De la compréhension des événements que nous traversons, nous ne savons que ce que les hommes de bonne volonté veulent bien en saisir. Quant aux intellectuels, ne cherchez pas, nous dit Charles Gave, ils ont disparu. Qu’attend-on d’eux habituellement sinon de nous indiquer où va le monde et pourquoi ? Or leur absence se fait cruellement sentir dans cette époque de désinformation orchestrée par les détenteurs du pouvoir. Lâcheté et aveuglement auront eu raison des intellectuels. Tous ceux qui pouvaient s’en revendiquer ont failli en adoptant le récit des mondialistes ou en se taisant. Comme l’affirme David Icke, le peuple se sent désorienté s’il ne comprend pas dans quelle direction le monde s’oriente ni sous quelles influences. Or c’est précisément le rôle des intellectuels que de lui offrir des réponses à ses questions existentielles. Aujourd’hui de nouvelles figures ont pris la relève, qui se sont improvisées intellectuels par défaut. Et c’est heureux.
Alors à quels signes se fier pour savoir où se dirige le monde ? Beaucoup ne trompent pas, qui vont dans le bon sens. Même si on constate encore des hésitations à vouloir remettre le covid en selle avec la tentation d’une dixième vague à laquelle plus personne ne croit, la fin de l’obligation vaccinale des soignants sonne le glas de la stratégie mondialiste dans ce domaine. La mesure a été prise à contrecœur mais les décideurs avaient le dos au mur. Il faut dire que la France se distinguait à être le dernier pays à jouer la partition covid. Ecoutez ce clown blanc de docteur Marty se morfondre de la décision. Que le bonhomme est pathétique !
En matière sociétale, une scission s’opère, qui est de bon augure. Le torchon brûle dans la famille LGBTQ. Il semblerait que les LGB ne souhaitent plus s’associer aux TQ. Les LGB accusent ces derniers de rechercher des privilèges et non des droits. Pour eux, le transgenrisme s’apparente à une sorte de désordre mental. Voilà une position à laquelle on ne pourra que souscrire.
On parlait d’intellectuels précédemment. Eh bien là encore bonne nouvelle, les soutiens de Macron, même si on ne peut pas vraiment parler à leur sujet d’intellectuels, commencent à se désolidariser de lui. Pour sa part, Asselineau les qualifie d’intellectuels, avec des guillemets toutefois. Ce sont Jacques Attali, l’historien François Dosse ou l’économiste Philippe Aghion. Ces « macronolâtres » se retournent maintenant contre lui. Asselineau y voit la preuve que « l’oligarchie est inquiète de la tournure des événements. Piller la France à leur profit, oui. Mais une révolution, non. » Toutefois, à mon humble avis, le sommet de l’oligarchie n’est pas prêt de le lâcher, puisqu’il n’attend pas autre chose de Macron que ce qu’il fait, ou plutôt ce qu’il défait. Mais il est sûr qu’une partie de l’oligarchie vivant en France réalise les graves dangers qu’elle encourt. D’ailleurs le commentaire épouvanté d’un Jean-Michel Aphatie à propos de la vague de colère qui monte du pays abonde dans ce sens. Il se souvient avoir été jadis bousculé par les Gilets Jaunes, et ne tient pas, je suppose, à subir le même sort à nouveau.
Cependant un fait majeur se déroule sous nos yeux dont l’enjeu va bien plus loin. Evidemment il ne fait pas la une des journaux. Remarquez, qui attend encore que la presse inféodée s’en fasse l’écho ? En effet, ce qui se passe est autrement plus critique pour la caste mondialiste que toutes ses autres défaites. Il s’agit de la montée en flèche d’une alternative à son nouvel ordre mondial. Il s’agit de l’émergence fulgurante des BRICS. Tant sur le plan politique qu’économique, les BRICS sont un danger pour l’oligarchie anglo-saxonne. Un bras de fer s’est engagé qui tourne indiscutablement à l’avantage des BRICS.