Si rien n’a filtré bien entendu des conciliabules entre ses membres et si aucun verbatim n’est sorti de leurs entretiens, en revanche toute la toile des hommes d’influence nous ramène inlassablement au CFR. Et pourquoi tous ces hommes auraient-ils travaillé en secret pour camoufler tant de vérités, s’ils n’avaient eux-mêmes conspiré afin d’abattre les tours jumelles et le WTC7 ?
Fondé en 1921 par des banquiers de la stature d’un John Rockefeller Jr, ce lobby est toujours en grande partie financé par la dynastie la plus célèbre d’Amérique. De ses fils David et Nelson qui furent à l’origine de la création des Twin Towers, c’est essentiellement David qui siègera au CA et le dirigera au final. Mais Nelson n’en partagera pas moins ses orientations.
Seulement, question légitime, qu’est-ce qui aurait incité les Rockefeller et leurs acolytes à vouloir saborder le symbole de leur réussite ? La réponse est connue depuis une certaine interview d’Aaron Russo, le célèbre réalisateur et producteur d’Hollywood, qui nous a fourni sur un plateau les raisons sous-jacentes d’un acte aussi odieux que gigantesque. Il se trouve que Russo comptait parmi ses relations un membre de la famille Rockefeller, Nicholas alias Nick, lui aussi un familier du CFR. Ce dernier aurait évoqué en aparté avec lui, onze mois avant le 11 septembre 2001, la survenue d’un événement mondial, sans en expliciter la nature. Cet événement devait préparer l’invasion de l’Afghanistan afin de construire des pipelines depuis la Mer Caspienne, suivie de celle de l’Irak, toujours pour des motifs liés au pétrole. Annexer ces zones du Moyen-Orient pour en faire des marches du Nouvel Ordre Mondial entrait dans leurs plans et, à leurs yeux, sacrifier le World Trade Center et des milliers de vies ne semblait pas cher payé pour les réaliser.
En tout état de cause, n’est-ce pas ce à quoi nous avons assisté après le 11 septembre ? Le 11 septembre a permis de justifier ce qui a suivi, la pseudo-guerre contre le terrorisme. Ce n’était qu’une blague, insiste Russo, un écran de fumée destinée à mieux contrôler la population américaine. Or, là encore, n’est-ce pas ce qui s’est passé avec le Patriot Act, signé un mois après seulement ? La mission était pleinement accomplie pour les Rockefeller.
En vérité, c’est une fois le 11 septembre passé qu’on a vu à l’œuvre l’entreprise de camouflage se mettre en branle et ses principaux protagonistes, tous issus du CFR, se démasquer par leurs actions suspectes. Notamment avec la constitution de la Commission dite du 11 septembre. Cette commission était, dès le départ, aussi compromise que la Commission Warren avait pu l’être. Bis repetita, la Commission du 11 septembre, chargée d’instruire le crime, à son tour, comprenait ceux précisément qui le parrainaient.
Après s’être élevé contre l’idée d’une commission indépendante, George Bush avait fini par accepter le principe d’une commission, à la condition d’en nommer lui-même le président. Tout était dit. Bush nomma Kissinger à sa présidence. Encore lui ! Kissinger, l’archétype du tireur de ficelles, membre du CFR et de son CA. Comme indépendance, on fait mieux. Kissinger laissera ensuite sa place à Kean et Hamilton, deux autres membres du CFR eux aussi fortement compromis. Il fallait laver le linge sale en famille. Ces gens-là étaient cooptés pour veiller bien évidemment à ce que la thèse officielle de la culpabilité des 19 pirates de l’air et de leur chef Ben Laden reste la seule à faire les titres des journaux. Soixante dix-huit petites mains se chargèrent au jour le jour du boulot, à la tête desquelles on plaça Philip Zelikow, un ardent propagandiste de ladite thèse. Zelikow, le lecteur ne s’en étonnera pas, appartenait aussi au CFR. Connu pour avoir théorisé l’invasion de l’Irak, Zelikow est celui qui annonça qu’on avait retrouvé dans les décombres des tours les papiers des pirates de l’air. Rien de moins. L’heureux hasard, si je puis dire ! Pour qui s’est un tant soit peu penché sur le dossier technique, il est de notoriété que tout a été pulvérisé. Il n’est rien resté même du mobilier présent aux différents niveaux des tours. Et l’on voudrait nous faire croire que seuls les papiers des terroristes auraient échappé à l’apocalypse ! Tout comme la Commission du 11 septembre fut un copier-coller de la Commission Warren, la découverte de ces papiers d’identité fut un succédané de la balle magique qui aurait eu raison de JFK. A des décennies de distance, toujours les mêmes fables à destination du public !
Zelikow avait également veillé à ce que la Commission ne retienne que les témoins confirmant le discours officiel, écartant d’emblée les autres. Encore une similitude avec les procédés de la Commission Warren. La Commission du 11 septembre ne fut, comme son homologue, qu’une camarilla de faux enquêteurs mais d’authentiques faussaires. George Bush s’était même arrangé pour ne pas avoir à prêter serment devant elle, et pour que son audition ne soit pas enregistrée et qu’elle se déroule à huis clos. Dick Cheney, son vice-président et âme damnée, eut droit au même traitement de faveur. Si ce n’est pas une preuve de leur implication dans l’indicible, qu’est-ce que c’est ?
Ceci dit, dès 2004, le journaliste d’investigation Eric Laurent ne venait pas dire autre chose chez Ardisson. « On est exactement dans la même situation que dans l’assassinat de Kennedy avec la Commission Warren. La Commission d’enquête sur le 11 septembre a totalement effacé toute trace gênante. Les délits d’initiés ne sont pas contenus dans le rapport de la commission, les doutes sur l’identité des pirates de l’air non plus, et il y a aussi un point extrêmement important c’est la personnalité du président de cette commission, Thomas Kean… »
De leur côté, la CIA et le FBI encadrèrent les investigations officielles. La première était dirigée par George Tenet du CFR, qui a osé qualifier certains sujets relatifs au 11 septembre de tabous, autrement dit interdiction de les évoquer, et le second par Robert Mueller, un proche aussi du CFR. Les liens incestueux entre l’administration Bush, de Dick Cheney à Condoleezza Rice en passant par Donald Rumsfeld, et le CFR sont désormais avérés, tout comme ceux entre la Commission du 11 septembre et le CFR. Cette commission n’en fut qu’une succursale. Et elle a eu comme évidente mission d’effacer toutes les traces de culpabilité des véritables instigateurs des attentats et de dissimuler au public leur identité et leurs objectifs.
Passons vite sur le volet financier et économique du dossier. Non pas qu’il soit sans incidence, loin de là, certains initiés comme Larry Silverstein en liaison avec les hommes haut placés du CFR ayant capitalisé des milliards sur la chute des tours, mais le développement de cette facette nécessiterait à lui seul un article en marge de celui-ci.