant une réglementation plus stricte des plateformes américaines de médias sociaux. La lettre ouverte était adressée aux chefs de la CDU/CSU et du SPD. Parmi ces ONG, la plupart obscures, une association de conservation des baleines, Wikimédia et de multiples autres ONG dont personne n’a jamais entendu parler. Ces ONG se plaignent, écoutez bien, que X, Facebook ou Instagram encouragent les extrêmes. Comprenez l’extrême droite. Qu’elles mettent en danger la démocratie et que la soi-disant désinformation qui y est véhiculée empêche de prendre des mesures urgentes par exemple en matière climatique. On se demande d’abord ce que l’Eglise protestante et les syndicats viennent faire dans les affaires de climat. Depuis quand est-ce de leur ressort ? Quant à leur pseudo inquiétude sur la désinformation, ils feraient mieux de s’inquiéter de la propagande outrageuse des européistes allemands et de leurs mesures de censure inadmissibles contre lesquelles on ne les entend pas s’offusquer.
Maintenant, si on souhaite voir ces ONG en action, il faut se tourner vers la Serbie. Là-bas se déroule une révolte du peuple serbe que tente de récupérer l’Etat profond. Le président de Radio Courtoisie, Pierre-Alexandre Bouclay, a expliqué le 7 mars dernier comment le réseau Soros instrumentalisait le mouvement populaire pour le récupérer. Il s’agit d’un cas d’école très instructif. La plupart des ONG sur le terrain sont affiliées à la nébuleuse Soros et à son Open Society. Elles entretiennent de concert la contestation à des fins qui ne sont pas naturellement celles de ses instigateurs, en l’occurrence les étudiants et les paysans. Ce sont elles qui structurent le mouvement. Les manifestations populaires sont ainsi encadrées. Les pancartes sont payées par les ONG. Les relais médiatiques sont organisés par elles. Les services de presse également. Il y a une espèce de professionnalisation de ces manifestations spontanées qui est tout à fait surprenante parce que visiblement les Serbes sont toujours dans la rue mais la manière dont médiatiquement la chose est exploitée est aux mains de personnes qui savent comment faire. Elles ont encadré, pris en main les manifs et les détournent de leur juste cause. Là comme ailleurs, l’Open Society fait avancer son agenda progressiste. Des ONG expliquent aux manifestants comment échapper aux souffrances des gaz lacrymogènes mais aussi comment se comporter en cas d’arrestation, quels sont leurs droits etc. Tout un travail est fait pour structurer l’agitation. Le très mondialiste Guardian se vante même de documenter cette récupération.
En fait de philanthrope, comme l’a expliqué Elon Musk, « George Soros est une espèce de pirate. Il a compris comment pirater le système. Il a compris qu’il était possible d’utiliser une petite somme pour créer une organisation à but non lucratif, puis de faire pression sur les politiciens pour qu’ils envoient une tonne d’argent à cette organisation. Il est donc possible de faire un don de 10 millions de dollars à une de ces organisations, pour la créer et en faire une ONG d’un milliard de dollars. Et le gouvernement continue de la financer chaque année. L’ONG porte un nom qui sonne bien, comme l’Institut pour la paix ou quelque chose comme ça. Mais en réalité c’est une machine à corruption.» Sylvia Miami résume cette immense opération de racket dans les termes suivants : « Soros ne dépense pas son propre argent. Il investit stratégiquement [dans les ONG] pour prendre le contrôle du vôtre. Puis, à travers le gouvernement, il vous fait financer votre propre destruction. » C’est aussi simple que ça.
Musk lui-même a fait les frais d’opérations subversives téléguidées contre ses modèles Tesla. Des ONG vertes, derrière lesquelles se trouve une fois de plus le diable de Soros, ont ainsi organisé des manifestations « spontanées » (inutile de sourire) devant les Bureaux Tesla, au cri de « nous avons besoin d’air pur et pas d’un autre milliardaire ». Remarquez que le milliardaire Soros, lui, n’est pas dans le viseur de ces militants d’opérette. Il ne mérite pas le même traitement. Ou encore au cri de « Musk doit partir », mais pas Soros apparemment. Il faut dire que c’est lui qui les paye. Comme ses troupes sont violentes, on a pu déplorer des véhicules incendiés dans des salons d’exposition ou dans des stations de recharge en France et aux Etats-Unis. Sans compter les attaques au cocktail Molotov et les tirs de fusil. En Europe, les manifs sont coordonnées via un site web financé par le groupe ActBlue, le bailleur de fonds du Parti Démocrate. Ce Parti est décidément de toutes les manigances. ActBlue fait malgré tout l’objet d’une enquête. Seulement, si le juge a été acheté par Soros, vous vous doutez bien qu’elle n’aboutira pas.
Soros finance encore des ONG comme Destin commun, dont la directrice n’est autre que l’épouse du directeur de l’Arcom, afin d’imposer des migrants en zone rurale ou afin de préparer l’opinion à la guerre avec la Russie en réalisant un « sondage » paru dans Ouest France et faisant croire que 6 français sur 10 se prononçaient en faveur du rétablissement du service militaire. La ficelle est grosse, mais au point où ils en sont, ils ne mégotent plus !