A chaque fois, je m’en rends compte seulement maintenant, on nous a présenté l’événement en avançant des arguments scientifiques bancals, sans s’appesantir outre mesure, ni offrir la place à la discussion. Mais à l’arrivée, les conséquences se sont imposées à tous, sans autre forme de procès. Nous, les peuples, étions mis devant le fait accompli. C’est la marque de l’Etat profond, et jusqu’à présent on ne se méfiait pas.
Un coup de Trafalgar ! C’est ainsi que fut vécu par la population le premier choc pétrolier de 1973. A l’époque, il fut attribué sans coup férir à la déclaration d’embargo de l’OPEP provoquant une hausse du prix du baril de pétrole. Nous étions en pleine guerre de Kippour. L’affaire animait toutes les conversations. Et pour cause. Elle mettait un coup d’arrêt aux trente glorieuses. Je ne me souviens pas qu’on y ait vu alors une autre explication. Ou plutôt si. Il y en avait une autre. Jugez-en. A l’époque, un argument technique venait étayer la thèse officielle. Les réserves pétrolières étaient jugées à un niveau historiquement bas. On annonçait même qu’avant l’an 2000 il y aurait pénurie du précieux combustible. Déjà, des experts se succédaient à l’antenne ou dans les colonnes des journaux pour l’affirmer. Nous étions sommés d’y croire. Dans les conversations de salon, alors tout jeune étudiant, j’avertissais que tout cela n’était que du bluff, dans la plus grande incrédulité de mon entourage. La recherche pétrolière avait toujours été pessimiste sur la capacité des gisements en exploitation et on entretenait volontairement le doute sur la possibilité d’entreprendre de nouveaux forages qui soient rentables. Malgré mon assurance, je ne suis pas sûr d’avoir convaincu grand monde. Mais je n’en démordais pas. Je considérais que cette opération relevait de la sale politique. Elle servait d’autres desseins que des objectifs purement énergétiques.
Cinquante ans plus tard, même Wikipedia en convient. Le premier choc pétrolier fut une crise mondiale, consécutive au pic de production des Etats-Unis et à l’abandon des accords de Bretton-Woods. Pour certains observateurs, il ne fait pas de doute que les Etats-Unis, emmenés par Henry Kissinger, alors Secrétaire d’Etat de Richard Nixon, souhaitaient une forte hausse du prix du pétrole, quand les pays arabes n’envisageaient qu’une hausse modérée. Ce n’est une surprise pour personne de retrouver Kissinger à l’origine de la manœuvre. Deux ans auparavant, en 1971, il parachutait sa créature Klaus Schwab pour conquérir les terres européennes, au moyen du Forum Economique Mondial. Et, au cœur de cet été 1971, Nixon prenait en catimini la décision de désindexer le dollar jusque-là adossé à l’or, laissant ainsi la devise américaine flotter. Le dollar finira par se déprécier, et, les transactions pétrolières se faisant en dollars, le revenu des pays de l’OPEP s’en trouva affecté, ce qui ne manqua pas d’entrainer une réaction de leur part. On le voit, tout est parti des Etats-Unis et en particulier d’une poignée de membres parmi les plus influents de l’establishment. Voilà en quels termes Nixon analysait la situation dans un message au Congrès, en avril 1973 :
« Notre demande en énergie a crû si vite qu'elle dépasse désormais notre approvisionnement disponible, et au rythme de croissance actuel, elle aura presque doublé par rapport à ce qu'elle était en 1970. Dans les quelques années qui viennent, il nous faut accepter la possibilité de pénuries d'énergie sporadiques et une certaine hausse du prix de l'énergie. […] La production intérieure disponible de pétrole n'est désormais plus capable d'en suivre la demande. »
Les mêmes ficelles étaient déjà à l’œuvre. Instaurer une situation extrême, quitte à ce qu’elle soit factice. S’assurer de la collaboration du milieu politique et des médias pour instiller dans les esprits qu’on réagit à une situation non maitrisée, qu’on n’a pas déclenchée bien entendu. Faire croire que les besoins vont crever les plafonds et qu’on sera incapable d’y subvenir. Parler de pénurie et de hausses des prix. Ne plus adosser le dollar à l’or, et attendre la réaction de l’OPEP. Le tour était joué. La manœuvre était peut-être en rodage. Elle donna néanmoins entière satisfaction à ses auteurs. Pour cette nomenklatura d’aigrefins, nulle raison de ne pas récidiver.
Ces derniers vont passer ensuite plusieurs décennies à mettre au point et à promouvoir une nouvelle arnaque, celle du réchauffement climatique. Comme pour le premier choc pétrolier, j’ai éprouvé du scepticisme. Non que je trouve que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes écologiques, mais les arguments scientifiques avancés pour justifier cette théorie, pour le coup une théorie qu’on n’a jamais qualifiée, elle, de théorie du complot puisqu’elle vient tout droit des rangs mondialistes, eh bien ces arguments ne m’ont jamais convaincu. Trop d’unanimisme, trop de politique notamment avec le GIEC, trop de croyance aveugle relevant davantage de la religion que de la science et surtout pas assez de débat avec les nombreux physiciens incrédules. Au contraire, des excommunications pour les blasphémateurs, c’est tout ce qu’on a vu comme argumentation de la part des ayatollahs du climat. C’est ainsi que j’ai été navré de voir qu’un physicien que j’appréciais pour son approche pédagogique, je veux parler d’Etienne Klein, se complaisait toujours à ânonner le dogme en la matière sans prendre aucun recul et en renvoyant dans le camp des imbéciles et des incultes ceux qui émettaient le moindre doute. Aujourd’hui, après l’arnaque covid, beaucoup sortent du bois, qui n’hésitent plus à dire tout le mal de cette nouvelle religion du climat dont le principal leitmotiv est de flageller l’homme pour sauver la planète. A suivre ses préceptes, il faudrait carrément éliminer les hommes, et Gaia, en nouvelle déesse, pourrait être enfin idolâtrée. L’arnaque du réchauffement climatique tient toute entière dans cette façon subliminale d’inciter les hommes (je parle de vous et de moi) à penser qu’ils sont de trop sur Terre. On devine, derrière l’insidieuse suggestion, la marque d’un certain eugénisme et les objectifs génocidaires de Bill Gates.
La troisième fois qu’ils nous ont fait le coup, ce fut le covid. J’en conviens, il s’agit de l’escroquerie la plus réussie parce que la plus terrorisante. Ils ont tout mis en œuvre pour que l’on ajoute foi à l’existence d’une pandémie. Ils ont investi les médias pour enfoncer dans les crânes une réalité qui n’en était pas une. Le professeur Toubiana en a encore fait la démonstration pour ceux qui n’ont toujours pas compris qu’on les avait subjugués. Il a parfaitement décortiqué les moyens employés. Ils ont réduit au silence ou presque les insoumis, les vrais. Ils ont forcé les êtres humains à se piquer avec un venin de dernière génération. Le but ? Programmer la fin de l’espèce ou plutôt sa réduction à une fraction dérisoire, en modifiant son ADN à seule fin qu’elle soit mieux surveillée, grâce aux nanotechnologies et à l’Intelligence Artificielle.
A chacune de leurs arnaques, c’est le côté scientifique, quand elle en présentait un, qui m’a alerté. Passez-moi l’expression, on ne me la fait pas ! Les décideurs ultimes de l’Etat profond savent qu’on ne la fait pas aux scientifiques intègres. Mais ils n’en ont cure. Qui écoute les scientifiques ? J’ai évoqué trois arnaques monumentales qui ont jalonné mon existence. A vrai dire, je soupçonne qu’il y en a eu bien d’autres durant cette période. Les illusionnistes de l’élite n’ont sûrement pas résisté aux occasions multiples de nous manipuler, depuis la mort de JFK.