Finissons ce bref tour d’horizon, loin d’être exhaustif, des imbéciles qui préparent le terrain aux mondialistes. Cet épilogue pourrait passer pour anecdotique. Et pourtant… Ses implications sont loin de l’être. A plusieurs reprises, nous avons entendu, il y a peu, des astronautes de l’ISS ou des ingénieurs de la NASA nous raconter des énormités. Rapportons d’abord ce qu’ils ont osé proférer. A la question d’un journaliste d’Euronews sur l’après ISS les astronautes Terry Virts, commandant de l’ISS, et Samantha Cristoforetti, première italienne dans l’espace, ont répondu que l’avenir c’était la capsule ORION ainsi que d’autres modules d’atterrissage qui pourront nous emmener vers des destinations au-delà de l’orbite terrestre. « Car pour le moment on ne peut voler que dans l’orbite terrestre », ont-ils déclaré. Ah bon ? Mais n’a-t-on pas déjà volé jusqu’à la Lune dans les années 60-70, que je sache ? Remarquez bien qu’ils ne disent jamais vouloir retourner sur la Lune. Voilà ce qu’ils disent : « La Lune, Mars, les astéroïdes, il y a de nombreuses destinations vers lesquelles nous pourrions aller.» Comme si la Lune restait une terre vierge que l’homme n’aurait jamais foulée !
En fait, nous rappelle Kelly Smith, du fameux programme ORION, il existe ce que les physiciens nomment les ceintures de Van Allen. Ces ceintures ont été découvertes en 1958 grâce au physicien James Van Allen qui avait placé un compteur Geiger, c’est-à-dire un détecteur de particules chargées, à bord d’Explorer-1, le premier satellite artificiel américain. Au nombre de deux, elles présentent une forme d’anneau. Il s’agit d’une zone de la magnétosphère terrestre qui contient une grande densité de particules énergétiques du vent solaire. Aussi leur traversée s’avère périlleuse pour un être vivant. Or, jusqu’à présent les astronautes en orbite basse, comme ceux de l’ISS, ne rencontraient pas ces ceintures. Ils volaient à l’intérieur de la ceinture intérieure. Autrement dit, ils étaient protégés. Mais pour se rendre sur la Lune, il faut traverser ces ceintures. « Au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la Terre [en allant vers la Lune ou Mars], précise Kelly Smith, on passera par les ceintures de Van Allen, une zone de radiations dangereuses. Elles pourraient endommager les systèmes de guidage […] d’ORION. Nous devons répondre à ces défis avant d’envoyer des gens dans ces zones de l’espace. » Alors comment les astronautes des six missions Apollo qui ont rejoint la Lune ont-ils pu être protégés ainsi que leurs équipements ? On a le sentiment, à entendre ces témoignages d’experts, que le défi reste toujours d’actualité ! Est-ce à dire que les missions Apollo ne l’ont pas relevé ? Et donc qu’elles n’ont pas vraiment été sur la Lune ? Sinon comment ont-elles fait en pratique pour prémunir leurs équipages de ces rayonnements mortels ? Là-dessus personne ne trouve d’indication dans la littérature. Et le premier l’italien Massimo Mazzucco, qui a étudié tout particulièrement la question. On a le sentiment que tout se passe comme si l’on n’avait jamais mis le pied sur notre satellite naturel.
Ne sommes nous pas une fois de plus pris pour des idiots, surtout si on gobe leurs explications sans se poser de questions ? Des enfants idiots à qui on peut raconter tout un tas de sornettes, d’histoires à dormir debout avant qu’ils ne s’endorment du sommeil du juste. En revanche des idiots utiles à personne et certainement pas à eux-mêmes. Des idiots qui se voilent la face de peur d’affronter la vérité. Des pigeons qui se font plumer et en redemandent.
Qu’il faut que notre temps soit celui des demeurés pour qu’il ait de tels héros ! Mikhaïl Lermontov écrivit en 1840 un roman intitulé Un héros de notre temps. Dans sa préface, il nota : « Eh bien ! Oui, messieurs ! Le Héros de notre temps est, en effet, un portrait ; non pas d’un seul homme, mais des vices de toute notre génération ». Cet article n’a pas la prétention de marcher sur ses traces, ni de dresser le portrait de notre époque. Je n’aurai pas cette prétention. Mais s’il peut donner un aperçu des divagations de notre temps et des vices de l’esprit disposé à avaler de telles incongruités, alors il aura accompli sa tâche.¾
Photo d'illustration : Tibor Csernus