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L’Hôpital ne se moque plus de la charité

Le 26/05/2022

Dans Actualités

L’Hôpital est à l’agonie. Ce n’est une nouveauté pour personne. Depuis vingt ans, les politiques se sont ingéniés à obtenir ce résultat. La fermeture du nombre de lits a été drastique, et elle n’est ni le fruit du hasard, ni le résultat d’une mauvaise gestion par des équipes incompétentes. Elle résulte au contraire d’un plan prémédité par l’élite. Son objectif final : cesser de verser des sommes « folles » pour soigner le peuple.

Dans tous les hôpitaux de France et de Navarre, le personnel en activité tire la sonnette d’alarme. Sortant d’une supposée pandémie, l’Hôpital aurait dû théoriquement souffler. Pourquoi alors n’est-ce pas le cas ? C’est que le manque de soignants se fait cruellement sentir (burn-outs, départs vers le privé, suspensions pour refus de se « vacciner »). Le chiffre atteint plusieurs dizaines de milliers. Des centaines d’hôpitaux ont été dans l’obligation de fermer des lits ainsi que des services. Certains services d’urgences sont même contraints de fermer la nuit, comme à Orléans ou à Bordeaux. Le comble est que le covid n’a rien changé. La situation s’est encore aggravée. Le retors Patrick Pelloux en convient : « la situation est catastrophique. […] Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires. » L’été s’annonce chaud. Entendez plutôt ce que disait le collectif Inter-Urgences, le 13 mai dernier, dans un communiqué de presse : « Les services d’urgences ferment de manière épisodique et silencieuse sur l’ensemble du territoire, remettant en cause le principe sécuritaire d’un accès aux soins d’urgence en moins de trente minutes pour la population. […] L’inertie de l’action publique face à ces fermetures est une aberration. »

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Carte des services d'urgences en souffrance

Je m’inscris en faux, ce n’est pas une aberration. Les pouvoirs publics jouent le désengagement, coûte que coûte. En veut-on une preuve ? S’ils se souciaient de redonner à l’hôpital les soignants qui lui manquent cruellement, ils réintègreraient en priorité ceux qu’ils ont suspendus. D’autant plus qu’on sait que les vaccinés contractent le covid et contaminent leur entourage tout autant que les non-vaccinés. Mais ils n’ont l’intention ni de réintégrer les uns, ni d’améliorer les conditions d’exercice des autres. Leur but est bien la mort programmée de l’Hôpital. Quand les principaux intéressés s’en rendront-ils compte ? Un jour, lorsqu’elle trouvera porte close pour une urgence, ou porte close pour un accouchement, ou encore porte close pour une simple consultation, peut-être la population, si manipulable, éprouvera-t-elle de la colère et se retournera-t-elle vers les responsables présents et passés. Il faut espérer qu’on en prenne le chemin. 

Dr barrucq

L’urgentiste G. Barrucq s’insurge sur CNews contre le refus gouvernemental de réintégrer les 15000 soignants suspendus

La pénurie de soignants est voulue, comme d’autres pénuries organisées par l’élite, afin d’amener une solution toute prête, qui n’en est naturellement pas une, mais qui répond à l’avancée de leur agenda. Créer le chaos pour mieux imposer leur ordre. D’ailleurs, le même Pelloux ne dit pas autre chose quand il accuse les pouvoirs publics de vouloir « créer une situation de chaos pour fermer des structures ».

L’incurie des gouvernements finira par être pointée du doigt, et ce d’abord par les médias sournois, puis par les mondialistes eux-mêmes, qui trouveront dans l’argument une raison d’apporter leur solution. On la voit se profiler, venant d’organisations comme le Forum Economique Mondial ou l’OMS, qui tiennent, comme par hasard, leurs grands-messes de concert, à quelques encablures l’une de l’autre, qui à Davos, qui à Genève. Elles diront donc que les gouvernements, pourtant mis en place par eux, sont dans l’incapacité de venir à bout d’une situation sanitaire à l’échelon planétaire et que seule une autorité mondiale serait en mesure de le faire. Comme avec le covid, la santé sera un cheval de Troie pour la politique. L’OMS sera intronisée en grandes pompes à la tête du monde sans autre forme de démocratie. Elle décrétera des résolutions ourdies dans le cercle restreint des oligarques, que les dirigeants seront chargés d’appliquer dans leur pays, lesquels dirigeants seront ramenés au rang de simples exécutants. Qu’importe que cette instance soit à vocation sanitaire si elle leur permet de créer un embryon de gouvernement mondial. On connait la méthode. On commence par un cas particulier pour l’étendre progressivement à tous les cas. Ici ils feront évoluer leur gouvernance peu à peu à l’ensemble de tous les secteurs de la chose publique, sans que personne ne réalise que les pays se seront fait déposséder de leurs prérogatives.

Christine anderson

La députée Christine Anderson se dresse contre le traité de l’OMS sur les pandémies

A propos du traité de l’OMS sur les pandémies, un  traité en gestation pour lequel milite Macron, la représentante au Parlement européen Christine Anderson, qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, a déclaré : « Si vous donnez des pouvoirs exécutifs à l’OMS, un groupe non élu, vous n’aurez plus de démocratie. Le problème est : qui sera responsable ? »

On assiste, de l’avis de tous les observateurs sérieux, à un coup d’état mondial. L’OMS passera outre la souveraineté de presque deux cents pays et leur imposera ses diktats, dans le sanitaire pour commencer. Puis elle ira bien au-delà et changera d’appellation au passage. Mais elle conservera l’autorité que lui conférera le droit international. Qui alors osera se plaindre que l’OMS aura outrepassé ses attributions ? Il sera trop tard ! ¾

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