En France, l’affaire n’a pas eu d’écho. Aux Etats-Unis, il en va autrement. Jesse Watters, en prime time, a exposé l’implication directe d’Hillary Clinton. Il a indiqué que Mook avait admis qu’Hillary avait approuvé personnellement la diffusion d’allégations, concernant une fausse collusion de Trump avec la Russie, dans les médias et au FBI. Elle avait chargé son directeur de campagne de laisser fuiter l’accusation. Une fois l’information dans les médias, elle retweeta pour s’en offusquer. Bien sûr, toujours sans la moindre preuve, et pour cause. L’oiseau bleu n’a pas jugé bon alors de lui couper le sifflet. La censure, chez lui, ne s’exerce que vis-à-vis de Trump et de ses partisans.
Clinton a également payé Sussman pour qu’il aille au FBI les pousser à ouvrir une enquête. Ce que fit le dévoué avocat. Il expliqua au FBI que Trump était en cheville avec la Russie, que des transferts d’argent via la banque russe Alfa Bank, une banque liée à Poutine, avaient été découverts. En fait, la preuve avait été fabriquée de toute pièce. C’est pourtant le début de l’affaire du Russiagate. Mieux encore, voulant protéger Hillary, Sussman a présenté au FBI cette requête en son nom personnel. Or, l’enquête de Durham mettra en avant qu’il a caché avoir travaillé pour Clinton et avoir été payé par elle pour ce travail.
Le procès de Sussman, et c’est en cela qu’il brandit une sérieuse menace contre l’Etat profond, montre que les responsabilités ne s’arrêtent pas à ce personnage secondaire. Durham tire un fil, et c’est toute la pelote qui pourrait venir. Hillary est maintenant mouillée jusqu’au cou.
De surcroît, elle en a profité, sous de faux prétextes, pour faire surveiller électroniquement, par le FBI et les services de contre-espionnage, la campagne de Trump et même la Maison Blanche sous son mandat. A côté de cette phénoménale opération d’espionnage, le scandale du Watergate passerait pour un fait divers. Je voudrais que tous ceux de ma génération, qui n’avaient pas de mots assez durs pour condamner Nixon, fassent preuve de la même indignation pour dénoncer Clinton, ou alors leur indignation ne serait qu’une façade. Une indignation sélective n’est pas une indignation, elle n’est qu’un faux semblant. A épargner les démocrates là où l’on fustige au centuple les républicains, on se déshonore et on déshonore ses convictions.
Les magouilles d’Hillary Clinton ne s’arrêtent pas là. Elle a ensuite mandaté une boîte appelée Fusion GPS, dont c’est le fond de commerce, pour trouver une histoire qui impliquerait Trump, quitte à inventer. Fusion GPS a alors contacté un ancien membre du MI6, Christopher Steele, qui se mit en quête de collecter toutes sortes de racontars sans en vérifier aucun. Le dossier, si on peut parler de dossier à propos d’un ramassis de ragots, fut remis à Fusion GPS et se retrouva sur le bureau d’Hillary Clinton, qui le transmit au FBI.
Le Bureau Fédéral s’est retrouvé tout aussi impliqué. A l’époque, il avait à sa tête des hommes qui partageaient un objectif commun, s’en prendre à Trump. Les sms de Peter Strzok, qui dirigeait la section de contre-espionnage du FBI, le démontrent amplement. Ils ont été rendus publics. En toute justice, la direction du FBI, sous James Comey, devrait tomber à son tour, après Hillary Clinton. Tous sont coupables de haute trahison.