En effet pour pouvoir faire les généreux durant les confinements avec l’argent des contribuables, encore fallait-il ouvrir le portefeuille de l’Etat. Mais l’Etat était fauché. En occident, les Etats, infiltrés par des puissances financières hostiles, se sont endettés sciemment pendant des années. Il fallait qu’ils s’inclinent devant ces mêmes intérêts privés. Le quoiqu’il ne coûte les amena alors à faire appel à la planche à billets comme jamais. La monnaie hélicoptère ainsi créée pouvait arroser de multiples secteurs afin d’éviter la gronde. Voilà encore une forme de corruption à laquelle une partie ciblée de la population, trop contente de cet argent tombé du ciel, s’est prêtée de bon cœur.
Ne croyez pas que la BCE ait agi différemment de la FED. Elle n’a pas été en reste avec sa propre planche à billets. Les banques centrales mènent une politique semblable, même si elle est mauvaise. Surtout quand elle est mauvaise. Mais il faut en même temps faire semblant. Aussi le Ministre de l’Economie qui n’en a que le nom, si incompétent qu’il a été reconduit après la présidentielle, Bruno Le Maire, osa soutenir à qui voulait l’entendre, juste avant le scrutin d’avril, que l’économie française était saine et prospère. A croire ce camelot, on se serait cru dans les années soixante et son boum économique. Les plus énormes mensonges, la plèbe les goberait. Il fallait faire réélire coûte que coûte le patron. Mais on n’eut pas à attendre longtemps. En mai le même ministre venait, la queue basse, confesser que le pays allait connaître des heures difficiles sur le plan économique. Comment la situation aurait-elle changé si vite ? C’est que la présidentielle était passée. Alors les siens eurent recours à l’excuse du soutien à l’Ukraine ainsi qu’à l’intervention de Poutine. Les fanfaronnades de Bruno Le Maire, qui se vantait de mettre à genoux l’économie russe, ont fait long feu. Aujourd’hui, on prend acte du contrecoup des sanctions stupides de l’Europe contre la Russie. Le Maire n’a été qu’un matamore.
Le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, une autre figure du mondialisme rampant, s’est illustré à ce propos, et son discours a atteint des sommets de voyoucratie. Oyez manants, semble dire le nobliau, ne réclamez pas d’augmentation de salaires malgré l’hyperinflation. Nous y perdrions tous ! Que les nantis dont il fait partie y perdent, cela le chagrinerait effectivement, alors inutile qu’on les entraine dans notre chute. Nous, nous pouvons y perdre sans que cela ne l’émeuve. Vous aurez remarqué, au passage, que les syndicats de gauche n’ont pas réagi à cette sortie ignoble et déplacée. Et dire que le sieur se considère comme un haut personnage de l’Etat ! Il n’est en réalité qu’un parasite.
Quant aux pénuries, elles sont le plus souvent factices. Elles résultent de leurs quatre volontés. Tout est bon pour éprouver les peuples. Ainsi, aux USA, une dizaine d’usines agro-alimentaires ont étrangement été incendiées en quelques jours. Il semble difficile d’incriminer leurs propriétaires au moment où s’envolent les prix des denrées alimentaires. Leurs affaires n’ont jamais été aussi florissantes. Pourquoi, comme dit Pierre Jovanovic, tueraient-ils la poule aux œufs d’or ? Les mondialistes organisent les pénuries, comme la famine qui ne manquera pas d’en découler.