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L’infecte tambouille européenne

Le 21/05/2024

Dans Actualités

Etant donné que l’Union Européenne, cheval de Troie des intérêts oligarchiques américains, nous mijote un coup d’Etat à l’échelle du continent, les prochaines élections européennes devraient revêtir une importance capitale. Or il n’en est rien. Non que ce coup d’Etat fédéraliste soit une vue de l’esprit, mais parce que tout est déjà ficelé par le système pour qu’il en soit fait selon ses calculs. Alors, voter le 9 juin aura-t-il un effet quelconque ?

Aucun. Cela parait de plus en plus limpide. Et nombreux sont ceux qui l’affirment, pour avoir une fois goûté au parlementarisme européen. Ils ne se font plus guère d’illusion. Toute la politique qu’on nous donne en spectacle n’est qu’un divertissement pour nous occuper et donner le change. Une parodie de jeu démocratique. Les décisions qui comptent se prennent autre part qu’à Strasbourg et certainement pas dans les urnes. Accessoirement les électeurs sont priés d’entériner des directives venues d’ailleurs.

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Bernard Monot sur GPTV

Parmi ces désabusés, l’économiste de formation Bernard Monot à qui Géopolitique Profonde a donné hier la parole. Monot a été député européen durant cinq ans, de 2014 à 2019. Il connait la musique. Voilà ce qu’il n’hésite pas à déclarer : « Le Parlement européen est complètement fantoche. D’abord c’est une mascarade pseudo-démocratique. C’est ce que je dis depuis 2019 […] Les députés européens ne servent strictement à rien. Eux aussi sont onéreux. 720 personnes vont être élues, c’est un budget phénoménal […] Ajouter là-dessus que vous avez 44 services et départements, avec 32000 personnes au total. Puis le Conseil européen. Faites le compte de tout ça. Ils ont un besoin annuel de 150 milliards d’euros pour tourner… » Sa conclusion : « ça ne sert à rien de voter le 9 juin. A rien du tout. Il ne se passera rien. Ça fait 40 ans que ce cinéma dure. » Elire un tel parlement n’y fera rien en effet. Il n’a de facto aucun pouvoir. « La réalité, poursuit Monot, c’est que c’est la Commission européenne qui a 100% des pouvoirs […] donc [voter le 9 juin] ça ne va rien changer du tout. Toutes les fausses promesses qui sont faites par les uns et par les autres n’aboutiront pas. »

Monot explique ensuite que cet état de fait découle de l’article 251 du traité de fonctionnement de l’Union Européenne. La Commission, ce petit cénacle d’initiés propulsés par l’oligarchie aux postes clés, s’octroie à la fois le monopole du législatif et de l’exécutif. C’est du jamais vu. Au sommet de cette oligarchie, « ils décident entre eux… et leur calendrier se déroule » sans accroc et sans que personne n’y puisse redire. Et Monot de finir par un inquiétant : « Quelque chose de terrible se prépare et c’est pour ça que je bondis dans cette campagne, parce que je n’entends personne en tête dans les sondages parler du risque de coup d’Etat fédéral de l’Union Européenne ! »

Et pour cause ! La plupart des têtes d’affiche sont européistes ou considèrent notre appartenance à l’UE comme un fait acquis une fois pour toutes. C’est le cas d’Europe Ecologie les Verts qui annonce la couleur en s’affublant de ce nom ridicule. D’ailleurs beaucoup ont le culot dans cette campagne de parler de tout sauf d’Europe, de Gaza comme l’antisémite assumée LFI ou de l’Ukraine comme Raphaël Glucksmann, le Beria des socialistes. Il leur faut faire oublier les échecs cuisants de l’UE : la guerre à ses portes, son déclassement économique, son immigration sauvage choisie et le défilé d’assassinats qui s’ensuit, sa politique énergétique pro-germanique, la faillite financière et monétaire qui la guette, ses folies sociétales et par-dessus tout, sa corruption systémique. L’UE, ce n’est pas l’Europe des peuples ni des nations, c’est la mafia des lobbys et des oligarques. Qu’avons-nous à faire avec elle ?

La propagande se déverse à grands flots dans les médias pour étouffer la moindre velléité de sortir de l’UE. D’abord ils veulent faire croire que l’exemple anglais est la preuve d’une perte de puissance hors de l’UE, ce qui est faux et malhonnête. Charles-Henri Gallois a collecté les dernières statistiques qui prouvent sinon le regain de puissance de la Grande Bretagne du moins le fait que sa sortie de l’UE lui a été profitable. Et encore n’a-t-elle pas fini son émancipation. Elle reste assujettie par exemple à la CEDH qui lui lie toujours les mains en matière de politique migratoire.

De plus, le débat est biaisé. Tout est fait depuis longtemps pour que les partis établis esquivent le débat sur le bilan catastrophique de l’Union Européenne. Le journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert ne les a pas attendus pour le dresser dans son Bilan noir : l’Union européenne contre la France. Les médias, encore eux toujours eux, se gardent bien d’informer le public entre autres sur les malversations de la présidente de la Commission, la véritable plénipotentiaire de cette Europe, au point de passer sous silence le fait qu’elle est traînée en justice devant un tribunal belge pour corruption, prise illégale d’intérêts et destruction de documents publics. Apparemment leurs journalistes n’ont pas jugé bon d’en avertir le public à l’approche des élections. Les petits cachotiers !

Tous les « grands » partis sont donc fédéralistes. Aucun ne veut du Frexit ni du Bruxit. N’ont droit de cité, dans cette « démocratie » confisquée, que des acteurs d’accord sur l’essentiel : la poursuite du projet européiste totalitaire. Qu’importe que les peuples s’en défient. Le système a adoubé ces partis et, pour les autres, il les invisibilise. Dans cette optique, les sondeurs, ces prestidigitateurs des pourcentages, sont arrivés à les créditer d’un zéro pointé, alors que leur audience est substantielle sur internet et dans les salles. Fallait le faire ! Demandez à Asselineau son avis là-dessus. Les petits partis brexiteurs, pourtant populaires, sont ainsi tenus à l’écart grâce à la cuisine peu ragoutante des sondages et à l’immangeable brouet des désinformateurs professionnels.

Vous aurez remarqué que les propositions, qui ont d’un coup le vent en poupe dans les médias, n’émanent plus des cercles de réflexion des « grands » partis politiques et encore moins de la société civile. Voyez les tentatives de généralisation des QRcodes, les politiques de développement durable, la politique sanitaire, à plus longue échéance la gestion des grandes villes, la politique migratoire, la politique énergétique et maintenant l’innommable aide à mourir, tout ce qui nous est martelé n’est issu que des grands organismes mondialistes, le WEF en tête et ses filiales, think tanks de façade et vraies courroies de transmission, associations gauchistes et autres ONG sponsorisées. Rien ne provient des partis censés porter les projets et encore moins des peuples supposés être les derniers à trancher. Les peuples n’ont jamais rien demandé de tout ça. Certainement pas la guerre, le flicage, le laxisme de la justice, les restrictions, la paupérisation, le wokisme, la censure… Non, personne n’a rien demandé de tout ça ! Et pourtant on ne cesse de nous repasser les mêmes plats indigestes.

Alors oui il faut en appeler au grand remplacement. Que ce soit au niveau français ou à celui de l’Europe, il faut remplacer tous ces technocrates à la botte de l’oligarchie et des lobbys par de hauts fonctionnaires soucieux du bien public, par des grands commis de l’Etat qui auront montré patte blanche. Ce ne sont après tout que quelques centaines de milliers d’aigrefins ayant noyauté les centres de pouvoir qu’il faudrait balayer. Les peuples, qui ont ouvert les yeux, en appellent à une grande purge sans autre indemnité que celle de traduire les coupables en justice. Oui donc au grand remplacement des « élites » ! Cette fois, on s’en doute, elles ne viendront pas nous dire que ce grand remplacement est un fantasme. C’est pourtant ce qu’on leur soutiendra à notre tour !¾

 

Photo d’illustration : KreativeHub

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