En réalité, bien que les chiffres aient eu tendance à étayer le discours de l’oligarchie, les dernières études reconnues par cette même oligarchie indiquent le contraire. Ainsi Réseau International nous informe que c’est avec « une certaine surprise qu’on découvre un récent article de The Economist, dont le résumé succinct pourrait être qu’en fait les taux de fécondité observés au début de ce siècle semblent s’affaisser franchement sur tout le continent africain, à mesure que l’éducation, la contraception et le développement économique se répandent […] Les études et les statistiques évoquées dans l’article en question, et rassemblées avec soin, montrent toutes la même tendance difficilement discutable : la fécondité africaine dégringole et le fait de façon sensiblement plus rapide que les scénarios aux démographies les moins explosives. Autrement dit : la bombe démographique, prophétisée, avec des trémolos dans la voix, par un Club de Rome catastrophiste en 1972, pourrait fort bien ne jamais exploser […] »
Encore une fois, les prophéties sombres des organes supranationaux à la solde des mondialistes sont infirmées par les faits. En vérité, on le sait, c’est leur façon tordue de procéder. Il ne s’agit pas de réelles prophéties mais d’impostures pour justifier des mesures draconiennes à l’échelle mondiale. Il en va de la démographie comme du climat. Dans les deux cas, qui souvent se rejoignent, ils avancent leurs fantasmes et usent de chantages.
Aux origines du projet de réduction de la population, on trouve Maurice Strong. Riche entrepreneur et membre pionnier du Club de Rome, comme le présente Pierre-Alain Depauw dans Strategika, Strong a défendu, jusqu’à sa mort en 2015, un programme vert mondial quitte à manipuler l’opinion publique pour arriver à ses fins. Comble de l’histoire, cet industriel du pétrole était, par exemple, derrière le sommet de la Terre de Rio en 1992 et a dirigé le programme des Nations Unies pour l’environnement. Il a également grenouillé au Forum Economique Mondial, dès sa création. Son fond de commerce, à l’instar de celui du Club de Rome, était l’idée que la société industrielle allait s’effondrer à cause de la surpopulation, ce qui conduirait à la mort par famine des deux tiers de la population, conséquence qu’il envisageait en fin de compte de manière positive. De cette prétendue crainte, il est passé au souhait revendiqué de provoquer cette dépopulation, lueur d’espoir pour un esprit passablement embrumé. Son agenda 2030 revenait à un agenda malthusien de dépopulation globale. Le Club de Rome n’a-t-il pas écrit dans un rapport de 1991 : « Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ». Quoi de plus clair. Depauw qualifie sans se tromper l’environnementalisme de Strong de « culte dangereux » et ses rêves de « cauchemar pour l’humanité ».