2024 : l'an 1 de l'Europe totalitaire ?

Le 01/11/2023

Dans Actualités

Les européistes agissent pour le compte des américains, c'est maintenant avéré. Si le cabinet McKinsey a permis à l'Etat profond par exemple de mettre à l'unisson les gouvernements de la vieille Europe dans leur réponse à la pseudo crise sanitaire, il est apparu une autre société dont l'objectif est de juguler les manifestations de la liberté d'expression. Il s'agit de Newsguard, sorte de ministère de la Vérité new age.

Les deux cabinets de conseil en stratégie ont chacun leur mission, la mise en coupe réglée des Etats pour le premier et des peuples pour le second. Sous les auspices de la CIA, ces bureaux politiques se sont donné pour but entre autres d'aider à la décomposition des nations européennes. La fin de cet article apportera la preuve que ce projet est bien dans les tiroirs.

"Ils sont partout. C'est une pieuvre, une armée de l'ombre. McKinsey est un cabinet conseil de la CIA pour arriver à la conformité des règles européennes qui sont celles du groupe Bilderberg et de Davos (deux émanations de l'agence fédérale américaine CIA)". C'est en ces termes que Geopolintel présentait McKinsey l'an dernier. 

En France, le gouvernement a abusé de ses prétendus conseils au détriment de notre portefeuille. Un de ses domaines d'intervention, c'est de notoriété publique, a été la crise sanitaire. Le fait même que certains de ses plus hauts cadres soient passés de McKinsey à Moderna en dit long sur sa vocation réelle.

Mais les prestations de McKinsey ne se sont pas bornées au domaine de la santé. Le cabinet a conseillé par exemple l'Office fédéral allemand en 2016 sur la crise migratoire ou encore l'Etat français sur le démantèlement d'EDF. N'oublions pas non plus son intervention sur la Réforme des retraites. Entre 2019 et 2020, McKinsey a préparé la réforme auprès de la CNAV. Son étude a duré cinq mois et a été facturée un million d'euros. Aux États-Unis, le cabinet a même contribué à la crise des opioïdes en travaillant pour Purdue Pharma ou Johnson & Johnson. Résultat : 500000 morts ! Mais il a également participé à la restructuration de la CIA et s'est retrouvé en affaires avec des protagonistes du mondialisme aussi éclectiques que Mario Draghi, le PCC ou encore BlackRock. Son domaine d'expertise n'a décidément aucune limite, du moment qu'il met de l'huile dans les rouages du meccano globaliste.

Un esprit naïf pourrait se demander ce qui pousse tant de pays à avoir recours à ce cabinet sulfureux. Un esprit raisonneur lui répondrait que la réponse coulerait de source en considérant que ses recommandations traduisent surtout les injonctions du cartel. Il faut bien coordonner les efforts. On s'en est aperçu à l'occasion du covid. Plus d'un parmi nous fut surpris de la quasi unanimité des réponses gouvernementales. Le mimétisme des politiques sanitaires ne pouvait que résulter de consignes édictées au plus haut niveau. Et quoi de plus adéquat et discret que ces cabinets de conseil ! Les gouvernants avaient beau sortir du même moule, encore fallait-il qu'ils exécutent les ordres sans cacophonie. Les cabinets à la McKinsey ont eu ce rôle et continuent de l'avoir.

Si donc McKinsey a été une courroie de transmission des donneurs d'ordres, encore ces derniers doivent-ils s'assurer de la coopération des peuples. Et là, l'opération covid a été riche d'enseignements. Elle leur a montré que même en corsetant le discours avec des médias à la botte les populations ne s'en laissaient pas conter. Les réseaux sociaux ayant été le déversoir des contestations et des remises en question, spécialement depuis la libération de twitter, leur répréhension va bon train aussi bien par les petits télégraphistes de la Commission européenne que par leurs commanditaires outre atlantique. Il devient impératif, de leur point de vue, de cibler ces ultimes refuges de la libre parole.

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C'est à ce moment-là qu'entre en scène un autre type de cabinet, en l'occurrence Newsguard. Newsguard a été conçu pour indiquer comment et quand canaliser, brimer et, au besoin, censurer. A ce propos, qu'a fait d'autre l'Union européenne de Thierry Breton en instaurant le DSA sinon s'inspirer des préconisations de Newsguard ? 

En chien de garde de l'establishment, la vocation de Newsguard est clairement de censurer les médias indépendants. L'étau, qu'il forme avec les fact-checkers, sert à diffamer les contestataires et étouffer la contestation. Participe de cette entreprise d'étranglement la dernière tribune des pieds nickelés du fact-checking dans le Monde, ce bel organe de la presse collaborationniste. Une tribune pour boycotter l'X d'Elon Musk, le 27 octobre. L'ont signée la fine fleur du journalisme de collaboration et des égarés comme Etienne Klein (qu'allait-il faire dans cette galère?) dont le naufrage n'en finit pas de nous interloquer. J'aurais dû me méfier, il y a dix ans, en le voyant accepter d'être la caution scientifique d'Attali lorsque celui-ci exposa à l'UNESCO sa vision davosienne du futur.

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Charlie un collabo comme on les aime..

Si on devait illustrer les prouesses de Newsguard, ce serait en évoquant sa fameuse notation de Fact & Furious, escroc improvisé du jour au lendemain fact-checker au service de la macronie et qui a dû mettre la clé sous la porte après la divulgation de ses mauvais comportements. Eh bien la note obtenue par l'escroc a été de 100 sur 100. A quoi s'attendre d'autre quand des escrocs notent d'autres escrocs ? En matière de crédibilité et de transparence, Fact & Furious fit le plein. C'est dire la crédibilité de Newsguard et surtout ses intentions de couvrir les escroqueries intellectuelles. La censure a aujourd'hui un nom, Newsguard.

Émanation de la CIA créée en 2018, le cabinet bénéficie de fonds de l'administration Biden. Détail de taille parce découvrir d'où vient son financement, c'est savoir qui sert au juste cette start-up providentielle.

Des curieux se sont intéressés à l'identité des membres du comité consultatif de Newsguard. Les hommes impliqués sont en effet aussi révélateurs que le cheminement de l'argent. Et, ô surprise, y figurent des anciens des administrations Obama, Clinton, George W. Bush (ministres ou directeurs de communication), des anciens directeurs de la CIA et de la NSA, un ex-secrétaire général de l'OTAN et un cofondateur de Wikipedia... 

Au service de la Maison Blanche, de la CIA et de l'OTAN, Newsguard s'affiche comme un commissaire politique en charge de poursuivre de sa vindicte toute autre parole que la parole officielle.

L'Europe n'est cependant pas la seule zone où sévit Newsguard. "Une société, nous informe un certain Tyler Durden, qui prétend évaluer le niveau de 'responsabilité' des médias et qui a une influence significative sur les recettes publicitaires. Elle a été poursuivie en même temps que l'administration Biden par Consortium News..." Consortium News reproche à Newsguard "d'identifier, signaler et abréger le discours des médias américains dissidents par rapport aux positions officielles des États-Unis en politique étrangère ".

Pris dans la spirale de leurs plans, les mondialistes considèrent sûrement qu'en tenant d'une poigne de fer les gouvernements et les peuples ils peuvent passer à la vitesse supérieure. C'est pourquoi ils tentent, ces jours-ci, un coup de force en Europe. En quoi consiste-t-il ? 

Un commando d'eurodéputés a proposé une révision des traités de l'UE d'ici juin 2024, date des prochaines élections européennes. Dans cette perspective de nouvelle Convention, l'UE deviendrait un seul Etat en lieu et place de tous les autres dont la France. Avec la suppression du droit de véto des nations contenue dans les textes, celle-ci disparaitrait corps et âmes. La France ne serait pas seulement dépossédée de sa souveraineté, elle n'existerait plus tout simplement. Événement impensable et inouï en ce qui me concerne. La Commission, qui s'est déjà arrogée tant de pouvoirs sans se préoccuper des peuples dans la plus grande opacité, deviendrait de facto le gouvernement de cette nouvelle Europe et aurait toute latitude d'action, n'ayant de comptes à rendre à personne. Elle concentrerait le pouvoir exécutif entre ses mains. On entrerait donc officiellement en dictature. En matière de Défense, de politique étrangère et de gestion des frontières, l'Europe prendrait la main, ne s'embarrassant plus pour dépouiller l'Etat français de ses ultimes fonctions régaliennes. S'agissant de l'environnement, les directives relèveraient exclusivement de l'Europe, et par voie de conséquence il en irait de même de la politique énergétique. Ne parlons même pas de la Santé ou de l'Education, dont les politiques seront déléguées à l'OMS. C'est déjà dans les tuyaux. Le tout sans mandats, sans consultation des peuples et sans élections. En somme, un coup d'Etat en bonne et due forme. S'il réussit dans l'indifférence générale, il ne nous restera plus qu'à célébrer en grandes pompes l'an 1 de l'Europe totalitaire. ■

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