Ces gens-là sont pathétiques. Jusqu’à présent, personne ne contestait leur pouvoir. Aujourd’hui qu’aux USA et en Europe ils ont en face des adversaires de poids (Trump, Fico, Orban, Farage ou Milanovic) et qu’ils veulent néanmoins continuer de régner sans aucune légitimité, ils ne font que se discréditer. Interrogé au Grand Jury d’RTL, le 2 avril 2017, François Bayrou avançait avec sa grandiloquence coutumière : « J’atteste, je témoigne, j’affirme et je garantis que la moralisation de la vie publique sera la règle si Emmanuel Macron est élu. » Oui, vous avez bien entendu, il garantissait, le bougre, la moralisation de la vie publique sous Macron. On a eu tout le temps de voir ça en effet. Un internaute narquois a suggéré que Bayrou aurait dû faire cette déclaration plutôt le 1er avril, une date plus adaptée ! Le moins qu’on puisse dire c’est que la corruption n’a jamais été aussi grande que sous sa présidence et que Bayrou en personne devait donner le la. En effet, sous la pression médiatique des affaires, il dût démissionner de son tout nouveau poste de Ministre de la Justice, après seulement un mois et quatre jours ! Macron et lui s’étaient bien trouvés pour escroquer les français, tant par leurs paroles que par leurs actes. Et ce n’est pas sa pratique de la chose publique à son poste de Haut-commissaire au plan qui me démentira. On attend toujours une brillante idée qui soit sortie de son crâne après quatre années passées à cette mission. Tout ce qu’on sait, ce sont les rétributions conséquentes que son cumul de mandats nous a coûté à nous contribuables. Illégitimes, je me répète, ils le sont tous.
Ne revenons pas sur les nombreux ministres et députés macronistes qui ont été impliqués dans des affaires. Il en a été suffisamment question dans ce blog. Mais le dernier gouvernement, à ce titre, bat tous les records. On peut dire qu’il n’est qu’un repaire d’imposteurs, une caricature de gouvernement, une mascarade en somme. C’est ainsi qu’en parle un député LR, pourtant d’une formation politique, partie prenante du gouvernement Bayrou. Il faut dire que le retour des éléphants, Valls, Darmanin, Borne ou Rebsamen, fait davantage penser à une fin de règne assez glauque qu’au début d’une ère radieuse. Sur les réseaux, un certain Marcel s’amuse à cocher les membres corrompus du gouvernement Bayrou et le qualifie d’« association de malfaiteurs ». Les affaires judiciaires de ses ministres ne se comptent plus en effet : faux témoignage, corruption, financement irrégulier… Les motifs sont tous plus sérieux les uns que les autres. Bayrou est le premier concerné, toujours en appel sur l’affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen. Rachida Dati, de son côté, est poursuivie par le PNF pour corruption et trafic d’influence au Parlement européen. Dans le cas d’Aurore Bergé, la justice est saisie pour faux témoignage. La ministre woke aurait étouffé le scandale des crèches privées. Pour ce qui est de Valls, le scotch du capitaine Haddock de la politique française dont celle-ci ne peut se défaire, a été condamné par la justice espagnole pour financement irrégulier en Catalogne, du temps où il était candidat à la mairie de Barcelone. Il doit s’acquitter d’une amende de 277 000 euros. Une paille ! Citons encore les ministres Véronique Louwagie, Philippe Tabarot ou Laurent Marcangeli, le ministre de la Fonction publique, accusé de fraude aux procurations, excusez du peu, et déjà épinglé par la Cour des Comptes.