Hillary Clinton aux portes du Palais... de Justice

Le 24/05/2022

Dans Actualités

Dans l’Espérance folle, je soulevais l’hypothèse d’une opération dénommée Q qui combattrait en coulisse l’Etat Profond, spécialement aux Etats-Unis. J’apportais des éléments factuels pour la mettre en évidence. La dernière petite phrase de Klaus Schwab vient abonder dans ce sens. Le grand manitou a concédé, la mort dans l’âme, que des « forces perturbatrices ont fait dérailler le nouvel ordre mondial ».

Pourquoi diable l’infatué mondialiste aurait-il avoué sa défaite, si son Nouvel Ordre Mondial volait de victoire en victoire ? Jusqu’à présent, à l’entendre, son Great Reset parcourait au galop un chemin parsemé de roses. Au lieu de la ritournelle consacrée, on apprend ainsi, de la bouche même de cet artisan du mondialisme, la confirmation de l’existence d’une force antagoniste, la tant attendue Alliance. Et d’autre part on se rend compte que le Nouvel Ordre Mondial aurait déraillé sous le coup de ses attaques, alors qu’il nous semblait plus conquérant que jamais.

Autre signal fort, en France, le faiseur de rois, François Bayrou, a admis que son poulain, pourtant fraîchement et brillamment réélu, allait au devant de graves troubles comme la France n’en a plus connus depuis la Libération ! Fichtre, rien que cela ! Décidément, les mondialistes ont le blues. A se demander pourquoi. Peut-être à cause ce qui va suivre…

La Théorie de la Relativité acquit ses lettres de noblesse en 1919, date à laquelle la première preuve de sa validité fut apportée. Un siècle plus tard, personne ne parle d’elle en des termes négatifs pour la dénigrer. Le malotru, qui s’y aventurerait la fleur au fusil, serait admonesté séance tenante par ses pairs. Et pourtant c’est exactement ce que font les médias avec les Théories de la Conspiration. On pourrait espérer qu’à la première preuve de leur véracité ces théories voient leur blason redoré auprès des journalistes. On pourrait espérer surtout que ces mêmes journalistes aient entamé des investigations honnêtes pour valider ces théories ou pas. Que nenni ! Ils se contentent, du haut de leur ignorance et derrière leurs œillères idéologiques, de les évincer du champ médiatique. Mais la dernière théorie de la conspiration, balayée depuis longtemps par les éternels sceptiques, les vrais comme les faux, va donner du fil à retordre à tout ce petit monde. En effet, c’est un des leurs qui la valide aujourd’hui, l’un des principaux protagonistes de l’affaire du Russiagate. Voilà une autre théorie du complot qui se vérifie et que les commentateurs corrompus auront bien du mal à réfuter cette fois.

Aujourd’hui, aux Etats-Unis, se déroule le procès intenté par l’avocat spécial John Durham contre l’avocat Michael Sussmann, de la campagne Clinton 2016. Une déposition a fait grand bruit, vendredi dernier. Elle a même eu les honneurs des enseignes de Time Square. Il s’agit de la déposition sous serment de l’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton, Robby Mook. Celui-ci a impliqué Hillary Clinton dans le Russiagate, qui n’est rien d’autre qu’une conspiration criminelle. Jusqu’à aujourd’hui les médias mainstream avaient toujours nié cette implication. Ils parlaient de désinformation et d’absence de preuve. Leur malhonnêteté foncière les amenait à prendre la défense de l’ancienne secrétaire d’Etat. Dès lors que l’avocat Sussmann a été appréhendé, les MSM ont minimisé la chose en prétendant que des seconds couteaux avaient pu prendre des initiatives malencontreuses mais qu’aucune tête démocrate n’y était mêlée. Seulement, depuis son témoignage, Robby Mook est devenu celui par qui le scandale arrive. Son aveu a eu l’effet d’une déflagration. Mook était très nerveux à la barre, a-t-on rapporté. Il y avait de quoi. Sa vie pourrait bien être en jeu, tant toutes les personnes, qui gravitent autour d’Hillary, perdent fâcheusement la vie lorsqu’elles présentent soudain un danger pour elle. Une cinquantaine d’entre elles en ont déjà fait les frais et ne sont plus de ce monde.

Durham au proces sussmann

L'avocat spécial John Durham lors du procès Sussmann

En France, l’affaire n’a pas eu d’écho. Aux Etats-Unis, il en va autrement. Jesse Watters, en prime time, a exposé l’implication directe d’Hillary Clinton. Il a indiqué que Mook avait admis qu’Hillary avait approuvé personnellement la diffusion d’allégations, concernant une fausse collusion de Trump avec la Russie, dans les médias et au FBI. Elle avait chargé son directeur de campagne de laisser fuiter l’accusation. Une fois l’information dans les médias, elle retweeta pour s’en offusquer. Bien sûr, toujours sans la moindre preuve, et pour cause. L’oiseau bleu n’a pas jugé bon alors de lui couper le sifflet. La censure, chez lui, ne s’exerce que vis-à-vis de Trump et de ses partisans.

Clinton a également payé Sussman pour qu’il aille au FBI les pousser à ouvrir une enquête. Ce que fit le dévoué avocat. Il expliqua au FBI que Trump était en cheville avec la Russie, que des transferts d’argent via la banque russe Alfa Bank, une banque liée à Poutine, avaient été découverts. En fait, la preuve avait été fabriquée de toute pièce. C’est pourtant le début de l’affaire du Russiagate. Mieux encore, voulant protéger Hillary, Sussman a présenté au FBI cette requête en son nom personnel. Or, l’enquête de Durham mettra en avant qu’il a caché avoir travaillé pour Clinton et avoir été payé par elle pour ce travail.

Le procès de Sussman, et c’est en cela qu’il brandit une sérieuse menace contre l’Etat profond, montre que les responsabilités ne s’arrêtent pas à ce personnage secondaire. Durham tire un fil, et c’est toute la pelote qui pourrait venir. Hillary est maintenant mouillée jusqu’au cou.

De surcroît, elle en a profité, sous de faux prétextes, pour faire surveiller électroniquement, par le FBI et les services de contre-espionnage, la campagne de Trump et même la Maison Blanche sous son mandat. A côté de cette phénoménale opération d’espionnage, le scandale du Watergate passerait pour un fait divers. Je voudrais que tous ceux de ma génération, qui n’avaient pas de mots assez durs pour condamner Nixon, fassent preuve de la même indignation pour dénoncer Clinton, ou alors leur indignation ne serait qu’une façade. Une indignation sélective n’est pas une indignation, elle n’est qu’un faux semblant. A épargner les démocrates là où l’on fustige au centuple les républicains, on se déshonore et on déshonore ses convictions.

Les magouilles d’Hillary Clinton ne s’arrêtent pas là. Elle a ensuite mandaté une boîte appelée Fusion GPS, dont c’est le fond de commerce, pour trouver une histoire qui impliquerait Trump, quitte à inventer. Fusion GPS a alors contacté un ancien membre du MI6, Christopher Steele, qui se mit en quête de collecter toutes sortes de racontars sans en vérifier aucun. Le dossier, si on peut parler de dossier à propos d’un ramassis de ragots, fut remis à Fusion GPS et se retrouva sur le bureau d’Hillary Clinton, qui le transmit au FBI.

Le Bureau Fédéral s’est retrouvé tout aussi impliqué. A l’époque, il avait à sa tête des hommes qui partageaient un objectif commun, s’en prendre à Trump. Les sms de Peter Strzok, qui dirigeait la section de contre-espionnage du FBI, le démontrent amplement. Ils ont été rendus publics. En toute justice,  la direction du FBI, sous James Comey, devrait tomber à son tour, après Hillary Clinton. Tous sont coupables de haute trahison.

Brennan obama maison blanche photo white house pete souza

Le président Obama et le directeur de la CIA John Brennan dans le Bureau ovale (Photo : White House / Pete Souza)

Troisième étage de la fusée, l’ancien président Obama. Le Russiagate deviendra alors le Obamagate. Obama était en effet au courant du traquenard par le directeur de la CIA, John Brennan. C’est d’ailleurs dans le Bureau ovale que Brennan signala à Obama que cette histoire de la collusion avec la Russie était une pure invention. Brennan devrait être inculpé pour avoir cherché l’aide des services secrets britanniques et italiens dans sa hantise d’avoir la peau de Trump. Le contributeur Jonathan Turley confirme qu’ « Obama a été informé en 2016 qu’Hillary Clinton prévoyait de créer un scandale de collusion russe visant Trump. Il a reçu ce briefing trois jours avant que l’enquête sur la collusion russe ne commence, soit deux mois avant que Sussmann n’essaie de pousser les allégations de la Banque Alfa, qui étaient complètement infondées, au FBI. » A ce titre, Obama est bien coupable lui aussi de trahison.

Hillary clinton did it

Wall Street Journal : Hillary Clinton Did It

 

Quoiqu’on en pense, Durham a introduit une sacrée épine dans la chaussure du Deep State. La preuve en est que la belle unanimité des MSM en a pris un coup. Ainsi, le très mondialiste Wall Street Journal a titré de manière laconique Hillary Clinton Did it. Et même CNN a annoncé sur Twitter qu’elle avait approuvé le plan de partager l’allégation Trump-Russie avec la presse en 2016. Les journalistes de connivence, une fois acculés par la vérité, offrent un spectacle vraiment jubilatoire. ¾

 

Photo d'illustration : Hillary Clinton et Robby Mook

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