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Un seul être nous manque et tout est dépeuplé…

Le 02/05/2023

Dans Actualités

… peut-être, mais pas pour les mondialistes qui n’aspirent qu’à opérer des saignées en matière de démographie. Qu’il y ait sur la planète des densités de population extrêmes et des flux inconsidérés de population, on peut l’entendre et vouloir y remédier avec circonspection. Mais prétendre, comme y recourent systématiquement les théoriciens de la mafia mondialiste, qu’il y a urgence en matière démographique, c’est encore une fois un subterfuge de leur part pour mieux faire passer des mesures toutes prêtes, censées régler ledit problème. En fait, leurs solutions sont destinées à nous faire basculer dans un cauchemar malthusien, médité de longue date. Car ce n’est pas une maitrise de la population mondiale que recherchent ces déséquilibrés, mais bien un dépeuplement drastique du globe terrestre. Nuance !

En réalité, bien que les chiffres aient eu tendance à étayer le discours de l’oligarchie, les dernières études reconnues par cette même oligarchie indiquent le contraire. Ainsi Réseau International nous informe que c’est avec « une certaine surprise qu’on découvre un récent article de The Economist, dont le résumé succinct pourrait être qu’en fait les taux de fécondité observés au début de ce siècle semblent s’affaisser franchement sur tout le continent africain, à mesure que l’éducation, la contraception et le développement économique se répandent […] Les études et les statistiques évoquées dans l’article en question, et rassemblées avec soin, montrent toutes la même tendance difficilement discutable : la fécondité africaine dégringole et le fait de façon sensiblement plus rapide que les scénarios aux démographies les moins explosives. Autrement dit : la bombe démographique, prophétisée, avec des trémolos dans la voix, par un Club de Rome catastrophiste en 1972, pourrait fort bien ne jamais exploser […] »

Encore une fois, les prophéties sombres des organes supranationaux à la solde des mondialistes sont infirmées par les faits. En vérité, on le sait, c’est leur façon tordue de procéder. Il ne s’agit pas de réelles prophéties mais d’impostures pour justifier des mesures draconiennes à l’échelle mondiale. Il en va de la démographie comme du climat. Dans les deux cas, qui souvent se rejoignent, ils avancent leurs fantasmes et usent de chantages.

Aux origines du projet de réduction de la population, on trouve Maurice Strong. Riche entrepreneur et membre pionnier du Club de Rome, comme le présente Pierre-Alain Depauw dans Strategika, Strong a défendu, jusqu’à sa mort en 2015, un programme vert mondial quitte à manipuler l’opinion publique pour arriver à ses fins. Comble de l’histoire, cet industriel du pétrole était, par exemple, derrière le sommet de la Terre de Rio en 1992 et a dirigé le programme des Nations Unies pour l’environnement. Il a également grenouillé au Forum Economique Mondial, dès sa création. Son fond de commerce, à l’instar de celui du Club de Rome, était l’idée que la société industrielle allait s’effondrer à cause de la surpopulation, ce qui conduirait à la mort par famine des deux tiers de la population, conséquence qu’il envisageait en fin de compte de manière positive. De cette prétendue crainte, il est passé au souhait revendiqué de provoquer cette dépopulation, lueur d’espoir pour un esprit passablement embrumé. Son agenda 2030 revenait à un agenda malthusien de dépopulation globale. Le Club de Rome n’a-t-il pas écrit dans un rapport de 1991 : « Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ». Quoi de plus clair. Depauw qualifie sans se tromper l’environnementalisme de Strong de « culte dangereux » et ses rêves de « cauchemar pour l’humanité ».

Maurice strong

Le pétrolier Maurice Strong

Ces hommes d’influence, que ce soit Strong avec son agenda vert ou Bill Gates avec son équation funèbre de dépopulation, n’ont eu de cesse, depuis les années 70, de planter la petite graine empoisonnée dans la tête de dirigeants de plus en plus condescendants. Ces opulents penseurs de l’apocalypse sont parvenus à gagner à leur atroce cause des esprits assez tordus pour faire preuve d’obséquiosité envers eux, comme celui d’un Sarkozy.

Ah justement Sarkozy ! Parlons-en. Il s’exprimait en août 2019 à l’université d’été du MEDEF sur la démographie mondiale galopante. C’était pour s’en inquiéter. Du reste, pour illustrer son propos, il s’appuya sur l’exemple africain dont on vient de voir que les chiffres actuels ne font que le démentir. Pour l’Afrique sub-saharienne, il s’effrayait que la moyenne des enfants par femme était de cinq. Pour un homme qui a eu quatre enfants, certes avec trois femmes, il ne manque pas d’audace. Remarquez que la solution qu’il préconise est la création d’un énième machin du type OMS pour s’en occuper. Et afin de ne pas effrayer son auditoire, il recule en précisant qu’il n’est pas pour autant question de contrôle des naissances. Mais on devine qu’avec eux le contrôle viendra dans un second temps. Ils n’ont aucune parole. On les reconnait d’ailleurs à ça.

Pour arriver au même but que Strong, à savoir réduire la population mondiale, le méphistophélique Bill Gates en passe par une autre marotte, la réduction du CO2. Pour cela, un jour, devant un public médusé, il a revêtu la chemise blanche de BHL et après avoir fait remarquer que dans son équation le taux de CO2 (de quel taux exactement on l’ignore, mais peu importe avec un tel charlatan) dépend proportionnellement de la population mondiale, il en vient à énoncer le postulat stupéfiant : « Si on fait un bon boulot sur les vaccins, les services de santé et la santé reproductive, on pourrait réduire ça de 10 ou 15% ». Dois-je vraiment commenter cette phrase et peser chacun de ces mots pour en faire ressortir toute la monstruosité qu’elle m’inspire ?

Equation de bill gates

L'équation de Bill Gates au bout de laquelle devraient disparaître plusieurs milliards d'êtres humains

Alors, imaginez un instant que vous êtes l’opposé de ce que vous êtes, un monstre pourri par l’argent, l’ambition et l’instinct de domination, une personne qui pense pouvoir s’arroger le droit de vie et de mort sur la piétaille, que tenteriez-vous pour vous débarrasser du plus grand nombre d’êtres humains ? Et ne me dites pas qu’il n’existe pas d’individus assez diaboliques pour y penser et vouloir exécuter un tel plan. Hitler, Staline, Pol Pot… je ne les ai pas inventés tout de même ! Vous voulez réduire la population. Par les maladies, les guerres ou la famine, cela a déjà été fait, et, comme le souligne Bill Gates, la courbe démographique repart ensuite à la hausse, ce qui ne manque pas de désoler le philanthrope. Alors que faire ? Eh bien Gates fournit des pistes. Dans son jargon, évidemment. D’abord avec des vaccins. Ah bon ? Moi qui pensais naïvement que les vaccins étaient faits pour sauver des vies et n’avaient pas pour finalité l’exact inverse, d’en éliminer. Il suggère aussi l’intervention des services de santé. Ah bon ? Pour diminuer la population ? Moi qui pensais ingénument que les médecins avaient pour tâche de nous soigner et de nous guérir, pas de nous occire. Enfin, il invoque, pour diminuer la population, la santé reproductive. Quelle drôle de formule ! Moi qui croyais là encore que la reproduction n’avait qu’un objet, que l’humanité puisse croître et se multiplier. Bill Gates une fois de plus détourne l’acception des mots pour leur faire dire le contraire. Au lieu de santé reproductive, il aurait mieux fait de parler de santé contraceptive.

Le monde reduction population

Le Monde rend la monnaie de sa pièce à Bill Gates

En fait, ce que ce Méphistophélès entend implicitement par santé reproductive ce sont les moyens de brider la reproduction. C’est dans cette optique que les têtes vicieuses de l’oligarchie valorisent le wokisme et brouillent la distinction homme-femme. Leur but étant d’extraire le reproductif de l’acte sexuel, tant physiologiquement que psychiquement. Elles ont bien sûr pensé à la limitation des soins comme au début du covid, à la stérilisation et à l’euthanasie comme lorsqu’elles ont rivotrilisé les vieux au début de la pandémie en 2020. Et ce n’est pas fini. Elles n’en resteront pas là. En France, Macron s’y emploie. Elles préparent un projet de loi sous l’appellation hypocrite de fin de vie. La vérité est qu’elles veulent se substituer à nous pour décider qui doit vivre et qui doit mourir. Elles veulent euthanasier qui bon leur semble. Elles veulent dépénaliser purement et simplement l’euthanasie. Aux Pays-Bas où sévissent les mêmes têtes brûlées, l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans sera bientôt légale. Leur sinistre imagination n’a pas de limites. Le statu quo atteint avec la loi Leonetti de 2005 va être bouleversé et leur permettre de réaliser une de leurs vieilles prétentions, avoir droit de vie et de mort sur autrui. Etonnant pour un gouvernement de vouloir faire passer une loi, qui n’a rien d’urgent après tout, alors qu’il est en quasi état de siège. Eh bien non, il entend tout de même la faire passer. C’est dire l’importance qu’il y attache !

La députée LREM Amélie de Montchalin avait eu l’occasion de préparer les esprits : « Il y a un âge, a-t-elle affirmé avec délicatesse, lorsqu’on devient un poids financier très important pour la société, où la question de la fin de vie anticipée doit être posée ; il faut en finir avec les tabous ». Remarquez que pour une telle dégénérée leurs gabegies ne constituent pas un poids financier pour la société et que, pour elle, les garde-fous contre la barbarie sont des tabous. Comme le rapporte Réseau International, cela constitue « le premier pas  vers l’élimination à grande échelle des plus âgés, des plus malades et de tous ceux qui ne peuvent pas encore ou qui ne peuvent plus exprimer leur volonté. »

Christine dj

Déjà en 1987, nous confesse Christine Deviers-Joncour, elle entendait ces appels au dépeuplement dans les milieux autorisés, provenant de personnages initiés. Aujourd’hui ils peuvent nier qu’Attali et Kissinger aient tenu des propos génocidaires proprement écœurants sur ce thème. Ils peuvent avoir essayé d’escamoter leurs écrits et leurs paroles, il n’en demeure pas moins que d’autres canailles l’ont fait de manière indubitable, comme Bill Gates.

Leur fantasme remonte donc loin dans le temps. Au moins à 1969. Le Dr Richard Day l’a révélé en effet au cours d’une de ses prises de parole à la Pittsburgh Pediatric Society. Le compte rendu en a été dressé par le Dr Lawrence Dunegan en 1988, dans le but de dénoncer les plans révoltants d’un dépeuplement de la planète à la faveur d’un système totalitaire mondial. Ce document a fait l’objet d’une tribune dans Profession-Gendarme, ce mois-ci. Alors que Dunegan pensait écouter une conférence purement médicale du Dr Day, sûrement proche des milieux comploteurs, il est vite détrompé par les précautions oratoires déployées. Day fit comme Eichmann après la conférence de Wannsee, chargée de réduire elle aussi une certaine population à travers le monde, les juifs d’Europe. Eichmann exigea de tous les membres, qui avaient participé à la Conférence, de lui remettre leurs notes afin de les détruire. Quant à Day, il demanda aux auditeurs de ne pas prendre de notes ni d’enregistrer ce qu’il allait leur confier. Comme si le secret qu’il allait leur dévoiler était indicible et devait le rester, au même titre que la solution finale aux yeux des responsables nazis. Etrange coïncidence, n’est-ce pas ? C’est dire combien le propos de Richard Day ce jour-là était sensible à ses yeux et qu’il y allait de sa vie probablement. Pendant sa communication, Day évoqua les projets terrifiants dont il avait eu vent et auxquels on ne pourrait échapper : le contrôle de la population par l’alimentation et l’approvisionnement en eau, la contraception encouragée, sexe et reproduction découplés. Le sexe sans reproduction et la reproduction sans sexe (en laboratoire, pour mieux maîtriser les naissances) seraient fortement incités et encadrés. L’éducation sexuelle serait utilisée pour une contraception précoce dans la vie des jeunes. L’homosexualité mise en avant dans le seul but de limiter la reproduction naturelle. Tout serait fait par ailleurs pour déstabiliser la famille. Et là nous arrivons aux mesures évoquées plus haut et déjà à la fin des années soixante dans les tuyaux mondialistes, à en croire le bon Docteur Day. En raison du fardeau que deviendraient les vieux, l’euthanasie serait le recours. Au delà d’une limite d’âge fixée arbitrairement par ces bienfaiteurs du genre humain, parmi lesquels devait se compter le docteur Day, toute personne se saurait condamnée une fois cette limite atteinte. Non par la nature ou la providence, mais par ces deus ex machina. Limiter l’accès aux soins en les rendant inabordables par un coût excessif ferait aussi partie de la panoplie. Le contrôle de l’accès aux hôpitaux également. Les médecins à l’ancienne disparaitraient au profit d’une médecine technocratique. Tout cela n’a-t-il pas un arrière-goût de ce qui a été instauré sous le covid ?

Pistolet a crise cardiaque 1975

Le pistolet à crise cardiaque brandi en commission au Sénat américain en 1975

Mais le plus effroyable est à venir, quand la médecine d’Etat s’octroie le pouvoir de vie ou de mort. « Il existe maintenant, nota l’exquis docteur, un moyen de simuler une véritable crise cardiaque. Ce peut être utilisé comme moyen d’assassinat ». A moins d’avoir tout fait pour l’ignorer, chacun sait que la CIA disposait déjà d’armes d’une discrétion redoutable tel le pistolet à crise cardiaque. Le public l’apprit en 1975, lorsque le Sénat américain questionna la CIA sur l’emploi de cette invention. Mais on peut se demander si une épidémie de crises cardiaques résoudrait le faux problème de la surpopulation. C’est improbable. Le rendement serait peu efficace, et le procédé voyant à la longue.

Lamartine nous a laissé ce vers : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. » Renvoyons-le à peine retouché à la face de tous les Strong de la terre, en leur disant que, s’ils disparaissaient de sa surface, eux ne nous manqueraient pas. Et que la terre ne nous paraitrait pas dépeuplée pour autant.¾

 

Photo d'illustration : © Bellergy

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