De l’impunité à l’indignité nationale

Le 09/05/2023

Dans Actualités

Tant en France qu’aux Etats-Unis, les mondialistes à la tête de nos destinées ont l’air de poursuivre leur course folle sans jamais devoir rendre des comptes. Le mot approprié pour les désigner est le mot impunité. Ces gens-là, se pensant au-dessus des citoyens ordinaires, ont pourtant des casseroles à n’en plus finir. La quasi-totalité du gouvernement Macron est ainsi corrompue. C’est de notoriété publique, malgré les efforts de dissimulation des médias. De son côté, l’administration Biden est logée à la même enseigne.

Chaque semaine apporte son lot de révélations scandaleuses concernant le personnel politique, ici ou là. Ainsi la famille Biden, pour ne parler que d’elle, traîne des affaires toutes plus glauques les une que les autres, plus choquantes les unes que les autres. En France, Marlène Schiappa et son fonds Marianne, Bruno Le Maire et ses écrits pornographiques, Macron secoué par un détournement financier se montant à 15 milliards… les scandales se succèdent à un rythme effréné. Et pourtant tout ce beau monde s’arc-boute sur sa parcelle de pouvoir et continue de fanfaronner.

Est-ce que les uns ou les autres ont eu à en pâtir ? Aucunement. Le sentiment d’impunité semble leur coller aux basques. Nous savons pourquoi. De ce point de vue-là, il n’y aucun mystère. Ils sont parvenus à infiltrer la Justice, comme ils l’ont fait avec les autres secteurs. Donc il n’y a rien d’étonnant à constater que les poursuites judiciaires de ces criminels sont étouffées ou retardées ad vitam aeternam. En revanche, lorsqu’ils souhaitent éliminer un pion de l’échiquier, même l’un des leurs, ils n’y vont pas par quatre chemins pour faire intervenir la justice, leur justice, comme lorsqu’ils ont voulu écarter François Fillon, un candidat à la présidentielle qui n’était pas leur premier choix. On le sait, leur premier choix était Macron. Attali l’a lui-même claironné à l’époque.

L’impunité dont bénéficient ces gens est une gifle à la face des peuples qui ont ouvert les yeux. Elle en devient insupportable. Comment accepter stoïquement qu’ils continuent d’occuper les places qu’ils occupent sans se voir inculper, sans passer devant des commissions parlementaires ad hoc, sans être mis devant leurs mensonges éhontés et sans qu’ils aient à répondre de leurs actes, surtout les plus ignobles et les plus criminels ? Les choses tardent tellement à prendre la bonne tournure que beaucoup désespèrent qu’il en aille ainsi prochainement. Une voix bien connue des patriotes américains exprimait récemment ce désabusement : « Le peuple américain est fatigué. Nous savons tous que quelque chose ne va pas, mais peu s’attendent à la justice, après avoir été abandonnés pendant si longtemps ». Nous avons espéré en effet la tenue d’un Nuremberg 2.0 pour que l’ampleur de l’infamie retentisse à travers la planète et il n’a pas eu lieu. Nous avons espéré que la fraude électorale disqualifie les tricheurs et les tricheurs, de Biden à Macron en passant par Lula, sont restés au pouvoir ou, pire, l’ont repris. L’impunité est un mal qui nous ronge mais qui également nous incite à redoubler d’efforts pour terrasser une fois pour toutes  le dragon mondialiste.

Soyons optimistes un instant et imaginons que nous soyons parvenus à exfiltrer de nos sociétés les brutes qui agissent à nos dépends. Aubontouitefrancais nous rappelle en passant ce que cela signifierait pour la France et toute l’ampleur de la tâche : « Virer Macron […]ne serait que le début d’un long parcours du combattant consistant à sortir en un temps record de tous les organes mondialistes […] virer Soros et toutes ses ONG […] fermer tous les comités Théodule et toutes les associations idéologico-politiques, nettoyer toute la haute administration de ses parasites, revoir la Constitution en profondeur, mettre tous les pédophiles en prison à vie, virer tous les juges politisés, dissoudre le Conseil de l’Ordre des médecins, tout ça en évitant de se faire assassiner […] Autant dire que c’est pas gagné, mais c’est jouable. » Alors ne soyons pas défaitistes et supposons que le ménage ait été correctement effectué, comme l’indique notre twitteur. Après tout, des signes encourageants nous parviennent d’Amérique où le président de la Commission de surveillance de la Chambre des Représentants, James Comer, a annoncé qu’il présenterait, le 10 mai, les preuves d’un vaste complot de racket et de blanchiment d’argent, impliquant au moins neuf membres du clan Biden. Gardons donc l’espoir que le temps de l’impunité vive ses dernières heures.

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Et reposons-nous la question de savoir quoi faire de ces criminels. Les écarter de leur poste est une chose, les traîner en justice en est une autre. L’exemple français de la sortie de l’occupation en 1945 peut nous éclairer. Au moins sur ce qu’il ne faut pas faire. Ainsi, lors de l’épuration, les méthodes comme la tonsure furent parfois expéditives et pas du meilleur effet, ni même efficaces puisque beaucoup y échappèrent. Sinon pourquoi a-t-il fallu des décennies pour juger Klaus Barbie, Paul Touvier ou Maurice Papon ? Pour ce dernier, comme pour René Bousquet, ils pourront poursuivre leur carrière sans être vraiment inquiétés. Pire l’un d’entre eux, un certain François Mitterrand, qui fut décoré de la francisque et qui fréquenta le régime de Vichy, fera la carrière que l’on sait, le menant jusqu’à l’Elysée. L’homme passé à gauche conservera son amitié à Bousquet, peut-être en souvenir de la belle époque que fut celle de la rafle du vel d’hiv. Quant aux fonctionnaires zélés comme les agents de police, ceux de cette rafle comme tant d’autres, ils seront passés au travers de toute sanction. Exemple qu’il ne faudra pas reproduire avec les sadiques de la BRAV-M, s’ils sont jugés un jour.

Mais tenir compte de l’histoire demeure essentiel. Armés de la réflexion que nous inspire le passé et de principes philosophiques sagement mûris, nous pourrons aborder la question de savoir comment juger les instigateurs du totalitarisme qui s’est mis en place et leurs complices. C’est une des réponses qu’apportèrent les libérateurs de la France qui a retenu mon attention. Il s’agit de l’indignité nationale. Evidemment cette mesure ne concerne pas les cerveaux qui ont mené cette guerre contre nous en toute connaissance de cause. Eux, le personnel politique au grand complet ou presque, les journalistes de connivence et les médecins de plateaux TV qui ont sciemment participé ne méritent qu’un Nuremberg 2.0 et pas autre chose. La gravité de l’abomination dont ils se sont rendus coupables mérite un jugement solennel. Sinon la bête renaitra immanquablement. Non ici je veux plutôt parler des complices de niveau inférieur, petits chefs hospitaliers, policiers dressant des amendes à l’encontre d’innocents plagistes ou de petits vieux allant faire leurs courses, simples fonctionnaires appliquant avec délectation les pires vexations de l’Etat contre une partie de la population… Quoi faire de tous ces gens pour qu’ils réfléchissent à leur bassesse et à leur encouragement tacite du totalitarisme ? Eh bien, l’indignité nationale, sous une forme ou sous une autre, me semble une mesure à étudier, avec pour objectif de ne plus nous déresponsabiliser. Des écueils seront à prévoir, qui ne sont cependant pas insurmontables.

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Crédit : Gerd Altmann

Je ne suis pas juriste, mais l’indignité nationale a attiré mon attention. Et peu importe le nom que porterait cette mesure. Sachez déjà que bien avant la fin de la guerre les juristes de la résistance, tel René Cassin, avaient planché sur le sujet. En fait, dès 1942 ! C’est dire qu’il n’est pas trop tôt pour y songer. La terminologie d’indignité nationale a été conçue pour dénommer un crime commis par un militaire ou un civil pendant l’occupation. Ce crime, dit Wikipédia, fut sanctionné par la dégradation nationale prononcée par des juridictions d’exception constituées durant la période de l’immédiat après-guerre. Et une ordonnance de décembre 1944 de préciser : constitue le crime d’indignité nationale le fait d’avoir soit apporté une aide directe ou indirecte à l’Allemagne ou à ses alliés, soit porté atteinte à l’unité de la Nation ou à la liberté des français, ou à l’égalité entre ceux-ci.

Ce libellé est intéressant à plus d’un titre. Substituer au mot Allemagne celui de Mondialisme suffira à transposer la nature du crime commis. Soit que les coupables aient fait le jeu des autorités acquises à l’oligarchie aux dépends des populations en promouvant la politique de Davos, soit qu’ils aient nui à la liberté des français, par exemple en imposant des confinements et autres couvre-feux, voire des séquestrations abusives comme en Australie, soit encore qu’ils aient porté préjudice à leur égalité comme en créant un véritable apartheid avec les passes sanitaire et vaccinal, au mépris des lois en vigueur.

La liste des actes relevant de l’indignité nationale ne s’arrête pas là. Elle détaille les cas où l’infraction a été commise : la participation aux gouvernements entre l’armistice et le gouvernement provisoire, l’adhésion à un organisme de collaboration, la participation à l’organisation de manifestations artistiques, économiques, politiques ou autres en faveur de la collaboration avec l’ennemi… Imaginez un peu, dans le cas présent, combien de complices de Macron seraient concernés : la quasi-totalité du paysage audiovisuel aussi bien que le monde médiatico-politique ou encore nombre de serviteurs zélés de la haute administration ou du monde économique. Quant aux peines encourues, il n’est pas de mon ressort de les évoquer ici. Elles doivent être pesées avec soin par des spécialistes du droit et soumises à adoption par voie légale tout comme la spécification du crime lui-même.

Détourner la tête et refuser de faire justice, c’est se condamner à revivre une fois de plus l’infamie, nous, nos enfants ou les enfants de nos enfants. Il n’est pas question de donner libre cours à une quelconque vengeance. Il est question de prendre acte pour l’avenir et de punir les coupables à l’aulne de leurs actions hautement répréhensibles.¾

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