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11 septembre : le tour infernal

Le 30/01/2023

Dans Actualités

On ne perd rien à gagner du temps en reconnaissant la vérité.

Au moment où les tours du World Trade Center s’écroulaient, j’éprouvais déjà un grand rejet de l’irrédentisme islamique. Aussi lorsque j’appris l’indicible événement, le récit officiel qui allait vite émerger ne me surprit pas. J’y adhérai sur-le-champ. Ce qui m’irrita au contraire ce fut la tolérance feinte des médias vis-à-vis de l’islamisme. Lorsqu’ensuite arrivèrent les discours de ceux qu’on s’empressa de cataloguer complotistes et qui affirmaient que les attentats du 11 septembre étaient une manipulation du complexe militaro-industriel américain, j’y vis surtout un moyen de dédouaner une fois de plus les intégristes. Dès lors, mon déni à propos du 11 septembre s’installait durablement.

Il n’était pas question pour moi de porter la moindre attention aux preuves avancées, tant je prêtais à ceux qui les agitaient l’arrière-pensée de vouloir disculper les kamikazes. Ce déni fut le mien très longtemps. Jusqu’au covid. Jusqu’au moment où les conspirateurs se sont ostensiblement retournés contre nous. Là, je n’eus plus de doute. J’étais alors susceptible de réviser ma position. S’ils osaient s’en prendre à des milliards d’êtres humains, pourquoi auraient-ils hésité à passer par-dessus bord trois mille innocents. Quand je me suis inévitablement posé la question du pourquoi, force a été de constater que le prétexte pour mener une guerre était tout trouvé. Ce raisonnement était lui-même conforté par les grands soupçons qui pesaient déjà sur l’administration Roosevelt d’avoir laissé faire l’aviation nipponne à Pearl Harbor pour avoir la meilleure des raisons d’entrer en guerre.

11 septembre impact twin towers

Cependant tout resta au stade des conjectures, tant que je ne mettais pas le nez dans les preuves de ceux qui continuaient à mener le combat de la vérité. Les plus sérieux d’entre eux ne le menaient pas pour disculper les terroristes et le radicalisme islamique. Ils le faisaient parce qu’ils ne pouvaient pas demeurer silencieux devant les indices qui s’accumulaient et l’absence de réponses convaincantes à leurs doutes. Parmi ces chercheurs, il y a un certain Massimo Mazzucco, réalisateur de son état. La synthèse de son argumentation a fait l’objet d’un film intitulé 11 septembre 2001 : Le nouveau Pearl Harbor. Devant un travail si monumental, on ne peut qu’en être interloqué.

Le documentaire de Massimo Mazzucco est exceptionnel à plus d’un titre. Tout d’abord par sa durée, près de cinq heures. Ensuite par la précision chirurgicale de ses analyses et leur grande clarté. Enfin par la pertinence des questions qu’il soulève. Il répond notamment aux arguments souvent spécieux des débunkers et à leurs parades bien légères. Le documentaire n’échafaude aucune conjecture. Il ne se perd pas dans les méandres des raisons politiques. Il est factuel et d’une rare sagacité. Au point de troubler plus d’un sceptique.

11 septembre tour wtc
11 septembre pentagone

Le film se termine sur les questions suivantes : Si vous aviez connaissance de l’existence d’indices solides contredisant la version officielle et suggérant l’implication de réseaux mafieux au sein du gouvernement dans ces attaques terroristes, serait-il plus antipatriotique et antiaméricain de demander une nouvelle enquête ou bien de faire la sourde oreille et de prétendre que de tels indices n’existent pas ? La confiance des citoyens dans leurs institutions est d’une importance vitale pour la cohésion d’une nation. Dans ces conditions, cette confiance est-elle mieux servie en niant les indices d’un coup monté ou en traduisant les suspects en justice ?

Ce long-métrage aurait dû d’ailleurs commencer par là. Avant même de le visionner, posez-vous ces questions et répondez-y en votre for intérieur. Si vous préférez faire fi de la somme d’éléments embarrassants, alors inutile de le regarder. Conservez intacte votre confiance dans les médias et dans nos gouvernants. En revanche, si vous êtes prêt à évoluer du moment que la vérité y trouve son compte, alors visionnez-le sans perdre de temps. Voici le lien :

https://youtu.be/33jlc5gDoUE

Il n’est pas envisageable de faire ici ne serait-ce que le résumé des questions soulevées par le documentaire. Ce serait trop long, trop fastidieux et cela n’aurait pas l’efficacité du reportage. Il existe également une interview de Massimo Mazzucco par Sylvano Trotta, deux fois moins longue, qui fournit un bon aperçu de ses grandes lignes. Voici le lien :

https://odysee.com/@SilvanoTrotta:f/laveritecach%C3%A9edu1109:e

Comme le remarque justement Guy Boulianne, « lorsqu’une désinformation est répandue dans le public, il est très difficile de s’en défaire […] il est bien plus facile et rapide de répandre une information fallacieuse que de la démonter point par point pour prouver qu’elle est fausse ». C’est néanmoins ce à quoi s’est attelé Mazzucco dans son film. Tentons d’en dégager quelques idées fortes…

11 septembre tableau avions

… à propos des détournements d’avions :

Concernant la défense aérienne, l’absence d’interception des avions détournés interroge. Toutes les instances au plus haut niveau étaient pourtant averties de l’imminence du détournement de plusieurs avions de ligne. Malgré cela, la défense aérienne n’était nullement renforcée le 11 septembre. Pire, de multiples exercices mobilisaient les avions de chasse sur tout le territoire. Seuls étaient en alerte quatre chasseurs pour le nord-est du pays, la zone la plus sujette à une attaque. Ces avions ne seront jamais en mesure d’intercepter les avions de ligne détournés. Par-dessus le marché, le haut commandement affichait une désorganisation manifeste et le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld brillait par son injoignabilité, comme un fait exprès.

Le Secret Service savait que l’avion AA 77 approchait, trente minutes avant le crash. Il le suivait au radar et avait les moyens et le devoir impératif de l’abattre pour préserver la Capitale. Mais il ne l’a pas fait. De plus, il semble que le vice-président Dick Cheney ait confirmé l’ordre de ne pas abattre l’avion, tandis qu’il approchait de la zone protégée de Washington. Cheney aurait voulu que le crash ait lieu, qu’il ne s’y serait pas pris autrement.

… à propos des pirates de l’air :

On peut se demander si les 19 terroristes étaient bien à bord des 4 avions ou s’ils ont servi de boucs émissaires. Le pirate de l’air Marwan Al-Sheikki, qui s’empara des commandes du Boeing 767 du vol UA 175 n’avait jamais piloté de jet de toute sa vie, encore moins de gros avion de ligne. Néanmoins il a pu effectuer une montée de 1000 mètres par minute puis une descente vertigineuse de 3000 mètres par minute tout en contrôlant l’avion. Un prodige pour un novice, que les pilotes interrogés récusent en bloc.

Les instructeurs des pirates de l’air ont tous fait part de l’inexpérience des terroristes. Quant à l’entrainement de certains sur simulateur, il n’eut pas lieu sur le même type de Boeing. Par exemple, le pirate de l’air Hani Hanjur qui pilota le AA 77 s’était exercé sur un cockpit de 737, fort différent de celui du 757. Toujours à propos de Hani Hanjur, on imagine mal comment ce pilote amateur, qu’on estimait incapable de manœuvrer un simple Cessna, qui avait du mal à assimiler les principes de base de l’aviation et qui ne s’était jamais assis aux commandes d’un 757, a réussi à piloter de but en blanc un avion d’une telle envergure, à de telles vitesses et au ras du sol. Par ailleurs, il a choisi de percuter une façade du Pentagone, à l’opposé de son centre névralgique, faisant bien moins de victimes et de dégâts. Il aurait pu plonger, plus simplement pour le néophyte qu’il était, sur le toit du Pentagone, mais il n’en a rien fait. 

Le témoignage du journaliste de NBC Jim Miklaszewski en a rendu plus d’un perplexe. Sur le ton de la confidence, un officier du renseignement militaire lui a conseillé à l’oreille, ce matin-là, de se tenir éloigné de l’anneau extérieur du Pentagone. Comment cet officier a-t-il su à l’avance ce qui allait arriver et surtout où cela allait arriver ? Il semble que la rumeur circulait déjà au plus haut niveau de la direction militaire. Comment est-ce possible ?

Fait intriguant supplémentaire, il n’existe pas une seule image des 19 pirates de l’air dans les différentes aires des trois aéroports d’où sont partis les avions. Ni au duty free, ni au contrôle de sécurité et pas davantage dans la salle d’embarquement, ce matin du 11 septembre 2001. Il n’y a par conséquent aucune preuve attestant qu’ils se soient vraiment trouvés à bord des avions.

… à propos des avions :

On peut donc se poser la question de savoir si les avions qui ont frappé les cibles du WTC et du Pentagone ainsi que Shanksville sont bien ceux qui ont décollé des aéroports de Boston, Washington et New York, le matin du 11 septembre.

Au sujet des enregistreurs de voix dans le cockpit et de paramètres de vol, le contenu de six boîtes noires sur huit n’a jamais été rendu public et celui des deux dernières est invérifiable. L’opacité est sciemment entretenue, c’est un fait.

Les avions qui ont percuté les Tours Nord et Sud et le Pentagone se sont tous déplacés à basse altitude, à une vitesse très élevée, supérieure de plus de 300 km/h à la vitesse limite de l’appareil, ce qui aurait dû compromettre gravement leur structure.

Une thèse s’impose alors : les avions qui se sont écrasés ne seraient-ils pas plutôt des avions militaires télécommandés ? Remplacer un avion de ligne par un drone militaire était dans les cordes de la CIA depuis longtemps. Un rapport de 1962 de l’opération Northwoods détaillait comment le faire sans que le contrôle aérien s’en aperçoive. Mais alors que seraient devenus les passagers des vols qu’on nous a présentés comme détournés ? On ignore encore si la substitution a été réellement effectuée, en revanche ce qui est sûr c’est que les passagers des vols AA et UA n’ont pas pu passer de coups de téléphone depuis l’avion avec leur portable, comme l’accrédite la version officielle.

Dans le crash du AA 77, les deux réacteurs de l’avion, en raison de leur résistance et de leur matériau presque indestructible, auraient dû être retrouvés dans les décombres. Ce qui n’a pas été le cas. Inversement pour le fuselage, la partie la moins robuste, il est parvenu à conserver son intégrité structurelle en traversant trois anneaux et en décrivant une brèche parfaitement circulaire dans le mur de l’anneau de sortie. Un tel résultat ne s’explique pas. Dans ce crash on ne retrouve aucune pièce de taille significative comme dans tous les crashs. Et les dégâts occasionnés sur le bâtiment sont totalement incompatibles avec la collision d’un Boeing 757. De plus, malgré la centaine de caméras postées tout autour du Pentagone, une seule vidéo tronquée et inexploitable a été livrée au public. L’intégralité des autres est restée top secret à ce jour !

Pour le vol UA 93, le Boeing 757, d’une masse de 100 tonnes, aurait fini sa course presque entièrement enterré au fond d’un cratère qui s’est refermé sur lui-même avant l’arrivée des premiers secours. Manifestement le lieu du crash ne ressemble en rien à la scène d’un accident d’avion. On n’a trouvé aucun grand morceau de l’avion et personne n’a pu en examiner les restes. Bien des points ne cadrent pas. L’examen de l’impact et un certain nombre de témoignages laissent plutôt entendre que l’avion aurait été abattu.

Quant aux avions qui ont provoqué l’effondrement des Tours Nord et Sud du WTC, l’analyse de la chute des Twin Towers montre qu’il s’agit indubitablement d’une démolition contrôlée, seule explication plausible à une chute libre des tours comme cela s’est passé. Toutes les explications techniques concernant la rupture de structure en provenance du NIST (Institut National des Normes et de la Technologie), de la Commission 9/11 et des débunkers présentent des failles et ne permettent pas d’expliquer le phénomène. Ces derniers invoquent ainsi l’incendie provoqué par l’impact des avions pour justifier l’effondrement des tours. Or, jusqu’à présent, aucun incendie n’a fait s’écrouler de gratte-ciel. Un nombre incalculable de spécialistes (scientifiques, ingénieurs, pompiers…) ont corroboré le fait que les explications officielles ne tiennent pas. Ajoutez à cela les témoignages innombrables, dont ceux des agents de sécurité, qui parlent d’explosions à intervalles réguliers notamment au moment du premier impact sur la Tour Nord. Mais aussi, l’énorme explosion au sous-sol de la Tour Nord, juste avant l’impact de l’avion ou encore la conflagration dans le hall d’entrée de la Tour Nord une heure après l’impact de l’avion et avant la chute de la Tour Sud. Alors le faisceau d’indices devient déconcertant et ne peut être balayé d’un geste désinvolte.

S’agissant du WTC 7, là encore une forte explosion a été perçue au huitième étage avant que les deux tours ne s’effondrent. La question demeure toujours de savoir pourquoi le WTC 7, qui n’a été touché par aucun avion, s’est effondré alors qu’il est établi qu’aucun incendie n’a pu provoquer sa chute. Lui aussi s’est effondré en chute libre. Les vidéos des caméras de la BBC et de CNN le prouvent sans ambigüité. Elles attestent également d’explosions entre la chute des tours et celle du WTC 7. Tout va donc dans le sens d’une démolition contrôlée ici aussi. Enfin nombre de témoignages de pompiers ont signalé qu’on leur avait recommandé de s’éloigner du WTC 7, car il allait s’effondrer ou qu’on allait l’abattre. Rien n’indiquait pourtant une telle issue à moins que, comme pour le Pentagone, la destruction de bâtiment 7 du World Trade Center ait été voulue dès le début…

Arrêtons-nous là. Encore une fois, le film vous laissera abasourdis par l’accumulation imparable des témoignages, l’avis des experts en tous genres et l’analyse scientifique bien plus que ce rapide survol. En particulier, il fournit un faisceau concordant d’indices qui tend à prouver que les tours du WTC se sont effondrées à la suite d’une démolition contrôlée et non d’une chute gravitationnelle. Ce que nous avons su intuitivement dès le départ en voyant les effroyables images ce jour-là, mais sans oser le formuler. La chute des tours du WTC a traumatisé les esprits, car notre subconscient les a bien enregistrées comme des immeubles qu’on détruit à la dynamite. Seulement là, les tours n’étaient pas vides. Sur l’instant, l’émotion a pris le pas et on n’osa pas se l’avouer. On a fait fi des preuves qu’on avait sous les yeux. Ils comptaient bien sur l’effet de sidération pour atrophier notre entendement. Ensuite nos préjugés ont pris le relais et on a préféré penser que le mal s’incarnait dans les seuls terroristes désignés, tandis que derrière eux d’ignobles marionnettistes tramaient le pire des attentats.

Bien sûr il faudra encore retracer le fil de ce qui s’est réellement déroulé ce 11 septembre 2001. Cerner les responsabilités et les culpabilités des uns et des autres. Il faudra exposer les donneurs d’ordre et les artificiers de cet attentat sous faux drapeau. Il faudra aussi savoir ce que sont vraiment devenus les otages des avions si ces avions ne sont pas ceux qui ont percuté les cibles. Mais n’attendons pas de découvrir un document d’un Rockefeller ou d’un Rothschild, d’un Cheney ou d’un Rumsfeld, qui confirme explicitement qu’ils ont donné l’ordre de commettre cet acte effroyable. Encore que Rumsfeld, qui aurait dû faire profil bas, a osé dire qu’il voyait en cet événement une opportunité pour remodeler le monde. Cela ne vous rappelle-t-il pas ce qu’a dit Klaus Schwab à propos du covid en juin 2020 ? On découvrira des preuves écrites moins formelles mais qui dénonceront tout autant leurs auteurs. Tout comme aujourd’hui personne de sérieux ne peut imaginer que Schwab ne savait rien de l’opération covid. Le FBI cache tant de preuves sur le 11 septembre qu’il ne pourra pas toujours les dissimuler. Et il n’est pas la seule institution vérolée dans ce cas.

Mon déni à l’époque, ce fut un rejet, celui d’entendre les voix qui heurtaient mon paradigme intérieur. Je pense notamment à Thierry Meyssan et à son livre 11 septembre, l’effroyable Imposture. Que ne l’a-t-on pas diabolisé à l’époque ! Ce qui me procura un bon motif de tourner le dos à son expertise. Et pourtant, il ne le méritait pas, pour le bien-fondé de ses paroles. Mais pour certains il fallait faire taire ce semeur de vérités. Ecoutez-le lors de son passage chez Thierry Ardisson en 2002 :

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i08245412/interview-verite-de-thierry-meyssan

Je ne voulais pas entendre que les pires ordures agissaient depuis notre propre camp, sans qu’on le sache. Il était plus confortable que les seuls coupables soient ces djihadistes, qui de toutes les façons avaient bien l’intention de commettre une forfaiture. J’avais le sentiment que chercher d’éventuels manipulateurs blanchirait les islamistes du sang qu’ils avaient sur les mains et que c’était une offense aux victimes. Or, si d’autres assassins s’étaient servis d’eux, ne devais-je pas l’entendre et écouter la vérité ? Bien sûr que si. J’aurais dû voir cette interview d’une grande rigueur, extrêmement factuelle et qui aurait sûrement ébranlé le scientifique que j’étais déjà. On ne perd rien à gagner du temps en reconnaissant la vérité. L’interview s’achève par ce constat : Qui gouverne en Amérique ? On peut se demander si le 11 septembre n’est pas une tentative putchiste. Le Washington Post s’en inquiète. Un cabinet fantôme d’une centaine de personnes opèrerait dans l’ombre de l’administration officielle et agirait en totale indépendance du Congrès.

Voilà à quoi on pouvait assister il y a vingt ans sur nos chaînes. Depuis la censure a sévi. Le 9 janvier 2023, cependant, Elon Musk larguait un tweet révélateur dans sa série des Twitter Files : Certaines conspirations sont en fait vraies. Le texte était accompagné d’une image où l’on distinguait entre autres, sur la gauche, les Twin Towers et à droite un avion fonçant droit dans leur direction. Que sait Musk que nous ignorons ? Divulguera-t-il bientôt un dossier accablant pour les âmes noires qui ont fomenté cet attentat ?

Elon musk tweet conspiracies

Si mon déni passé ne concerne que moi, qu’en est-il du déni général actuel ? Certains évoquent la dissonance cognitive. Moi je préfère la notion de déni. Ce concept me parle davantage. Le déni pour un peuple, que dis-je, pour une civilisation qui s’est toujours vue comme libératrice, comme le camp du bien, comme celle qui apporte de hautes valeurs, qui s’est toujours considérée comme supérieure, osons le dire, est un refus de se voir comme elle est. Lâche vis-à-vis des puissants (le système oligarchique mondialisé) et sans cœur avec les misérables. Une civilisation bâtie sur le mensonge éhonté, une civilisation au bord du suicide. C’est le déni d’une partie de la population mondiale, celle qui ne se réveille pas de ce cauchemar. Le déni, c’est de ne pas accepter que des puissants aient mis en œuvre des projets assassins à une échelle inouïe et ce depuis longtemps : tuer un président qui les dérange, en écarter un autre pour la même raison, faire croire au besoin au mythe d’un premier voyage humain sur un autre corps céleste, provoquer la scission des peuples en perpétrant un meurtre de masse sur son propre sol avec la chair de ses propres enfants, enfin décimer la population mondiale d’un trait de piqûre en l’affolant avec un épouvantail de virus. Voilà ce que beaucoup rejettent d’emblée. Contempler l’effroi de cette réalité est trop déstabilisant pour ces gens enclins à présumer qu’on les gouverne pour leur bien. Cela leur demandera beaucoup de temps de sortir de ce schéma de pensée. Près de vingt ans, s’ils sont aussi obtus que je le fus avec le 11 septembre. Grande leçon d’humilité pour moi, lorsqu’il me prend l’envie de pester contre eux.¾

Massimo Mazzucco Thierry Meyssan Complot 11 septembre 2001

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