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Miracle, la grande muette s’est mise à parler !

Le 13/03/2024

Dans Actualités

Nous n’avons cessé depuis des années d’en appeler à l’armée. Nous l’avons sommée de remplir enfin son rôle de défenseur du peuple. Cette fois, de sauver le peuple de France du tyran placé à sa tête ainsi que de sa phalange oligarchique. Force est de constater que l’armée a bien mérité, tout ce temps, son sobriquet de grande muette. L’obéissance à son chef suprême lui aura jusqu’à présent servi d’alibi pour ne pas riposter.

Toutefois, les semaines qui viennent de se passer l’ont remise au centre des discussions, car des voix en son sein se sont fait entendre. Et pas seulement de la part de retraités. Tout d’abord, celle du Général André Coustou, président d’honneur de Place d’Armes, s’est rappelée à notre bon souvenir. Le Général a évoqué les intentions de Macron en 2018, face à la menace des Gilets Jaunes. Le téméraire aurait voulu faire de l’armée une garde prétorienne pour le protéger des assauts de la foule, lui enjoignant de tirer au besoin à balles réelles. L’armée aurait refusé d’endosser le sale rôle de prendre sa population pour cible.

Cependant, à la question que nous posons tous à ses chefs, à savoir quel maître veulent-ils servir de Macron ou du peuple, nous attendons la réponse. Et elle tarde à venir. Nous les mettons en demeure de nous faire un serment d’allégeance et de débouter Macron de ses prétentions illégitimes à se substituer à nous, le peuple. Nous aspirons plus que jamais à ce que l’armée rejoigne les positions du Général Coustou en désignant clairement Macron comme le premier ennemi de la France. Ce Général nous change des Yakovleff de plateau TV. Sa ligne est sans équivoque, et nous aimerions voir ses camarades d’active lui emboîter le pas. Tous hélas n’ont pas son courage de braver les menaces de mort. Tant s’en faut.

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Malgré le silence assourdissant de l’armée, certains sont sortis du rang pour contrecarrer le bellicisme de Macron. Ces hommes courageux sont des gradés regroupés dans le Cercle de Réflexion Interarmées. Se voulant avant tout pragmatiques, ils en appellent dans une déclaration à un cessez-le-feu immédiat. De facto, ils affichent leur désaccord avec la politique d’escalade guerrière du chef d’Etat. Ils s’insurgent contre cette course à la destruction, d’autant plus gravissime qu’elle met face à face des puissances nucléaires. L’honneur de l’armée est donc sauf, bien que l’on regrette que les centaines d’officiers généraux qu’elle compte dans ses rangs n’aient pas cru bon devoir signer la déclaration de la douzaine d’entre eux, dont les noms figurent au bas du document.

Il y a quelques semaines, Thierry Meyssan avait laissé entendre que des fractures étaient déjà apparues au sein de l’état-major, lorsque Macron avait exprimé des velléités d’intervention militaire dans un autre conflit, le conflit yéménite. Toutefois le Général Coustou a tempéré l’interprétation du politologue. Selon Coustou, il ne faut pas y voir un acte de rébellion du haut commandement. Plutôt que d’insubordination, il s’agirait de réorientation tactique. Ne prenons donc pas nos désirs pour des réalités. Ne nous enflammons pas et restons prudents. N’allons pas jusqu’à prétendre que nous sommes entrés dans une phase de tension croissante entre militaires et pouvoir civil. A mon sens, trop de carriéristes servent depuis longtemps au sein de l’armée d’autres intérêts que les nôtres. Le cas canadien l’illustre. Dans ce pays, les chefs militaires ont considéré la pandémie covid comme une aubaine pour tester leurs techniques de propagande sur le peuple. Manifestement l’état-major canadien s’est inspiré de la doctrine Schwab. Quelles arrière-pensées avait-il en prenant le peuple pour cobaye ? Que voulait-il lui inculquer par ces pratiques renégates ?

Macron, l’homme des Rothschild, le premier de la classe des Young Global Leaders, le fer de lance du mondialisme en Europe, ne fait en réalité qu’appliquer à la lettre les consignes de Nathaniel Rothschild, l’héritier du clan : maintenir coûte que coûte l’Ukraine dans le giron atlantiste. Pour les maitres du monde, cette guerre est la mère des batailles. Et Macron veut y jeter toutes ses forces, et d’abord celles qu’il n’a pas, à commencer par la jeunesse française qu’il rêve de sacrifier dans le bourbier ukrainien. C’est ce qu’il faut comprendre, lorsque Macron dit ne vouloir mettre aucune limite à l’aide à l’Ukraine. Il s’agit d’une question existentielle pour le mondialisme. Qu’ils cèdent et c’est leur fin. Alors ils s’engagent dans une politique de terre brûlée.

Le scoop des bases de la CIA en Ukraine sorti par le New York Times apporte la preuve à tous les endormis que les mondialistes ont bien, les premiers, cherché l’affrontement avec la Russie dont ils veulent la chute. Cependant ils en sont loin. De plus, les armées européennes font pâle figure devant le mastodonte russe. La France a même du mal à recruter. C’est un euphémisme, on ne se bouscule pas devant les bureaux de recrutement. L’armée de terre peine même à retenir ses soldats. Des milliers d’entre eux manquent à l’appel. Alain Juillet, ancien militaire et haut fonctionnaire, l’a confirmé au micro de France Soir. De son côté, l’état-major s’est permis de tirer la sonnette d’alarme, l’automne dernier. Quant aux munitions, des militaires français, belges ou allemands nous disent ne plus en avoir. L’armée française serait incapable de tenir un front de plus de 80 km au-delà de trois jours. « Vous devez comprendre qu’il [Macron] n’a rien à envoyer. L’armée française est une force très légère conçue pour l’Afrique du Nord », ricane le Colonel MacGregor. Un haut gradé français déclare quant à lui à la rédaction de Marianne : « Il ne faut pas se leurrer, face aux russes, on est une armée de majorettes ! » Ces armées fantômes d’Europe trouveront donc face à elles des russes qui n’hésiteront pas à larguer sur Paris, en guise de représailles, vu notre engagement direct à leur faire la guerre, des missiles hypersoniques impossibles à intercepter et qui feront le trajet en trois minutes. Par ailleurs, et c’est le comble dans cette affaire, on apprenait qu’un cessez-le-feu ne répugnerait pas aux russes. C’est donc bien notre camp qui refuse. Quand je dis notre camp, je veux dire celui de nos dirigeants. Pas celui des peuples. Encore une fois, comme dit la chanson, cessez de rire charmante Elvire, les loups sont entrés dans Parisi, dans Londres et dans Berlin. Ils ont envahi nos capitales. Et les loups mondialistes ont bien l’intention de régler le sort des peuples agneaux… en nous envoyant combattre en pure perte l’ogre russe. Aussi virons les loups de Paris, de Londres et de Berlin, et retrouvons l’amour et la fraternité.

Non, cette guerre totale à laquelle Macron veut nous amener, ce n’est pas notre guerre. C’est bien la sienne, par contre. Qu’il aille la faire, lui le lâche qui renonce pour la troisième fois à faire le voyage de Kiev. De quoi a-t-il peur, notre chef des armées ? D’un missile russe ? On vient de démontrer pourquoi cette guerre tant désirée est la leur, la guerre des globalistes contre la Russie qui leur échappe et contre leurs peuples qui se rebellent. Ils regardent autant vers Paris, Londres ou Berlin que vers Moscou. Et incitent les uns à se battre contre les autres. Mais pourquoi cette guerre ne serait pas la nôtre ? En voilà la justification…

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La macronie tient à tout prix à faire passer Poutine pour Hitler. Soit dit en passant, c’était l’argument de Nathaniel Rothschild. Outre qu’il est grotesque et injurieux vis-à-vis des victimes de la barbarie nazie, il est irrecevable venant de ceux qui copinent avec les ukronazis. Pire, il est la preuve de l’inversion accusatoire qu’ils ont coutume de pratiquer. D’autre part, on le sait maintenant, Poutine avait assez vite proposé un cessez-le-feu et des négociations, et c’est Boris Johnson qui a ordonné à Zelensky de dédaigner la proposition russe et de poursuivre les hostilités jusqu’à la victoire finale. Qui donc cherche la guerre en définitive ? Si Hitler recherchait l’affrontement, peut-on en dire autant de Poutine ? Est-ce lui qui a placé tout autour des USA en guise de provocation des bases du FSB ? La comparaison avec Hitler ne tient décidément pas. Elle n’est qu’un artifice sans base historique afin de mobiliser les opinions occidentales. En France, les macronistes voudraient nous faire croire à un nouveau 1938 et nous inciter à ne pas être lâche comme Daladier au moment des accords de Munich. Donc à choisir la guerre. La grosse différence avec 38, c’est la disproportion entre les armées européennes et l’armée russe, comme on l’a vu, disproportion qui n’existait pas entre les armées française et allemande avant guerre. De plus, Poutine n’a aucunement l’intention de pousser ses tanks jusqu’à Paris. Faire croire le contraire, comme le souligne Emmanuel Todd, est de la pure folie, une rhétorique sans fondement, montée en épingle à dessein. Ce serait pour Poutine contraire à la politique qu’il a mise en œuvre depuis vingt cinq ans. En revanche, à l’adresse des macronistes, j’ai une autre comparaison à leur suggérer. Plutôt que 38, je leur propose 41. Cette fois, c’est à Vichy que je compare la macronie parce qu’elle ne souhaite qu’une chose, nous envoyer sur le front russe comme les vichystes le voulaient en créant la LVF, la Légion des Volontaires Français, pour aller épauler les nazis contre le bolchevisme. Nouvelle version de l’Europe unie autour de nazis contre l’ennemi russe. Qu’en dites-vous, macronistes de tout poil ? Ce parallèle ne vous parle-t-il pas davantage ?

Par conséquent, aller se battre sur le front russe n’est pas, n’a jamais été une mesure patriotique et encore moins aujourd’hui un acte de défense de la démocratie. La boucherie que réclament Macron, les pays baltes et la Pologne de Tusk, n’a qu’un objectif inavoué, retarder l’inéluctable chute de l’Empire.

Pour en revenir à notre armée et finir là-dessus, qu’elle considère que le temps est venu pour elle de choisir qui défendre, entre les loups et les agneaux ? Mais qu’elle sache aussi que l’histoire la surveille du coin de l’œil et qu’elle ne sera pas plus tendre avec elle qu’elle ne l’a été avec la police, du temps de Pétain.¾

 

ⁱ Allusion à la chanson de Serge Reggiani : Les loups sont entrés dans Paris

Photo d’illustration : Affiche de propagande pour la LVF

 

 

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