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On ne donne qu'aux ultra-riches

Le 12/05/2022

Dans Actualités

A l’égal de beaucoup, l’Economie n’est pas mon rayon, et c’est précisément sur quoi table le cartel mondialiste. Il compte sur notre ignorance. Aussi pour nous éclairer, voici un extrait d’une interview de l’ex-trader de la Société Générale, Anice Lajnef, qui va déchirer le voile pour nous et nous donner à voir ce qui sépare le monde de l’Argent du nôtre, pauvres humains :

« Quelle a été (l)a solution (de la BCE) ? C’est de répondre à un problème de dette par plus de dette. Voilà. Donc en gros, c’est une fuite en avant qu’on vit depuis 2008. C’est-à-dire qu’on court, on crée de la dette pour rembourser de la dette, et on ‘rolle’ la dette comme ça. Alors, nous on ne sait pas ce que ça veut dire ‘roller’ de la dette. Parce que nous si ne paie pas nos loyers ou nos mensualités à la banque, on se fait virer de chez nous. Donc pour nous on ne s’imagine pas que c’est possible. Mais ce qu’on appelle les sociétés zombies, ou même pas, même les multinationales qui marchent très bien comme LVMH ou la dette publique, elle est constamment ‘rollée’.

Alors ‘roller’ ça veut dire que j’emprunte 100, et surtout LVMH emprunte 100 à des taux quasiment nuls voire négatifs. Comme le disait son directeur financier :’C’est la première fois de notre vie que ça arrive. On ne comprend pas. On emprunte et on gagne de l’argent en empruntant.’ Donc ils empruntent et ils font ce qu’on appelle, c’est comme ça que marche l’obligation, des prêts in fine. C’est-à-dire de la dette in fine, c’est-à-dire qui est remboursée à la fin. On ne rembourse rien pendant la vie de la dette, on paie juste ce qu’on appelle les coupons, donc les intérêts, sauf que pour une boîte comme LVMH, ou comme l’Allemagne, comme la France, […] les coupons sont négatifs. Donc ils reçoivent au lieu de payer de l’argent. Et à la fin ils doivent payer le nominal, c’est-à-dire les 100 qu’ils ont empruntés. Mais à la fin, ils ne remboursent pas, ils retournent sur le marché et ils empruntent pour rembourser ces 100. Et donc qui aide justement à ce que ce monde merveilleux existe ? C’est la BCE par son rachat de dettes […] Moi c’est ce que je dis, c’est qu’une dette qui est ‘rollée’ à l’infini, ce n’est pas une dette, c’est un don. Et donc il y a plusieurs personnes qui justement profitent de dons. Et sans création de valeurs, parce que quand on emprunte, est-ce qu’on a fait des grands travaux en France ? Est-ce que l’hôpital va mieux ? Est-ce que l’école va mieux ? Est-ce qu’on a créé des nouvelles lignes TGV ? Pas du tout. On régresse même. »

Pour reprendre le titre du média indépendant Elucid, la dette est un don pour les ultra-riches, car vous avez bien compris que les taux négatifs n’étaient pas faits pour vous et moi. Non, ils s’adressent aux Bernard Arnault ou aux Patrick Drahi, ils intéressent les Biden ou les Fink, bref ils sont destinés aux initiés du grand mondialisme… et les sommes concernées dépassent de loin celles qui nous sont familières. Sinon, pour le peuple une dette est une dette et doit se rembourser (une publicité le rabâchait à la radio il n’y a pas si longtemps), en revanche pour l’oligarchie une dette doit se ‘roller’. Et le tour est joué. Un de plus. Si l’adage affirme qu’on ne prête qu’aux riches, rajoutons qu’on ne donne qu’aux ultra-riches. Dans le mondialisme tout est en trompe-l’œil, aussi bien l’Economie que les élections. La dichotomie entre le monde des seigneurs à qui tout est permis, notamment de s’affranchir des lois, et celui des gueux, qui doivent obéissance, est flagrante. Or, n’est-ce pas ce qu’on a entendu dans la bouche d’un Laurent Alexandre ou d’un Macron, des propos qu’ils ont eu l’outrecuidance de taxer de complotistes, comme si eux-mêmes ne les avaient jamais prononcés en public ?

Au passage vous aurez remarqué qu’Anice Lajnef traite sur un même plan une entreprise comme LVMH et des nations comme la France. C’est bien vu, car c’est dans l’esprit du mondialisme de faire des Etats de simples Corporations et de leur appliquer les règles du privé.

Jusqu’en l’an 2000, pour ne prendre qu’un exemple, la masse monétaire de la France n’avait pas évolué d’un iota en trente ans. C’est alors que les banques centrales ont décidé d’augmenter la masse monétaire comme jamais auparavant et elles n’ont pas cessé après la crise de 2008. Mon compte bancaire n’est crédité d’un revenu, lui, qu’à la condition d’avoir travaillé en ce sens. L’argent qui figure sur mon compte n’est que la traduction de mon labeur. Mais, pour le cartel, il en va autrement. La création de masse monétaire ex nihilo, en appuyant seulement sur un bouton, est une sorte de contrefaçon, puisqu’elle n’a pas de coût. Cette masse créée à partir de rien n’a aucune contrepartie dans la vie réelle. Comment peuvent-ils s’arroger le droit de le faire ? Au nom de quoi ? Au nom de qui ? En vertu de quelle loi, de quel engagement ? Avec l’accord de quelle institution représentative du peuple ? Et lui a-t-on demandé son avis au peuple ? Le cartel s’octroie ce privilège, mais vous et moi tomberions sous le coup de la loi si nous nous aventurions à en faire autant à notre échelle. Cela nous vaudrait d’être poursuivis pour escroquerie devant les tribunaux. Alors, encore une fois de quel droit se sont-ils attribués ces prérogatives ? Un distinguo de plus entre nos deux mondes.

Des pseudos-vaccins infectés ou des élections truandées ne semblent pas faire sortir le peuple encore hagard de ses gonds, mais l’argent qu’on lui vole, ça c’est moins sûr. Lorsqu’il réalisera qu’on le détrousse depuis belle lurette, peut-être se retournera-t-il contre les bandits de grand chemin qui lui font les poches. Sa réaction, alors, risque d’être d’autant plus violente. Messieurs les gros bonnets, prenez garde, souvenez-vous du visage de Jean-Michel Aphatie, symbole de trahison, le jour où il fut pris à partie par les gilets jaunes. Et vous aurez une idée de ce qui vous attend !

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