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Au train où va l'économie...

Le 18/06/2022

Dans Actualités

L’écart entre les mensonges et la réalité ne se traduit jamais mieux qu’en Economie. II en va ainsi de la hausse des prix. L’hyperinflation que tous les experts constatent ne date pas d’hier. Elle ne date pas non plus du déclenchement des hostilités en Ukraine, contrairement à la fable mondialiste.

Tout est orchestré pour rejeter la faute sur Poutine, devenu l’éternel coupable après Trump. Depuis un bon bout de temps, et à une époque où il n’était pas question de l’Ukraine, les économistes sérieux ont alerté le public sur l’inflation galopante. Un petit détour par les dernières vidéos d’un Jovanovic ou d’un Delamarche éclairera le sujet. L’inflation a souvent fait l’objet, là encore, d’une falsification des chiffres officiels. L’Etat est passé maître dans l’art de fausser l’instrument pour pouvoir annoncer la mesure qu’il souhaite obtenir.

L’hyperinflation, on la doit à la politique financière et économique des mondialistes. Mais n’imaginez pas une seule seconde qu’ils fassent leur mea culpa. Ils chercheront toujours à se dédouaner en accusant leurs adversaires de leurs propres turpitudes, en dépit des preuves indéniables qui pèsent sur eux.

Pour vous donner un exemple incroyable, sachez que de 2020 à 2022 la Réserve Fédérale, la FED, a imprimé plus de billets qu’entre 1913, année de sa création, et 2020 ! Cette seule indication devrait convaincre n’importe qui de l’aberration de leur politique. Kyle Bass, une célébrité du Dow Jones, a du reste confirmé l’énormité de la masse monétaire créée par la FED pendant les confinements. Et il ajoute que l’on observe des hausses de 40% presque partout ! Ils ont perdu le contrôle. La récession est là ! Il sonne carrément le tocsin. Pour cet investisseur, les causes de l’hyperinflation sont bien à chercher dans l’aventure monétaire.

Planche billets

En effet pour pouvoir faire les généreux durant les confinements avec l’argent des contribuables, encore fallait-il ouvrir le portefeuille de l’Etat. Mais l’Etat était fauché. En occident, les Etats, infiltrés par des puissances financières hostiles, se sont endettés sciemment pendant des années. Il fallait qu’ils s’inclinent devant ces mêmes intérêts privés. Le quoiqu’il ne coûte les amena alors à faire appel à la planche à billets comme jamais. La monnaie hélicoptère ainsi créée pouvait arroser de multiples secteurs afin d’éviter la gronde. Voilà encore une forme de corruption à laquelle une partie ciblée de la population, trop contente de cet argent tombé du ciel, s’est prêtée de bon cœur.

Ne croyez pas que la BCE ait agi différemment de la FED. Elle n’a pas été en reste avec sa propre planche à billets. Les banques centrales mènent une politique semblable, même si elle est mauvaise. Surtout quand elle est mauvaise. Mais il faut en même temps faire semblant. Aussi le Ministre de l’Economie qui n’en a que le nom, si incompétent qu’il a été reconduit après la présidentielle, Bruno Le Maire, osa soutenir à qui voulait l’entendre, juste avant le scrutin d’avril, que l’économie française était saine et prospère. A croire ce camelot, on se serait cru dans les années soixante et son boum économique. Les plus énormes mensonges, la plèbe les goberait. Il fallait faire réélire coûte que coûte le patron. Mais on n’eut pas à attendre longtemps. En mai le même ministre venait, la queue basse, confesser que le pays allait connaître des heures difficiles sur le plan économique. Comment la situation aurait-elle changé si vite ? C’est que la présidentielle était passée. Alors les siens eurent recours à l’excuse du soutien à l’Ukraine ainsi qu’à l’intervention de Poutine. Les fanfaronnades de Bruno Le Maire, qui se vantait de mettre à genoux l’économie russe, ont fait long feu. Aujourd’hui, on prend acte du contrecoup des sanctions stupides de l’Europe contre la Russie. Le Maire n’a été qu’un matamore.

Le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, une autre figure du mondialisme rampant, s’est illustré à ce propos, et son discours a atteint des sommets de voyoucratie. Oyez manants, semble dire le nobliau, ne réclamez pas d’augmentation de salaires malgré l’hyperinflation. Nous y perdrions tous ! Que les nantis dont il fait partie y perdent, cela le chagrinerait effectivement, alors inutile qu’on les entraine dans notre chute. Nous, nous pouvons y perdre sans que cela ne l’émeuve. Vous aurez remarqué, au passage, que les syndicats de gauche n’ont pas réagi à cette sortie ignoble et déplacée. Et dire que le sieur se considère comme un haut personnage de l’Etat ! Il n’est en réalité qu’un parasite.

Quant aux pénuries, elles sont le plus souvent factices. Elles résultent de leurs quatre volontés. Tout est bon pour éprouver les peuples. Ainsi, aux USA, une dizaine d’usines agro-alimentaires ont étrangement été incendiées en quelques jours. Il semble difficile d’incriminer leurs propriétaires au moment où s’envolent les prix des denrées alimentaires. Leurs affaires n’ont jamais été aussi florissantes. Pourquoi, comme dit Pierre Jovanovic, tueraient-ils la poule aux œufs d’or ? Les mondialistes organisent les pénuries, comme la famine qui ne manquera pas d’en découler.

Usines agroalimentaires incendiees

Destruction d'usines agroalimentaires aux USA depuis 2019

Autre exemple de la préméditation. Les prix de l’essence à la pompe et du baril entre 2008 et 2022 sont passés de 1.4 € à 2.2 € le litre pour le premier tandis que le second a baissé ! S’il y avait eu pénurie d’or noir à cause d’un conflit, le prix du baril aurait grimpé sur les marchés et se serait répercuté à la pompe. Un scénario bien connu. Mais ce n’est pas du tout le cas. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Si le prix au détail flambe alors que le prix de la matière première est en nette baisse, demandez-vous d’où vient cette inflation et si elle n’est pas artificielle. Encore une manigance de la part des comploteurs.

Pompe essence

 

L’intervention d’Henry Kissinger à Davos, début juin, ménageant de fait la Russie a eu l’effet d’une douche froide sur le gratin mondialiste. Il fallait voir l’air déconfit de Schwab. Pourquoi d’un coup Kissinger aurait-il tenu ce langage, à l’opposé de celui qu’on attendait de lui ? C’est qu’en haut lieu on essaie de sauver les meubles. Du reste, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a admis, certainement à regret, que la guerre ne pourrait s’achever qu’au prix de sacrifices territoriaux de la part de l’Ukraine. Si ce n’est pas un revirement à 180°, ça y ressemble fortement. Là-haut, on tient à sauver ce qui peut encore l’être, c’est-à-dire la main mise sur l’économie du monde. Ils diront de plus qu’en grands pacifistes ils ont sauvé la paix et ils feront mine de sortir en vainqueurs de ce bras de fer, du moins l’escomptent-ils. En attendant, à ce train-là, nous entrerons non pas dans une économie de guerre, Macron affectionne trop le mot ces temps-ci, mais dans une économie de chaos.¾

Planche à billets Argent hélicoptère Economie Inflation Hyperinflation

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