De plus, le débat est biaisé. Tout est fait depuis longtemps pour que les partis établis esquivent le débat sur le bilan catastrophique de l’Union Européenne. Le journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert ne les a pas attendus pour le dresser dans son Bilan noir : l’Union européenne contre la France. Les médias, encore eux toujours eux, se gardent bien d’informer le public entre autres sur les malversations de la présidente de la Commission, la véritable plénipotentiaire de cette Europe, au point de passer sous silence le fait qu’elle est traînée en justice devant un tribunal belge pour corruption, prise illégale d’intérêts et destruction de documents publics. Apparemment leurs journalistes n’ont pas jugé bon d’en avertir le public à l’approche des élections. Les petits cachotiers !
Tous les « grands » partis sont donc fédéralistes. Aucun ne veut du Frexit ni du Bruxit. N’ont droit de cité, dans cette « démocratie » confisquée, que des acteurs d’accord sur l’essentiel : la poursuite du projet européiste totalitaire. Qu’importe que les peuples s’en défient. Le système a adoubé ces partis et, pour les autres, il les invisibilise. Dans cette optique, les sondeurs, ces prestidigitateurs des pourcentages, sont arrivés à les créditer d’un zéro pointé, alors que leur audience est substantielle sur internet et dans les salles. Fallait le faire ! Demandez à Asselineau son avis là-dessus. Les petits partis brexiteurs, pourtant populaires, sont ainsi tenus à l’écart grâce à la cuisine peu ragoutante des sondages et à l’immangeable brouet des désinformateurs professionnels.
Vous aurez remarqué que les propositions, qui ont d’un coup le vent en poupe dans les médias, n’émanent plus des cercles de réflexion des « grands » partis politiques et encore moins de la société civile. Voyez les tentatives de généralisation des QRcodes, les politiques de développement durable, la politique sanitaire, à plus longue échéance la gestion des grandes villes, la politique migratoire, la politique énergétique et maintenant l’innommable aide à mourir, tout ce qui nous est martelé n’est issu que des grands organismes mondialistes, le WEF en tête et ses filiales, think tanks de façade et vraies courroies de transmission, associations gauchistes et autres ONG sponsorisées. Rien ne provient des partis censés porter les projets et encore moins des peuples supposés être les derniers à trancher. Les peuples n’ont jamais rien demandé de tout ça. Certainement pas la guerre, le flicage, le laxisme de la justice, les restrictions, la paupérisation, le wokisme, la censure… Non, personne n’a rien demandé de tout ça ! Et pourtant on ne cesse de nous repasser les mêmes plats indigestes.
Alors oui il faut en appeler au grand remplacement. Que ce soit au niveau français ou à celui de l’Europe, il faut remplacer tous ces technocrates à la botte de l’oligarchie et des lobbys par de hauts fonctionnaires soucieux du bien public, par des grands commis de l’Etat qui auront montré patte blanche. Ce ne sont après tout que quelques centaines de milliers d’aigrefins ayant noyauté les centres de pouvoir qu’il faudrait balayer. Les peuples, qui ont ouvert les yeux, en appellent à une grande purge sans autre indemnité que celle de traduire les coupables en justice. Oui donc au grand remplacement des « élites » ! Cette fois, on s’en doute, elles ne viendront pas nous dire que ce grand remplacement est un fantasme. C’est pourtant ce qu’on leur soutiendra à notre tour !¾
Photo d’illustration : KreativeHub