Comme le dit Le Monde au sujet du climat, leurs opposants forment une armée du doute face à leurs soi-disant experts. Mais ce torchon aurait très bien pu le dire à propos de nos autres désaccords de fond. Cependant nous en avons autant à leur sujet. Les médias sont quant à eux devenus une armée du mensonge. Ils ne sont pas pour autant les seuls à constituer cette armée. De grandes institutions en qui nous avions une confiance sans faille, il y a peu encore, se sont révélées être des branches pourries elles aussi.
Nous avons vu par exemple, dès le début du covid, à quel stade avancé était parvenue la corruption des grandes revues médicales comme le Lancet. Ce dernier n’a pas hésité à faire paraitre une étude truquée contre l’hydroxychloroquine, entachant pour toujours sa notoriété. Nature ne fit guère mieux, toute illustre qu’elle est.
Et à cette heure, c’est la Fondation Nobel qui rejoint la longue file des grandes institutions vérolées, prêtes à vendre leur âme au diable pour un plat de lentilles. Cette fondation encadre, régit et contrôle les activités des comités Nobel. Alors pourquoi lui jeter l’opprobre ? Que l’on sache, pour commencer, que c’est sous sa coupe que l’Institut Karolinska décerne le prix Nobel de Médecine et ensuite que Pfizer et Bill Gates comptent au rang des généreux donateurs de l’Institut. De là à imaginer un retour sur investissement, il n’y a qu’un pas. Pfizer et Gates ne sont pas du genre à verser dans la philanthropie gratuite. Et c’est précisément ce qui est arrivé. C’est un peu comme si Bourla avait obtenu en retour le Prix Nobel de Médecine.
Nous apprenions, en effet, le lundi 2 octobre, que les deux lauréats du Prix Nobel de Médecine, la hongroise Katalin Kariko et l’américain Drew Weissman, avaient été récompensés pour leurs travaux sur les injections à ARN messager. Sauf que le véritable inventeur de la technologie n’est autre que Robert Malone, qui lui n’a reçu aucun prix. Mais qui s’est largement exprimé depuis trois ans sur les méfaits de ces injections. On n’allait pas l’en féliciter en le gratifiant d’un Nobel. Au contraire on l’a fait avec deux chercheurs largement impliqués dans le complexe militaro-pharmaceutique. Le seul but de l’opération était d’inciter une fois de plus les populations à se faire inoculer ces produits en drapant ces imposteurs dans l’aura d’un Nobel. La crapulerie est à tous les étages. Je doute, et d’un, que le quidam y attache la moindre importance et même l’apprenne, et de deux, que ses doutes sur les injections disparaissent avec ces attributions. Le ver est dans le fruit et nos deux mercenaires de la science corrompue ne pourront rien y changer. Et pour preuve que ces deux-là sont en service commandé, c’est qu’ils sont apparus tous les deux auréolés de leurs médailles en arborant un masque chirurgical pour bien signifier leur allégeance au covidisme.