Comprenant que le public voudrait avoir un premier avis sur le contenu de ces procès-verbaux, la journaliste n’a pas attendu l’opinion des experts. Elle a pu déjà en venir à certaines conclusions : « … notre politique Corona n’était pas basée sur des considérations rationnelles et scientifiques. De nombreuses décisions politiques telles que l’obligation de vaccination généralisée ou la vaccination des enfants étaient des décisions purement politiques pour lesquelles le RKI, en tant qu’autorité soumise à des directives, fournissait une légitimité prétendument scientifique.» On va apprendre, s’empresse-t-elle de dire, quel fut le rôle de Christian Drosten, à l’origine du développement d’un PCR dès janvier 2020, rôle qu’il aurait préféré ne pas voir figurer dans les procès-verbaux, ainsi que celui de l’ancien ministre de la Santé, Jens Spahn, favorable à la vaccination des enfants à grande échelle. Et de déplorer que le RKI se soit prononcé en faveur de l’obligation vaccinale dans les établissements de soins (comme en France) et en faveur de l’obligation générale de vaccination, malgré la connaissance de l’absence de protection externe et des effets secondaires les plus graves.
Il ressort aussi que Jens Spahn, ministre de la Santé en poste au moment des faits, a ordonné aux scientifiques du RKI de mentir. Le pouvoir politique a donc bien tordu le bras aux scientifiques pour qu’ils mentent. Que les scientifiques aient obéi sans broncher interpelle. La suite est facile à deviner. Comme je l’ai lu sur les réseaux, « une fois le doigt mis dans l’engrenage, il devenait de plus en plus difficile pour les scientifiques de tout arrêter. On ment d’abord sur la dangerosité du virus, puis sur les confinements, puis les masques, puis les couvre-feux… On s’est tellement compromis que, quand arrivent les vaccins, les organismes de santé publique, chargés de protéger notre santé, mais vendus à Big Pharma, ont été incapables de dire stop. » Dans notre bonne vieille France, il ne s’est en revanche trouvé aucun employé du Ministère de la Santé pour faire fuiter ce genre de documents compromettants. Il aura fallu que cela vienne d’Allemagne. Pire, Jean-François Delfraissy, dont on sait qu’il allait prendre ses ordres auprès du Dr Fauci, a adressé un mail le 25 octobre 2020 au RKI où il avoue que tous sont conscients qu’il ne s’agit pas seulement de problèmes de santé liés au covid mais surtout de faire accepter les mesures à la société et qu’en coordonnant leurs politiques ils contraindraient plus facilement leurs peuples, si la réponse sanitaire revêtait un caractère global.
Les preuves sont donc là, incontestables, des preuves à ne plus savoir qu’en faire, semble-t-il, pour affirmer que ce sont bien les politiques au plus haut niveau (pour l’Allemagne, Angela Merkel) qui ont ordonné aux scientifiques de mentir sur les masques, les confinements, les passes et les vaccins. Ce sont encore eux qui ont cornaqué les autorités de Santé sans que ces dernières y trouvent à redire.
Juste avant le covid, un homme avait pourtant alerté sur la corruption généralisée qui sévissait dans le milieu scientifique. Par corruption, entendez dépravation de la fonction de scientifique. Le couteau sur la gorge, ces professionnels n’en accèdent pas moins de bonne grâce aux désidératas de l’élite dominante.
Malgré son sérieux, ses idées novatrices et son abnégation, en dépit de nombreux ouvrages à succès souvent plus documentés que ceux de bien des archéologues, l’homme en question est resté en butte à la vindicte d’égyptologues bornés et sourcilleux de conserver leur pré carré. Cet homme, c’est Graham Hancock. Depuis des années, il a eu à subir les plus viles attaques du milieu scientifique. A la fin de sa carrière, en 2019, il publiait un dernier ouvrage dans lequel le début d’un chapitre était consacré à la dérive sectaire de la science officielle. Il s’intitule La peur s’installe. Tout un programme ! Seulement il ignorait qu’un an plus tard, sur un autre sujet, celui des virus, ses terribles constatations allaient se confirmer deux fois plutôt qu’une.
« Imaginez, commence-t-il dans ce dixième chapitre, un monde où de bons scientifiques honnêtes, travailleurs et curieux redoutent de ruiner leur carrière, voire de perdre leur emploi et leurs revenus, s’ils étudient certains sujets jugés tabous par une élite dominante.
Un tel climat de conformité fondée sur la peur est-il susceptible d’aboutir à une science innovante ou de la maintenir dans une ornière à sans cesse affiner et reconfirmer les modèles établis tout en rejetant chaque preuve suggérant que ces modèles pourraient être erronés ou nécessiteraient une révision fondamentale ?
Ce ne sont pas des questions rhétoriques, car il s’avère que ce monde imaginaire est le monde dans lequel on vit. » La peur conduit les scientifiques, affirmait donc Hancock. Et c’est encore par la peur que les médecins ont été contraints par le politique pendant le covid.