La déchéance du Nobel

Le 08/10/2023

Dans Actualités

Nous avions déjà eu un aperçu de la politisation de cette institution en 2009, lorsque le Nobel de la Paix fut attribué, sans aucune raison valable, à Obama. Mais ce prix-là différait des autres prix à caractère scientifique. Qui plus est, il dépendait d’Oslo et non de Stockholm. Les membres du comité qui décerne le Nobel de la Paix sont en effet nommés par le Parlement norvégien, à la différence des autres prix qui relèvent chacun d’une institution suédoise. Nous nous disions que ces dernières au moins n’avaient pas sombré dans l’odieux parti pris, à l’image de leur homologue norvégien. Mais c’était sans compter avec une corruption galopante qui ne mettrait pas dix ans pour ternir le prestige des Nobel.

A votre avis, lequel de ces deux présidents méritait vraiment le prix Nobel de la Paix ?

 

Comme le dit Le Monde au sujet du climat, leurs opposants forment une armée du doute face à leurs soi-disant experts. Mais ce torchon aurait très bien pu le dire à propos de nos autres désaccords de fond. Cependant nous en avons autant à leur sujet. Les médias sont quant à eux devenus une armée du mensonge. Ils ne sont pas pour autant les seuls à constituer cette armée. De grandes institutions en qui nous avions une confiance sans faille, il y a peu encore, se sont révélées être des branches pourries elles aussi.

Nous avons vu par exemple, dès le début du covid, à quel stade avancé était parvenue la corruption des grandes revues médicales comme le Lancet. Ce dernier n’a pas hésité à faire paraitre une étude truquée contre l’hydroxychloroquine, entachant pour toujours sa notoriété. Nature ne fit guère mieux, toute illustre qu’elle est.

Et à cette heure, c’est la Fondation Nobel qui rejoint la longue file des grandes institutions vérolées, prêtes à vendre leur âme au diable pour un plat de lentilles. Cette fondation encadre, régit et contrôle les activités des comités Nobel. Alors pourquoi lui jeter l’opprobre ? Que l’on sache, pour commencer, que c’est sous sa coupe que l’Institut Karolinska décerne le prix Nobel de Médecine et ensuite que Pfizer et Bill Gates comptent au rang des généreux donateurs de l’Institut. De là à imaginer un retour sur investissement, il n’y a qu’un pas. Pfizer et Gates ne sont pas du genre à verser dans la philanthropie gratuite. Et c’est précisément ce qui est arrivé. C’est un peu comme si Bourla avait obtenu en retour le Prix Nobel de Médecine.

Nous apprenions, en effet, le lundi 2 octobre, que les deux lauréats du Prix Nobel de Médecine, la hongroise Katalin Kariko et l’américain Drew Weissman, avaient été récompensés pour leurs travaux sur les injections à ARN messager. Sauf que le véritable inventeur de la technologie n’est autre que Robert Malone, qui lui n’a reçu aucun prix. Mais qui s’est largement exprimé depuis trois ans sur les méfaits de ces injections. On n’allait pas l’en féliciter en le gratifiant d’un Nobel. Au contraire on l’a fait avec deux chercheurs largement impliqués dans le complexe militaro-pharmaceutique. Le seul but de l’opération était d’inciter une fois de plus les populations à se faire inoculer ces produits en drapant ces imposteurs dans l’aura d’un Nobel. La crapulerie est à tous les étages. Je doute, et d’un, que le quidam y attache la moindre importance et même l’apprenne, et de deux, que ses doutes sur les injections disparaissent avec ces attributions. Le ver est dans le fruit et nos deux mercenaires de la science corrompue ne pourront rien y changer. Et pour preuve que ces deux-là sont en service commandé, c’est qu’ils sont apparus tous les deux auréolés de leurs médailles en arborant un masque chirurgical pour bien signifier leur allégeance au covidisme.

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Madame Kariko a travaillé dix ans, nous dit l’informateur Fabien Moine, chez BioNtech et en a même été la vice-présidente. Les labos pharmaceutiques subventionnent donc le Nobel, qui en retour leur décerne ses récompenses, par scientifiques de connivence interposés. La boucle est bouclée. Le tour est joué. Comme dit Malone, « La science a de nouveau été détournée par les grandes entreprises pharmaceutiques. » Pendant ce temps-là, le vrai scientifique, honnête et incorruptible, le véritable découvreur se voit stigmatiser et évincer des honneurs. Pire, la malhonnête Kariko ira jusqu’à revendiquer l’invention de la technologie ARNm.

Quant à son collègue Weissman, il n’a pas toujours parlé sous la baguette de Pfizer. En 2018, il avertissait contre les effets indésirables graves de ces « vaccins » à ARNm dans la revue Nature. Des inquiétudes majeures subsistaient quant à la sécurité de ces « vaccins ». Il était dit dans l’article que les « problèmes de sécurité potentiels […] incluent l’inflammation locale et systémique, la biodistribution et la persistance de l’immunogène exprimé [et] la stimulation des anticorps autoréactifs […] ». «  Les chercheurs craignaient, explique Silvano Trotta, que l’ARNm ne provoque une inflammation dans le corps, et il était également incertain de savoir comment la protéine du corps – produite à la suite de la vaccination par ARNm – (la protéine de pointe du vaccin corona) serait distribuée dans le corps et combien de temps elle y resterait. Enfin les gens s’inquiétaient du déclenchement de réactions auto-immunes. » Et hélas c’est exactement ce qu’ils craignaient qui s’est produit.

La corruption a fini par gagner Weissman au cours de ces cinq années. A moins que ce ne soit le chantage. Depuis, le récipiendaire s’est arrangé avec sa conscience. Le prix Nobel valait bien qu’il en oublie ses principes.

En réalité, ce n’est pas tant que la plus haute distinction honore deux vendus au gang pharmaceutique qui me chagrine, qu’un comité aussi prestigieux se prête à une telle arnaque et se déconsidère. La honte ne peut que retomber sur lui, plus encore que sur ces deux impétrants de second ordre. Dès lors, jamais plus nous n’accorderons crédit les yeux fermés à ses distinctions. Le Nobel s’est trop gravement compromis et déconsidéré. Triste époque où les modèles de référence s’écroulent les uns après les autres avec grand fracas, où nous devons déboulonner tant d’idoles. Sans que nous nous en rendions compte, nos sociétés se sont perverties jusque dans ce qui fut leurs fleurons.¾

 

Photo d'illustration : Eugene Hoshiko  AP Photo

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